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On a tous en nous une part de mort et de malheur || Batman
Bruce Wayne
judge, jury and executioner
Bruce Wayne
Double-comptes : Li Wei, Prudence Falcone, William Abberline
Messages : 33
Mar 25 Fév - 9:00

Bruce Wayne

  • Batman
  • 19 février 1997
  • Gotham
  • 33 Ans
  • Masculin
  • Justicier la nuit et riche philantrope et PDG de la Wayne entreprise le jour.
  • Hétérosexuel jusqu'à preuve du contraire
  • Justricier
  • Humain
  • Bruce Wayne
Niveau de notoriété : Certains pensent qu'il n'est qu'une légende, dautres savent et craignent les ombres où il se cache. Le Batman est le protecteur de Gotham, prenant tantôt le role de juge, tantot celui de bourreaux. Si le GCPD accepte de collaborer avec lui depuis deux ans, certains continuent à penser que ce n'est pas à un homme en costume de chauve-souris de faire la justice en ville. Quoi qu'il en soit, il est apprécié des faibles dont il défend la dignité, et caint et malfrat sur lesquels il tombe sans pitié...

Pouvoirs et capacités


Gadgets en folie: plein d'outils pour toutes les situations dont les noms commencent souvent par "bat"quelque chose. Il parait qu'il possède meme un batspray à requin....

Finance illimité: miliardaire dont la fortune familiale continue à se fructifier grâce à la Tour Wayne, Bruce Wayne est riche, très riche. Il finance d'ailleurs plusieurs orphelinat grâce à la fondation Martha Wayne, ainsi qu'un hôpital récemment construit au nom de Jason Wayne, Hôpital qui offre un service d'hospice gratuit pour les plus démunit et les sans abris.

Entraînement performant : Dans sa prime jeunesse, Bruce à profité de son argent et du fait que la Wayne entreprise possède encore des liens avec l'extérieur pour le commerce, pour partir voyager à travers le monde. Il apprit à combattre avec les meilleurs pour devenir un expert du close combat, et c'est aussi ainsi qu'il fit la découverte de la ligue des ombres, qu'il ramena sans le savoir avec lui à Gotham...  

Physique

Son corps est son image, parfait et artificiel au premier abord, jusqu’à ce que tombe les costumes, du moins…
Sa carrure est finement ciselé par une musculature entretenu et entraîné par les abus de la nuit. Marqué par le combat contre les horreurs qui se tapissent dans ses ombres, chaque erreur se paie chèrement, que ce soit par la mort d’un être innocent ou par les marques qui se lisent au gré des marques laissé sur  sa peau pâle. Certaines de ses cicatrices sont pareils à des souvenirs qu’on aurait accroché à sa vie à coup de suture et qui saturent ses souvenirs, les empoisonnant par à-coup à coup de couteau planté dans le flanc et dont la douleur brutale reste, fantôme ne demandant qu’à revivre…

Jouant deux rôles distincts, Bruce Wayne ne saurait être vu autrement qu’en costume trois pièces. Très apprêté, soigné et travaillé, il laisse généralement ses cheveux coiffé et laqué d’une fausse négligence, tandis que sa barbe est soit inexistante, soit négligé, quand la folie de la ville commence à le faire suffoquer, léchant de trop près son esprit émoussé. De haute stature, il n'est pas rare qu'il surplombe une partie de ses interlocuteurs, quand bien même il reste toujours affable, n'utilisant jamais sa taille comme un atout.

S’il se laisse souvent aller à la lubricité, pour les biens fait de son rôle de milliardaires, il prend cependant toujours excessivement soin de sa santé et de ses relations, sa paranoïa ne supportant que très peu les contacts inconnu. S’il n’est pas rare de le voir un verre à la main, jouant les amateurs de galas,  il est en revanche impossible de se rappeler l’avoir vu faire autre chose qui tremper ses lèvres…

Le deuxième rôle, celui de la chauve-souris, est plus sombre, d’abord par son costumes, tout entier de noirs et de gris, mais aussi par le rôle qu’il joue, portant sur son dos la responsabilité de sauver une ville à l’agonie. Se voulant impressionnante, terrifiante, la chauve-souris se fait plus imposante qu’elle ne l’ait, pas son costume conçu pour cela. Sa voix se fait plus grave, artificielle, et ses muscles semblent alors nettement plus imposant. Son masque, quant à lui, cachant ses yeux d'un bleu perçant et le haut de son visage, lui donne un air inquiétant, intimidant, pour qui aurait à le craindre, cachant par la même occasion ses émotions traitresses, tandis qu’un communicateur incrusté dedans et dont l’antenne se cache dans les pointes de la chauve-souris, lui permet d’être en constant lien avec son repère ou reste à l'affût son fidèle majordome…

Caractère

N’est-il pas plus triste Pierrot que celui qui s’ignore? Celui pour qui chaque jour qu’une attente priante la nuit de venir. Inconscient de son masque, il joue chaque nuit sur une scène qu’il ne voit pas, tant les lumières de la ville, de sa ville, l'éblouissement. Il ignore tout de cette pièce dont il est pourtant l’acteur et l’écrivain, s’enfonçant à poing fermé un peu plus à chaque acte dans un drame qui ne saurait se faire autrement que dans le sang et ses larmes…

Il n’est pas meilleur acteur que celui qui ignore tout de son rôle, alors que sa vie tout entière s’échine pourtant à ressembler à une mauvaise farce, une farce qui l’a modelé, une farce qui l’a construite par ses morts et ses vivants, pour qu’à son tour, il la fasse vivre et survivre à travers les rues de Gotham. Même quand vient à poindre l’aube, la pièce ne saurait s'arrêter: seul les costumes changent. Le costume de la chauve-souris laisse place au costume humain, tandis que les ficelle de la ville continue à le traîner, l’entrainant sur cette scène qu’il ne saurait quitter…

Parlons de l’autre rôle, celui de la nuit, celui en costume de chauve-souris.
La violence maquille ses traits, et la colère face à l’injustice est son arme de prédilection. Il n’a rien de super, seulement des gadgets et son intelligence pour servir ce détective de la nuit. Comme tout premier role qui se respecte, bien des rôles se terrent dans l’ombre de la chauve-souris. D’abord, le majordome, le seul qui a le droit à son plus précieux cadeau: sa confiance absolue. Ensuite vient l’inventeur, celui par qui naquis le costume, et qui chaque jour se plaît à améliorer sa création. Autrefois, l’ombre d’un rouge gorge se devinait au côté de l’homme de la nuit mais… Non, plus un mot! En parler est toujours un jeu trop risqué, qui se paie par le bruit des os brisés sous la rage tristesse d’un mentor tourmenté par les remords du père…

Bien, assez de noir, assez de nuit. Laissons place au jour, et avec lui au costume d’humain qui se dépeint dans la décadence d’une vie frivole.
dans un jeu de pouvoir et d’argent où il pose ses pièces avec intelligence et pragmatisme, sous ses faux airs nonchalant, Bruce Wayne, de son nom, est autant justicier que playboy philanthrope. Sous son costume d’humain, le voilà qui rit, qui s’amuse, qui aime à se faire passer pour plus idiot qu’il ne l’est, plus dépensier qu’il ne saurait l’être, et plus insignifiant qu’il ne le sera jamais. Nul ne sait comment la Wayne entreprise continue à s'agrandir et fleurir sous son commandement, mais il est certain que personne ne lui en attribut le mérite…
Personne ne doit savoir ce qu’il cache sous sa peau, sous ses traits humain. La chauve-souris se doit d’être discrète, secrète, aussi se tient-il à l’opposé d’elle. S’affaiblissant volontairement pour ne pas froisser son costume trois pièces, Bruce est souvent une victime de choix, ne pouvant se dévoiler au risque des retombé, et n’ayant pour arme que son argent et l’influence de son nom.

Autrefois père, l’homme ne se distingue pas dans ce jeu-là, quand bien même il considère avoir été élevé par une main de maître gantée du tissus du serviteur. Ses émotions restent timides, parqué dans des cases qui les étouffent. La faiblesse est tant crainte la chauve-souris qu’il ne s’autorise que peu d’émotion, et celles-ci ne doivent pas l’affaiblir, ni corrompre son jugement, sous aucun de ses costumes. S’il sait aimer, il est en revanche très mauvais pour le montrer, et encore plus pour l’exprimer. Son inquiétude se laisse souvent submergé par la colère, et son amour ne saurait exister sans un voile de pudeur. Si par malheure le voilà acculé face à la vérité de sentiment qu’ils ne pourraient révéler, alors il laissera bien souvent place à la violence de la chauve-souris, faisant de lui un mauvais père, et un amant dangereux.

Ainsi va notre pierrot aux deux visages. Le héros des opprimés, le bourreau des oppresseurs. Sans le savoir, le voilà obligé d’offrir sa vie à cette pièce infini qu’il ravive chaque nuit, et reprend chaque jour. Bien soit, si son sort en est ainsi scellé, alors autant que ce soit pour se battre jusqu’à son dernier souffle pour la dignité des plus faibles, des oubliés, des innocents de Gotham, qui voient en lui une faible lumière d’espoir, l’espoir qu’un jour le rideau se ferme, et qu’avec lui, prenne fin l’horreur et la folie, inconscient qu’ils sont que toute cette folie prend source dans la sienne…

Histoire

Le bruit d’un canon qui résonne dans la nuit, suivi très distinctement d’une chaîne qui se brise, laissant s’enfuir alors les perles qui sertissaient le cou de Martha Wayne. Voilà le corps de sa mère qui tombe, comme une poupée à qui on aurait coupé les fils, au côté de celui de son père, sous le bruit assourdissant des perles qui martèle le sol de Gotham, perdant leur nacre dans le sang corrompu de Thomas Wayne. Que reste-t-il, de cette fameuse nuit, hormis un enfant en larme, qui à jamais fut brisé et perdu, tel le collier aux perles disparus…

Malgré ses efforts, l’enfant n’en retrouva que si peu des perles de sa mère, après le drame de Crime Alley. Une, près des corps encore tièdes de ses parents, fut associé à Alfred, l’homme de confiance de sa famille, qui dans ses bras pris l’enfant devenu orphelin, assurant sa tutelle et son éducation, quand bien même il voyait l’ombre d’une vengeance insatiable se profiler… Quel autre choix eût-il, en voyant les ténèbres qui avaient dévorés le père commencé à engloutir le fils,  si ce n’est suivre dans sa folie justicière? Chaque nuit il assiste à cette vaste blague, l’encourage même parfois, et en réparer trop souvent les plaies laissé par quelques rôles tenaces, chacun masqué et nommé…  L’enfant sait, au fond de lui, qu’un jour viendra la nuit de trop, celle qui fera fuir le majordome, le père et l’ami, mais il ne peut l’accepter. Il ne veut la voir, l’assumer, alors il cache ses yeux, comme face au monstre caché sous son lit: s’il ne le voit pas, alors elle n’existe pas, et tout peut continuer, chaque nuit un peu plus sanglante que la précédente…

Une seconde perle fut retrouvé, quelques semaines après, quand il vint pour la première fois sur la scène du crime, déposant une bouquet de fleurs pour ses parents morts. Celle là, c’est à Lucius Fox qu’il l’associa, l’inventeur de la Wayne entreprise, donc la famille, proche de la Wayne, pouvait être dite amie. C’est lui qui en second fut au courant, quand vient à être créé le costume de la chauve-souris. Il le fallait, car qui d’autres que lui aurait su comment l’armée? Si Batman a une batcave, un batcostume, une batmobile et tous les autres gadgets affublé d’un “bat” c’est à lui qu’il le doit… Sans l’inventeur, la chauve-souris ne serait rien, et elle en est suffisamment consciente pour garder Lucius au plus proche de lui. Si la Wayne entreprise lui appartient, en son absence, Seul Lucius peut s’assoir dans le siège du président…

Plus tard, alors que les années étaient passé et que vint l’âge de porter le costume, il fit la rencontre d’un enfant assez hardi pour essayer de voler la batmobile. A lui, il associa aussi une perle, mais elle fut brisé, sali par quelqu’un dont nous parlerons après, patience… Jason Todd fut son premier Robin, son seul robin. A la fois fils et apprenti, Bruce et Batman essayèrent comme ils purent d’élever cet enfant indocile. Nombreux furent les échecs, les ratés et les mauvaises décisions, mais malgré tout, malgré lui, il essaya de faire de son mieux jusqu’à la fin, celle où le rouge gorge perdit ses ailes… Une tombe reste, désormais, marque de son incommensurable échec, dans le jardin Wayne, à côté de celles de ses parents. La cicatrice que sa perte ouvrit ne sut jamais se refermer, malgré toute la violence et les efforts que la chauve-sourit fit pour faire taire son coeur...

Tandis que les années passaient, et que ses capacités évoluaient, les perles furent de plus en plus nombreuses à être retrouvé, tout autour de Gotham, tandis que de nouveaux ennemis faisaient leur apparition. Chacun s’affublèrent d’un nom, et parfois même d’un costume, surtout après l’arrivé de Batman, il y a trois ans de cela. Parmis tout ceux qui le marquèrent, aucun ne l’esquintèrent autant que le Clown prince du crime : Joker. Faut-il encore le présenter? Il est sa némésis, son contraire et pourtant si complémentaire. Si au début leur rencontre ressembla à une mauvaise blague, il n’en fallut que quelques unes de plus pour que le jeu en devienne addictif pour le Joker et pour la chauve-souris, quand bien même elle refuse de se l’avouer...
A lui, Batman n’associa aucune perle, alors le clown su faire en sorte de marquer chacune d’elle amoureusement, douloureusement, pour ne jamais quitter l’esprit du chevalier noir. Tout ce qui touchait de près ou de loin à Batman devint vite sujet d'intérêt pour le Clown, comme s’il cherchait à faire disparaître toute distraction qui empêcherait les yeux de son chevalier de regarder autre chose que lui. Cette obsession couta cher: la vie du fils fut sacrifié sur l’autel de leur passion malsaine. C’est de sa main que mourut le rouge-gorge, et ce fut une perte lourde, trop lourde, tant et si bien que le Joker gagna : toute l’attention du Batman fut sur lui, et de ses mains couverte de son sang, le clown trepassa, un sourire fou et vainqueur accroché au visage.

“Ne jamais tuer”. Voilà la seule règle que Bruce s’était imposé en devenant Batman. Pour préserver son humanité avait-il dit, pour ne pas être semblable à ses ennemis, avait-il argumenté : il aurait dû se douter que le Joker serait le seul capable de lui faire briser sa promesse…

La mort du Joker et celle de Jason ne furent pas sans conséquence. Après eux, pendant plusieurs mois, Batman ne chercha plus de nouvelles perles pour sa collection. Non. A la place, c’est une spirale de violence et de mort qui l'engloutit, faisant disparaître de la scène la plupart de ses second rôles, qui ne le reconnurent plus sous tant de violence. Le costume d’humain fut oublié, et Gotham se mit à trembler à le voir ainsi en furie, tandis que les corps se mirent à tomber. La chauve-souris avait le coeur brisé, et face à cela, c’est tout gotham qui se tut, car à le voir pleurer sur le sang de ses ennemis, elle sut que la justice était tombé avec le corps du fils et de l’ennemi, ne laissant derrière eux que le bourreau pour les veiller. Que le vengeur pour les venger.

Gotham pleura avec lui, et ses ruelles se firent sanglante sous la cape de la chauve-souris. Batman avait changé, il s’était perdu, et malgré l’aide de ses proches, rien ne sembla capable de le ramener, jusqu’au jour où, quelques mois après le drame, Bruce découvrit que la tombe de Jason avait été pillé. Il n’eut aucun doute en voyant cela, tout enfoncé qu’il était dans sa folie, que le Joker avait survécu, et que c’était là le moyen qu’il avait trouvé pour l’en informer, en lui prenant une nouvelle fois quelque chose de cher, incapable de se rappeler que le Joker ignorait tout du lien entre Batman et la famille Wayne…

En cherchant la trace du Clown prince du crime, certain qu’il était désormais de sa survie, Bruce découvrit alors aux abord d’Arkham une nouvelle perle, qu’il associa à ce qu’il découvrit sous-terre : Indian Hills. Un endroit secret, financé par Feu Thomas Wayne pour les années à venir, et servant de laboratoire secret pour génie du mal. Il découvrit que le Joker y avait été amené, vivant, et non mort comme on lui avait certifié à l’hopital… Quelle furent les expériences qu’ils firent sur lui? Bruce n’en trouva aucune trace, mais désormais qu’il savait le Joker en vie, le batman se devait de le confronter, avant qu’il ne reprenne son role. N’est-ce pas évident? Cependant, aucune trace du Joker, ni ici, ni à Arkham. A la place, c’est un certain John Doe qu’il trouva, dont les cheveux vert et le pâle reflet lui arracha un frisson puissant, sans trop qu’il puisse dire s’il fut d’horreur ou d’impatience…
Créé par Jack
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Double-comptes : The Riddler, Dollmaker, Mischief, Lupara, Ace.
Messages : 28
Mar 3 Mar - 11:18

Tu es indéniablement ma révélation, la chauve-souris de mon cœur et de mes rêves les plus fous. Ta plume accorde tellement de profondeur au personnage que je n'ai pas fini de piailler de contentement. ♥ Merci pour cette délicieuse lecture !

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