Pouvoirs et capacités

Li Wei est issus d'une des expériences les plus extravagante de indian hills : créé un être dont l'intelligence n'aurait aucun égal. Une sorte de super ordinateur vivant. Bien qu'ils aient en théorie réussis, cela ne fut pas sans conséquence pour le sujet.
Bien qu'ayant à peine dix ans, Li Wei peut sans rougir se comparer aux plupart des génies ayant foulé cette terre. Bien qu'encore immature sur certains points et faillible sur d'autres, elle loin d'être arrivé à ses limites, ses capacités croisant exponentiellement au fil des années. Si son intellect n'est pas encore sans égal, ce n'est qu'une question de temps.

En revanche cette super intelligence à un coût, car Li Wei n'était qu'un sujet d'expérience, et non un projet abouti. Outre les maux de tête et les migraines qui la laissent souvent inactive et incapable de quoi que ce soit - hormis gémir, plus elle s'approche de ses capacités maximale (qu'on situ vers ses 20 ans), plus elle devient instable, son cerveau ne pouvant supporter une capacité de calcule et de stockage aussi avancé, restant une machine fragile et imparfaite. À cause de cela, Li Wei flirt dangereusement avec la folie, qui lèche par moment les limites de sa conscience, plus encore quand elle est mise en contact avec des esprits aliénée, devenant une sorte d'éponge à démence, pouvant alors diminuer son espérance de sanité.

Tous les schémas et calcule qu'elle a fait son formels : vers ses 20 ans, Li Wei pourrait probablement devenir omnisciente… et  complètement folle à cause de tout ce savoir. Le mélange ne l'enchante guère, voyant là un gâchis de son génie et une certaine mort psychologique. Si elle cherche des solutions, aucune ne semble pour le moment réussir à la sauver…

Hormis cela elle a de grandes capacités d'autodidacte, ayant appris l'informations, la mécanique, quelques langues, l'histoire, l'anatomie ou encore la médecine theorique. Elle se débrouille pas mal pour inventer des gadgets et tout ce qui touche globalement à la mécanique et l'informatique. Si elle étudie aussi beaucoup les intelligences artificielle et la robotique, elle ne touche pour le moment qu'à la theorie.

Physique

C’est sont regard qui finit toujours par la trahir. Clair, d’un vert émeraude, inhabituel chez un visage asiatique. Ce regard perçant, beaucoup trop pour une enfant, trop plein d’assurance et calculant continuellement un flux de données infinis, qui vous mettra la puce à l’oreille. Pas assez, bien heureusement, mais juste assez pour deviner que l’enfant qui vous fait face n’est pas à prendre à la légère…
Pour contrer cela, Li Wei laisse souvent les mèches de ses cheveux ternes et noir lui balayer le visage. Loin d’être soigné et du fait de sa mauvaise hygiène de vie, ces dits cheveux sont d’ailleurs cassant et sec comme de la paille, n’ayant rien d’agréable au touché, si emmêlé et pleins de nœuds que certains ne peuvent plus qu’être coupé… Si elle pare à quelques occasion sa tête de quelques barrette multicolore et rouillé trouvé ici et là, il faut avouer qu’elle a un goût somme toute tout particulier pour les chapeaux. Sans pour autant dire qu’elle les collectionne, elle doit tout de même en avoir une dizaine, tous rapiécés et abîmés, mais qu’arbore toujours avec un certain égo...

Elle n’est pas grande, plus encore, elle est petite, surtout pour son âge. C’est à peine si elle atteint le mètre-dix, raison qui vous poussera à la penser plus jeune, tout comme son poids ne dépassant que difficilement les trente-cinq kilos.
Sa force n’est pas dans son physique décharné, preuve charnière d’une enfance faite de privation et de manque ayant entraîné une sous-alimentation, une sévère anémie, et moult problèmes de croissances. De fait, Li Wei est fragile, faible, trop pour courir, fuir ou se battre, mais bien assez pour se cacher dans les petits trous de souris où vos larges épaules et vos fortes carrures ne sauraient la suivre. Se faufiler là où nulle ne peut aller, c’est peut-être là son meilleur atout…

N’ayant que rarement vue le soleil de sa vie, Li Wei reste sensible à ce dernier, ne restant généralement que peu hors des ombres, ou alors uniquement avec une parapluie lui servant d’ombrelle. Sa peau aussi, fragile et trop fine, lui pose souvent problème quand il s’agit de l’exposer à quelques rayons agressant. Par son éducation, Li Wei préféra toujours la fraîcheur et l’humidité des intérieurs caverneux, et la lumière artificielle des néons qui ont parsemé sa jeunesse. De plus, du fait de sa très grande anémie, Li Wei a développé une certaine agoraphobie, raison qui la pousse à rester le plus souvent chez elle, de peur de s’évanouir en extérieur...

N’ayant aucunement atteint la puberté, Li Wei reste parfaitement androgyne, n’ayant aucune forme, aucune pilosité, et nul atout qui pourrait faire pencher la balance d’un coté ou de l’autre : aucune poitrine, aucune hanche ou taille. Il n’est pas rare d’ailleurs qu’on ne sache pas trop comment la genrer, jusqu’à ce qu’elle révèle son prénom. Peu attaché à sa nature féminine, Li Wei s’habille souvent comme elle l’entend, et comme elle le veut. C’est une enfant, et à ce titre, elle peut être tout ce qu’elle veut.

« Gentille », peut-être même « innocente », des termes trop souvent employé pour qualifier cette petite fille aux allures faussement inoffensives. Elle sait se faire apprécier, il faut l’avouer, attirant facilement la pitié avec ses genoux cagneux, et ses allures d’enfant des rues, ses vêtements semblant s’empiler les uns que les autres dans un choix anarchique et chaotique dicté par le froid et la nécessité de s’habiller. Que nenni : le style vestimentaire de Neko est son choix, hélas pour elle, le monde l’a dépourvue de tout goût ou style. Cependant, elle semble porter en très haute estime un vieux tutu trop grand pour elle, se donnant des allures de jupes, et colorés à la bombe par sa main d’une myriade de couleur. C’est atrocement flashy et de mauvais goût, mais que voulez-vous, les enfants ont souvent des obsessions pour les vêtements que les adultes ne peuvent comprendre…

Caractère

Que se passe-t-il quand vous regardez un meuble? Généralement, vous vous dite qu'il est bien placé. Que sa forme est jolie et que son bois est de qualité. Si vous êtes tatillons, vous vous direz aussi que c'est du bois de chêne, et que son style n'est pas s'en rappeler l'ère baroque, et qu'il doit probablement avoir une dizaine d'année. Li Wei, quand elle regarde quelque chose, sait ses dimensions, cherchant ensuite le nombres de pièces le composant, comprenant leur emboîtements. Elle sait que cette armoire a neuve ans, et qu'elle a changé deux fois de propriétaire, que le premier préférait le placer au sud, raison pour laquelle le bois est un peu plus pale, puisqu'il n'était pas assez rigoureux pour en prendre soin, ce qui n'est pas le cas de sa nouvelle propriétaire, qui a même pris soin de recouvrir son nouvel achat avant de refaire la peinture de son salon. Elle remarque la moindre petite trace de peinture, la plus petite fissure du à un déménagement trop rapide, car en montant les escaliers, elle a remarqué une légère entaille dans le plâtre.
Souffrant d’un grave déficit de l’inhibition latente, Li Wei ne peut rien ignorer, ni même oublier.  Sans son intelligence inhumaine, probablement serait-elle submergé par tant d’information à la seconde, mais grâce à elle, Li Wei peut ingérer cette quantité gargantuesques d’informations, quand bien même cela peut à quelques occasions lui assener de violente migraine, la rendant aussi acerbe qu’amère par ses mots. Ce que vous prendrez pour du ressentiment à l’entendre parler avec tant de virulence ne sera rien de plus qu'une analyse objective et brute de forme de la société et de ses principes qu’elle disséquera pour vous avec la plus grande finesse. C’est la sa plus grande capacité, mais aussi le fléau qui la pousse, inexorablement, vers la folie...

Parfaitement consciente que le temps est son plus grand ennemi, Li Wei a du mal à se montrer patiente. Souvent pressée, voir pressante, il faut que les choses avancent, bougent, sinon tant pis, elle se débrouillera seule. La folie est là, la guettant depuis les ombres, Li Wei le sait, Li Wei la sens, quelques fois, tandis que le monde lui semble devenir un peu plus… Étrange, tandis que les couleurs lui semble plus chatoyantes que jamais. Essayant au mieux de préserver son génie, Li Wei aura tendance à fuir les êtres mentalement instable, se sachant être une éponge à folie. Il lui reste bien trop peu de temps pour qu’elle s’amuse à le perdre à cause de quelques clowneries inutiles…

On pourrait à tort la penser hâtive, voir même imprudente, à la voir ainsi jouer sa vie en équilibre sur une ligne de code, et pourtant Li Wei est une personne très réfléchie, qui prendra toujours le temps de confirmer ses plans et ses actes à de multiple reprise avant de les lancer. Cependant, ce qui prendrait des jours pour une personne ayant des capacités de traitement et d’organisation normales, prendrons sûrement quelques heures pour ce petit cerveau sur-développé – cerveau qui d’ailleurs n’hésitera pas de vous rappeler à la moindre occasion à quel point elle est intelligente, et vous non. Plutôt hardi et téméraire, Li Wei calculera souvent ses actes en fonctions d’une balance de gain et de risque. Quand bien même l’échec pourrait signifier sa mort, si le jeu en vaut la chandelle, elle pourrait tout de même laisser sa peau brûler à la cire d’une flamme pour peu que ça lui permettre d’atteindre son but…

Oui, Li Wei ne manque pas d’assurance. C’est probablement sa plus grande force, et sa plus grande faiblesse. Fière de sa personne, de son intelligence hors du commun, elle aime étaler ses connaissances à tout va, ne se privant pas de montrer sa toute supériorité sur les esprits faibles et lent qui l’entourent. Saviez-vous qu’elle parlait plus de six langues ? Si non, cela viendra. Connaissez vous l’histoire de toutes les rues et monument de Gotham ? Elle, si, même sans jamais les avoir vu.
Véritable encyclopédie vivante, la jeune enfant peut réciter la définition de chaque mot qu’on lui demanderait, sans que cela n’est une réelle utilité, tout comme elle pourrait réciter des recettes de cuisines par ordre alphabétique. Li Wei amagasine compulsivement du savoir, mais semble bien souvent incapable de trier l’utile et l’inutile, mettant tout sur la même mesure, comme si au fond, elle ne cherchait qu’à prouver qu’elle en est capable, qu’elle peut servir à quelque chose… Comme si au fond tout ce qu’elle cherchait par se biais était la reconnaissance des autres, et peut-être même leur affection…

N’ayant pour géniteur qu’un illustre inconnu dont les gênes ont été prélevé et une mère n’ayant été que la porteuse d’une expérience, Li Wei n’a jamais eu la chance d’avoir une famille nucléaire. Tout au contraire. Fréquemment dénigré et maltraité par sa mère, la jeune enfant à vite appris à se faire discrète, silencieuse, une fois qu’elle compris que malgré tous ses efforts, elle n’aurait jamais l’affection dont elle avait tant besoin. C’est probablement à cause de cela que vous la trouverez la plupart du temps à travailler sous une table, sous un lit, se faisant même des tentes de draps, qu’elle soit seule ou non.
C’est un réflexe, dirons nous, mais Li Wei a beaucoup de mal à rester exposé, à la vue de tous. Comme une petite sourie face à un chat, elle cherchera bien souvent le meilleur moyen de se cacher, de se faire oublier si l’attention devient hostile, et à défaut, elle se contentera de rester collé à vos pattes, s’accrochant à une jambe pour se cacher derrière…  

Joueuse, en constante recherche de stimuli intellectuels, Li Wei peut paraître hyperactive, voir même insupportable si son esprit s’ennuie. Comme un drogué en manque de son fixe, elle a très souvent besoin de se trouver de nouvelles activités, de nouveaux passe temps pour ne pas laisser son esprit s’enliser dans la morosité crasse de l’ennui. Apprendre la théorie sur la ferronnerie ? Pourquoi pas ! Se renseigner sur la circulation des Tissus teints du pacifique en Normandie de 1848 à 1801 ? Au moins cela lui donnera un sujet à étaler au prochain repas...

Hélas, l’ennuie arrive malgré tout quelque fois à se frayer un chemin, la rendant alors parfaitement imbuvable, irritable et impolie, tandis qu’elle laisse ses pulsions de colères et de frustrations dictés ses actes. L’ennui est probablement son plus grand ennemi, et il la pousse bien souvent à prendre des risques inconsidéré, dans le réel autant que le virtuel. Tout est possible, tant qu’on ne lui a pas prouvé le contraire, alors pour ne pas infiltré les dossiers de la GCPD ? Si en théorie elle connaît le danger de jouer avec le feu, il faut lui reconnaître un petit coté pyromane, si cela lui permet d’y trouver quelques sensations…

Histoire

Commencer l’histoire avec Li Wei laisserait une grande part d’ombre dans sa vie, non, pour mieux comprendre cet étrange souris de laboratoire, il vaut mieux retourner à la source de tous les maux, à  indian hills, là ou tout pris racine.
Il n’y a rien de surprenant que, dans une telle zone de non-droit, quelques scientifiques se soient livrés à des expériences n’ayant rien de déontologique, comme celle de modifier génétiquement un embryon créé artificiellement avant de l’intégrer à une mère porteuse. Manque de chance pour eux, la dite mère porteuse profita d’un accident pour s’enfuir des laboratoires avec d’autres prisonniers, raison pour laquelle Li Wei naquit ignorante de tout cela, neuf mois plus tard. Ne pouvant vivre en plein lumière de peur qu’on la retrouve, l’ancienne cobaye parti avec son enfant se cacher dans les fin-fond du Maze, dans les zones les plus pauvres, celles qui n’ont pour seule lumière que les néons accrochés au plafonds…

Naturellement, au vu des circonstances de sa naissance, sa mère eut dans un premier temps une aversion pour ce bébé, aversion qui persista malgré ses efforts, quand elle se rendit compte que son bébé, son bambin, n’avait rien de commun avec les autres bambins. De façon très dérangeante, Li Wei était en avance sur tout et tout chose. Elle n’avait pas un an qu’elle faisait déjà des phrases complètes en mandarin, la langue de sa mère, et elle n’eut pas encore deux ans qu’elle maîtrisait déjà la lecture. Face à cet être rabaissant pour sa propre intelligence, il ne fallut pas longtemps pour que la mère finisse complètement par le rejeter, et incapable de l’aimer, elle prit tout de même sur elle pour la garder avec elle, car même si l’enfant semblait surdoué à des niveaux jusqu’alors inégalé, son physique, lui, semblait en pâtir…

C’est ainsi que Li Wei grandi avec une mère qui ne l’aimait pas, et qui se contentait du minimum d’interaction avec elle : si elle la nourrissait, c’était déjà un effort important. Bien évidemment, comme tout enfant qui se respect, Li Wei essaya bien pendant un temps de s’attirer l’attention et l’affection de sa mère, mais quand elle compris qu’elle n’en tirerait que des sévices, malgré ses efforts, elle fini par se résigner, se faisant alors la plus discrète possible pour essayer d’éviter les foudres qui malgré tout finissaient toujours par s’abattre sur elle, qu’elle en soit l’investigatrice ou non…

Peu avant ses sept ans, la mère de Li disparut. Avait-elle décidé d’abandonner son enfant ou avait-elle eu de mauvaises affaires avec la pègre ? L’enfant n’en savait rien, et ne chercha pas vraiment à savoir : après tout, les disparitions sont monnaie courante à Gotham… Cependant, comprenant la précarité d’une vie sans un adulte pour la protéger des différents risque que court un orphelin dans cette ville sombre, Li Wei garda pour elle la disparition de sa mère…

Obligée de s’en sortir seule et n’ayant plus rien pour brider son intellect, Li Wei progressa plus rapidement, bien que plus chaotiquement. Elle appris l’anglais à une vitesse effarantes, le tout en écoutant ses voisins, et décida rapidement de rendre de menus services à sa communauté, un moyen comme un autre de se rendre assez utile pour ne pas que leur vienne l’idée de s’en débarrasser. Apprenant les rudiments de la mécanique et de l’informatique, elle commença alors à réparer les objets de cette masse trop pauvre pour en acheter d’autres. Le plus souvent, elle se fit payer en nourriture, mais quelques fois, elle acceptait aussi les vieux objets cassé pour en récupérer les pièces. A force d’efforts, elle eut bientôt assez de vieillerie pour qu’à la veille de ses huit ans, elle put construire son premier ordinateur.

Évidemment, se connecter à la toile de Gotham lui demanda quelques ressources et de menus efforts, mais une fois les bases de l’informatique et du hacking acquis, la jeune enfant ne pris pas bien longtemps avant de se jeter dans le grand bain, prenant alors le pseudonyme de Neko. Dans un premier temps, Li Wei se contenta des contrat les plus bas, et les plus simple, cependant, bien vite son ennui la rattrapa, l’obligeant à chercher de meilleurs affaires, celles qui lui offrirait un vrai challenge…
Travailler avec la pègre était à double tranchant, mais très vite, Li Wei su se montrer efficace et assez professionnel pour éviter de mettre quelques assassins sur ses traces. En revanche, n’ayant pas les mêmes attentes et besoin que les autres hackers sur le marché, la jeune fille commença à proposer des prix défiant toute concurrence, n’ayant besoin que de peu pour vivre et survivre. Il ne fallut pas bien longtemps pour que cela lui porte préjudice, mais heureusement, grâce à l’argent gagné par ses nombreux contrats effectués, à neuf ans, Li Wei pu améliorer son matériel suffisamment pour pouvoir tenir face aux nombreuses attaques de Hacking qu’elle eu a subir. Malheureusement – ou heureusement – le jeu lui plut assez pour qu’elle commence à elle aussi attaquer ses adversaires, choisissant pour défense l’attaque, et trouvant l’affaire beaucoup trop exaltante pour ne pas y prendre goût. Grace à cela, Neko eut une certaine paix, les Hackers commençant à craindre le retour de flamme, mais c’est aussi à cause de cela que, à ses dix ans, elle commença à attirer le regards du GCPD et avec lui, des forces de l’ordre…