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Gotham no man's land :: Garde à vue :: Casiers judiciaires :: Personnages prédéfinis
Prédéfinis du Forum
Gotham
poison runs through the streets
Gotham
Messages : 46
Ven 6 Mar - 20:55


La démence qui court qui court dans les rues sombres de la ville.

Personnages libres : 17/17


  • Mansy Koals (expérimentés) → Libre
  • Elliot Garryck (expérimentés)  → Libre
  • Evynne Hopkins (gothamites) → Libre
  • Karn Stormwell (gothamites) → Libre
  • Allen Hooper  (gothamites) → Libre
  • Evynne Hopkins (gothamites) → Libre
  • Mathis Chamberlain (gothamites) → Libre
  • Kenneth Mcleod  (pègre) → Libre
  • Hayden Brett (gothamites) → Libre
  • Adrian Callaghan (pègre) → Libre
  • Raphaëlle Allegre  (pègre) → Libre
  • Athenaia Mordoh (gothamites) → Libre
  • Allister Drake  (aliénés) → Libre
  • Jeremiah Iliev (aliénés) → Libre
  • Magnus Hohenhoff (justiciers) → Libre
  • Deliah Templeton (justiciers)  → Libre
  • Henry Spleens (gothamites) → Libre


Gotham
poison runs through the streets
Gotham
Messages : 46
Ven 6 Mar - 21:10

Mandy Koals
Feat Malicia.

Folie à deux.

Histoire
Pré-expérimentation :
Avant d’être patiente à Arkham, Mandy était le plus souvent chez elle, les volets à peine entre-ouverts pour surveiller sans être vue. Assise sur son matelas à même le sol elle surveillait ce qui se passait à la télé et dans les journaux qu’elle recevait à sa porte chaque matin. Elle ne niait pas le fait qu’ils auraient pu échanger les vrais journaux contre des copies modifiées pour lui faire croire que tout allait bien mais c’est pour cela qu’elle ne croyait rien de ce qui y était marqué. A la fenêtre, elle le voyait bien ils étaient tous dans le coup.

Sa vie prit une tournure inattendue quand elle le rencontra. Cela faisait bien longtemps qu’elle n’avait plus rien à manger chez elle car son livreur habituel avait été remplacé par l’un des leurs. Elle le voyait bien, elle le sentait même. Elle n’avait plus jamais fait appel à lui. Mais affamée et incapable de sortir dehors un jour elle se décida à téléphoner à un autre livreur pour obtenir un peu de nourriture, espérant qu’il ne fasse pas partie des leurs. De toute façon dans le cas contraire elle ne lui ouvrirait pas. Quand on sonna à la porte elle s’y dirigea à pas de loup, la démarche hasardeuse et regarda par le judas. Le livreur… Elle renifla l’air mais ne sentit aucune trace de sa corruption, alors elle ouvrit avec méfiance. Elle le vit tout de suite, il n’était pas l’un des leurs. Peut être le dernier.

Son nom : Elliot. Alors elle le rappela, encore et encore, et quand il avait une pause elle lui parlait de tout ces gens remplacés dans leur sommeil, maintenant leurs ennemis. Au début il ne la croyait pas.  Mais petit à petit alors qu’ils s’aimaient de plus en plus, Elliot prit l’ampleur de la situation. Il quitta son travail et la rejoignit dans son appartement pour rester en sécurité comme elle le lui demandait.

Ils décidèrent ensemble de sauver l’humanité et montèrent un plan pour d’abord connaître leur ennemi. Elliot et elle choisirent d’en faire venir un et de l’étudier. Ils appelèrent alors un livreur de pizza ; un des leurs. Ils l’attrapèrent et l’enfermèrent chez eux ; bâillonné sauf quand ils lui posaient des questions. Ils partirent du principe que ces créatures n’avaient pas besoin de manger et ne faisaient que mimer le comportement humain ; ils eurent tord. Au moins ils purent le disséquer. Mandy s’en occupa ; Elliot étant trop fragile pour ça. Seulement incapable de sortir le corps sans les croiser eux les amoureux durent l’entreposer dans le placard. Ils l’apprirent visiblement car on vint les interroger et en découvrant le corps on les emprisonna. On les déclara fous ; trouble délirant induit. Mais elle le savait, Elliot et elle en savaient trop, on les enfermait pour les faire taire.

Post-expérimentation : Séparée d’Elliot, Mandy subit toutes sortes d’expérimentations qui ne semblèrent rien changer chez elle. Un homme au lunettes rondes lui expliqua qu’il essayait de créer chez elle ce syndrome de combustion spontanée du corps tant fantasmé par les émissions sensationnalistes mais que comme ça ne fonctionnait pas il allait essayer sur son amant, son précieux Elliot. Pour gérer son hystérie elle était le plus souvent sédatée et en camisole de force.
Quand elle entra dans le bus, elle vit l’amour de sa vie et alla le retrouver. Quand elle lui prit la main leurs deux corps s’embrasèrent comme des torches, créant la panique autour d’eux et quand ils se lâchèrent les flammes s’éteignirent paresseusement, les laissant indemnes.
Quand ils purent descendre, elle quitta le bus avec son amour et se dirigea vers la ville.

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Messages : 46
Ven 6 Mar - 21:10

Elliot Garryck
Feat Gambit.

Folie à Deux.

Histoire
Pré-expérimentation :
Elliot est issu d’une famille modeste et se trouve être le quatrième et dernier frère de la maisonnée. Tout le monde autour de lui a toujours été trop occupé pour l’écouter. Il arrêta ses études au collège après des années laborieuses et commença à travailler tout de suite après. Il ne trouva jamais de métier stable et eu des démêlés avec la justice à trop faire confiance aux mauvaises personnes et à se laisser utiliser sans mauvaises intentions dans des affaires relevant de délinquances et trafics.
Il enchaîna les petits boulots sans prétention, habitant dans un petit 6m²  impropre à la location d’ordinaire le tout pour un loyer crevant le plafond. Très solitaire, il essayait d’éviter les mauvaises rencontres. Livreur pour une grande surface il rencontra une drôle de femme qui devint une cliente régulière. Curieuse et casanière petit à petit elle lui confia des histoires complètements folles sur le monde et un grand remplacement des humains par une autre espèce polymorphe. Malgré tout il resta son ami et alla souvent lui parler, cet étrange brin de femme, dépaysante.

Il s’y attacha et plus il était proche d’elle, plus il allait lui rendre visite plus il voyait ce qu’elle craignait du monde. Plus il sentait cette lourdeur dans l’air et cette impression que rien n’était réel, tout étai si faux et si feint. A commencé par son patron. Elliot avait l’impression qu’il avait changé depuis quelques temps, qu’il était devenu plus plastique. Mandy lui dit qu’il avait surement été remplacé. Il quitta son travail et resta avec elle dans son appartement, prenant conscience de l’ampleur du phénomène. Ils décidèrent ensemble de sauver l’humanité et montèrent un plan pour d’abord connaître leur ennemi. Elliot et elle choisirent d’en faire venir un et de l’étudier. Ils appelèrent alors un livreur de pizza ; un de leurs. Ils l’attrapèrent et l’enfermèrent chez eux ; bâillonné sauf quand ils lui posaient des questions. Ils partirent du principe que ces créatures n’avaient pas besoin de manger et ne faisaient que mimer le comportement humain ; ils eurent tort.

Au moins ils purent le disséquer. N’en ayant pas le courage, Elliot laissa Mandy le faire, elle qui était si forte. Il écouta Mandy et laissa les morceaux dans la penderie, n’ayant nulle part où les mettre. Mais un jour, la police débarqua et attrapa sa compagne. Elliot hurla mais on l’emmena également. On le diagnostiqua fou comme son aimée et ayant été entraîné dans une vision délirante par sa compagne. Ils lui arrachèrent sa compagnie et le mirent dans une cellule blanche et froide.

Post-expérimentation : On lui fit subir de nombreuses opérations qui ne semblèrent mener à rien. Un homme aux lunettes rondes lui expliqua qu’il essayait de créer chez lui ce syndrome de combustion spontanée du corps tant fantasmé par les émissions sensationnalistes mais que comme ça ne fonctionnait pas il allait essayer sur son amante, sa précieuse Mandy.
Assis dans le bus qui allait les évacuer, il évitait de rester trop proche des gens, méfiant. Quand Mandy entra dans le bus, il retrouva l’amour de sa vie et lui prit la main. Quand elle lui prit la main à son tour leurs deux corps s’embrasèrent comme des torches, créant la panique autour d’eux et quand ils se lâchèrent les flammes s’éteignirent paresseusement, les laissant indemnes.


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Messages : 46
Ven 6 Mar - 21:14

Hopkins Evynne
Feat. OC (négociable)

Histoire :
Evynne, surnomée Evy pour les intimes, est une jeune femme pleine de vie et d'initiative. Bercée depuis l'enfance dans les contes de fée et les fables par sa mère, Evy a fondé une tour d'ivoire protectrice au cœur de son jardin des merveilles. Une réalité fantasmée qui la protège. Sa vie n'a effectivement pas été simple : un père trop tôt décédé, une mère malade de longue date qui ne reçoit pas de soins adéquats faute de moyens financiers. Malgré cela, la jeune femme arbore toujours un sourire lumineux. Est-ce qu'elle souffre ? Oui. Mais, selon elle, moins que sa mère qu'elle ne veut pas accabler davantage. L'aider est sa priorité absolue. Pugnace Evy est de celles qui regardent la difficulté en face sans en démordre, tout en savourant chaque infime moment de bonheur arraché. La jeune femme est passionnée et créative - elle s'offre à corps perdu à ses mondes imaginaires qui la bercent encore aujourd'hui la nuit. Ses rêves sont les seuls moment où elle peut se permettre de penser à elle-même. Les jeux-vidéos sont un également un exutoire.
Face aux difficultés économiques de sa famille liées à la maladie qui affecte désormais trop sa mère pour lui permettre de travailler, Evy a décidé d'arrêter ses études (bien qu'elle préfère le terme "suspendre" sans vraiment y croire, pour ne pas donner l'impression d'un sacrifice). Elle travaille ci et là, sans parvenir à trouver quelque chose de décent. Sa passion de l'informatique est un atout - elle y excelle d'ailleurs en autodidacte. Son curriculum vitae officieux est tapissé de quelques actes de hacking qui pourraient la mettre en pénible situation si on remontait jusqu'à elle. Trop audacieuse et un peu trop talentueuse, elle pourrait jouer avec le feu de trop près.
Evy est une femme franche, affirmée et avec des idéaux chevillés au cœur. Elle ne mâche pas ses mots et défend certains sujets avec grande vigueur. La cause de l'égalité hommes/femmes est d'ailleurs un de ces sujets sur lesquels elle ne transige pas. C'est encore une relation jeune qui l'unit à Deliah mais c'est également un bouclier contre ses moments les plus sombres. Les deux femmes se sont rencontrées durant une conférence il y a quelques mois, un pur hasard. Deliah lui permet d'être  elle-même, grande première, de poser pour quelques instants le costume du devoir. La policière est forte tout comme elle, n'a pas eu une vie rose tout comme elle. Elles peuvent se comprendre et s'affranchir ensemble de leurs barrières. Même si le chemin n'est pas simple.

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Messages : 46
Ven 6 Mar - 21:14

Karn Stormwell
Feat Luna Lovegood. (négociable)

La douce cartomancienne..

Histoire :
Karn est une aspirante diseuse de bonne aventure et cartomancienne à l’interstice des ruelles sombres. Enfant élevée par la rue la demoiselle apprit à subsister avec peu. Elle est pour autant restée une douce rêveuse, une bonne âme qui invective les gens sur son chemin lorsqu’elle ressent un sombre présage au-dessus de leurs têtes – en oubliant souvent de réclamer une pièce. La jeune fille est loufoque, elle peut durant des heures expliquer à qui veut bien l’entendre la mythologie façonnée par son esprit. Karn croit dur comme fer au surnaturel mais selon sa définition toute personnelle du terme et selon des rituels enfantins inventés par ses soins, répondant à sa seule logique. Elle puise souvent dans la mythologie Nordique dont elle a eu très jeune un vague écho, ses parents étant Norvégiens d’origine. Pour autant elle n’impose ses croyances à personne et est toujours curieuse d’apprendre des autres – elle qui n’a jamais été scolarisée et qui ne sait ni lire ni écrire. Elle n’a pas beaucoup d’amis dans la rue, relativement exclue. Depuis un certain temps elle arpente pourtant les pavés grisâtres de Gotham accompagnée d’une bande de jeunes gens de son âge. D’un commun accord ces derniers bricolent des numéros sensationnalistes afin de braquer l’attention des passants sur la divination incohérente de leur amie. Jeux de lumière chancelants, tentatives multiples et variées pour effrayer, l’idée peu dissimulée est de parvenir à détrousser quelques infortunés.
Au détour d'une soirée quelconque Karn fit la connaissance d'Allen qui semblait particulièrement hagard, perdu. Elle entreprit de lui parler en lançant la discussion sur un sujet totalement décalé - comme ça, au hasard. Elle n'aurait pas eu le cœur à le laisser - elle ne savait que trop bien ce qu'était la solitude face à la terreur, or il semblait terrifié. La soirée était délicate pour le jeune homme confronté aux répercussions de son attirance envers l'abyme de Gotham, à la lisière d'amorcer une décente vers les enfers de la ville. Étrangement les mots si étranges de cette fille si étrange désamorcèrent son implosion. Depuis ils se voient régulièrement afin d'apaiser leurs solitudes.

Gotham
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Gotham
Messages : 46
Ven 6 Mar - 21:14

Allen Hooper
Feat Cole (Dragon Age). (négociable)

Le garçon doré..

Histoire :
Allen Hooper était un étudiant promis, sur le papier, à un éclatant avenir. Issu d’une famille possédant l'une des seules usines métallurgiques de Gotham, son enfance s’écoula à l’abris du besoin matériel. La pression parentale quant à son devenir s’exerça pour autant très tôt : hors de question d’envisager un fils Hooper loin du succès. Allen n’était pas foncièrement de nature ambitieuse alors il suivit sans conviction le sentier pavé par les exigences de ses parents – y gagnant une certaine suffisance vis-à-vis des autres. Sa famille présentait cérémonieusement ses lettres de noblesse devant le tout Gotham, ainsi cette vérité mondaine lui monta à la tête. D’autant plus qu’il vivait en vase clos face à l’interdiction de sortir ou de trop côtoyer d’autres personnes. L’amour était prémédité, ritualisé, froid et sans consistance au cœur de sa famille. Il revenait uniquement de préserver l’image médiatisée d’une petite famille parfaite et soudée.
Allen était un élève brillant et assidu puisque c’est ce que l’on attendait de lui. Tout autant qu’il fut un garçon prétentieux et distant puisque personne n’attendait de lui qu’il soit un être social. Cela ne dura pourtant qu’un temps. Les choses ne se superposaient pas assez bien à son goût. Tout était trop factice, trop loin de lui. La fin d’adolescence lui laissa un goût de cendres en bouche à force de ne profiter de rien, piégé dans sa bulle dorée et bien-pensante. Pourquoi lui interdire de sortir à ce point ? La rébellion courrait sous sa peau, violente et enfiévrée. La gâchette fut actionnée un soir alors qu’il regardait la télévision seul dans sa chambre. Il vit la délivrance, la folie débridée, les Maniax. Un éclat de rire le traversa malgré lui. A partir de là il s’intéressa beaucoup trop à la folie sinueuse qui alimente Gotham. En détournant la vigilance parentale il s’évada de plus en plus le soir, souvent pour rejoindre d’autres sympathisants aux Maniax en boîte de nuit.
Le revers de son insubordination l’attendait au tournant. Une nuit alors qu’il rentrait par la fenêtre, éméché, son père l’attendait dans sa chambre. Allen ne voudra jamais parler de ce qui s’est passé, au matin il arborait un visage tuméfié adjoint à un regard vide d’expression. Ne pouvant pas traiter l’information il s’extirpa violemment de sa cage pour rejoindre la rue. C’est ce soir-là qu’il fit la rencontre d’une bouffée d’air frais : Karn. Depuis il ne peut plus s’empêcher de vouloir la revoir même si tout les oppose.

Gotham
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Gotham
Messages : 46
Ven 6 Mar - 21:15

Mathis Chamberlain
Feat Harry Potter (version blvnk). (négociable)

L'artiste maudit.

Histoire :
Mathis est un artiste méconnu. Un peintre au réel déstructuré. Son imagerie traverse un prisme onirique et déformant, tout en se mêlant à un arrière-fond figuratif. Il y a quelque chose d’instinctif dans son œuvre – comme un message qui se fait comprendre de l’émotion et pas de la raison.
Mathis est un homme cloisonné derrière d’épais murs protecteurs. Hypersensible, le monde est un tumulte corrosif dissolvant ses défenses. Un équilibre précaire dont il prend conscience avec amertume. Les sentiments, à fortiori les plus incandescents, laissent une trace indélébile et l’indifférence n’est pas un luxe à sa portée. Les mots sont des armes dont il connaît trop intimement le sens pour parvenir à en user immodérément, aussi il parle peu et soupèse chacune de ses interventions. Il ne s’impose pas un parler calibré vers le beau et éprouve une certaine méfiance à l’égard de ceux qui enrobent leurs paroles dans la soie. La dissimulation peut être dangereuse. La manipulation le révulse.
Mathis est un homme usé par ses expérimentations assourdissantes, quotidiennes, du social. Il ne trouve pas la paix en compagnie d’autres humains. Il ne se reconnaît pas dans l’organisation polie, codifiée, calculée et hiérarchisée du monde. Tout cela lui paraît insensé – aussi il vit seul, à la marge de cet agglomérat bouillonnant d’insécurités. Il peut s’avérer mordant pour couper court à une conversation non désirée – une conversation qui pourrait trop lui coûter. Il fuit autant que possible les contacts directs.
Mathis souhaita endormir la cacophonie qui l’envahissait en permanence. Il voulait trouver de quoi s’anesthésier –  l’alcool fut une malheureuse solution.
Il passa par une période sombre alimentée par une mémoire défectueuse. L’art l’en extirpa lorsque finalement le succès vint frapper à sa porte par l’intermédiaire d’une figure connue de la ville qui fit la promotion de son talent. Il gagna assez pour pouvoir s’éloigner du centre-ville de Gotham et loger dans un endroit plus calme, se trouver davantage seul avec ses pensées. Il fait aujourd’hui les frais d’une célébrité très relative et concilie relativement avec en ne sortant que très peu.

Anton Schott : Mécène. Méfiance.
 
Allister Drake : Mathis pourrait être une cible.
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Gotham
Messages : 46
Ven 6 Mar - 21:15

Kenneth Macleod
Feat Crowley. (négociable)

It's showtime.

Histoire :
Kenneth est issu d’une famille écossaise ayant émigré aux Usa à la recherche d’un avenir meilleur. Son père était un modeste tailleur, relativement absent, tandis que sa mère exerça une ferme prise sur son éducation. Cette dernière n’eut pas la vie facile aussi elle décida d’ériger un mur entre elle et le sentimentalisme – ce qui se traduisit dans l’éducation de son garçon dont la naissance ne fut, d’ailleurs, pas désirée. Très tournée vers le désir d’élévation sociale, sa mère vécu paradoxalement une vie par procuration au travers du prisme de Kenneth qu’elle voulait voir culminer en haut de l’affiche – compensation face à l’insatisfaction chevillée à son propre destin. Kenneth entretient encore aujourd’hui une relation houleuse avec cette mère autoritaire, bien que sa réussite actuelle résulte en partie d’une volonté de convenir à ses attentes.
Kenneth est un homme qui a pourtant pris sa complète indépendance depuis longtemps. Il est une figure connue de Gotham qui séduit certains et qui en révulse d’autres. Politicien irrévérencieux, l’homme a fait du scandale contrôlé sa marque de fabrique. Bon orateur, il alterne avec brio entre charme et grossièreté afin de s’offrir régulièrement la tête d’affiche. Tapageur et sulfureux, il sait pourtant se draper de respectabilité afin de toucher un large horizon de sympathisants – il se proclame franc et répudie la langue de bois. En réalité il est un excellent businessman qui garde un œil acéré sur la ville jusque dans ces cercles les plus souterrains grâce à un bon réseau d’interconnaissances. Ambitieux, il a récemment confirmé sa candidature à la mairie de Gotham et rencontre une opinion plutôt favorable. Malgré ses frasques, son sérieux maquillé d’humour représente un vent de fraîcheur pour une ville ébranlée par la violence. Ne nous leurrons pas, Kenneth a plus d’une carte dans sa manche. Aussi il n’est pas étranger aux mises en scène qui peuvent tourner à son avantage – un braquage peut s’organiser s’il y a quelque chose à en tirer. S’il peut donner aux citoyens l’illusion d’une réponse ferme et juste à la criminalité. Foncièrement, il aime cette ville tout en sachant faire le mal pour son propre bien. D’ailleurs, le mal il le fait très bien.

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Messages : 46
Ven 6 Mar - 21:15

Hayden Brett
Feat David Tennant. (négociable)

Celui qui voulait être un sauveur.

Histoire :
Hayden est un homme particulièrement ingénieux et polyvalent– aptitudes qui lui taillent une place de choix dans la ville ainsi que dans la vie de nombreuses personnes auprès desquelles il intervient. Bienveillant à l’égard des âmes esseulées, ses méthodes sortent pourtant de la légalité et ne répondent qu’à son échelle de valeurs personnelle. Autrefois étudiant en médecine, brillant, il ne poursuivit pour autant pas son cursus jusqu’à l’obtention du diplôme, en bon électron libre qu’il est. Du moins, il raconte – sous fond d’un sourire enthousiaste - avoir été trop intenable pour la scolarité. C’est en réalité un traumatisme qui le poussa au repli, à la fuite loin du quotidien trop chargé en souvenirs, durant quelques années.
Il officie aujourd’hui en tant que médecin clandestin et sa clientèle recouvre un large panel d’intéressés, du plus illustre inconnu en mal de moyens aux membres de la Pègre blessés lors d’opérations sensibles et ne pouvant se permettre de rejoindre un hôpital conventionnel. Ses contacts avec le milieu du banditisme s’étoffèrent avec le temps, confiance gagnée puisque les lèvres d’Hayden restent irrémédiablement scellées dans le secret médical officieux. Ces relations douteuses n’ébranlent pas sa morale – ce qui l’intéresse avant tout c’est d’apporter des soins indépendamment du statut de la personne concernée. Il côtoie une vision très peu manichéenne du monde.  Pour autant la mafia dirigée par Adrian Callaghan est celle qui fédère aujourd’hui ses activités et la plupart de ses actes médicaux se déroulent sous sa juridiction. Dans cette ville personne ne reste éternellement, ou totalement, non affilié et cela Hayden s’en accommode relativement puisque cela lui accorde en retour une certaine légitimité d’exercice. Cependant il lui arrive encore de répondre présent en dehors de ce cercle délimité. Si Brett est tant versé dans l’aide à la personne ce n’est pas uniquement par altruisme – il tente, très consciemment, de se racheter. De dissoudre une culpabilité qui s’insinue trop souvent dans ses pensées. L’histoire remonte pourtant à son adolescence. C’est une histoire d’inaction qu’il associerait avec mordant à de la lâcheté. Le père de son ami d’enfance, gérant d’une supérette, s’est trouvé menacé d’une arme devant ses yeux. L’homme fut abattu lorsque la situation dégénéra – situation qui se joua en marge de lui-même, lui qui demeura cimenté sur place par une peur dévorante. Il est souvent visité par le cauchemar de la chute du corps désarticulé, dépossédé de sa vie des suites de son inaction.
L’ami d’enfance en question, Henry Spleens, intégra la Milice peu de temps après. Il en revint perdu et esseulé, débordant d’une fureur désespérée. Henry était durant tout ce temps sa plus grande frayeur : comment lui faire face après ce qu’il avait fait à sa famille ? Cependant, confronté à la perdition de l’autre homme Hayden estime qu’il doit intervenir avant que son ami ne se perde totalement. Avant que le point de non-retour ne soit dépassé. La tâche sera ardue, Henry est devenu sanguinaire et instable.

Henry Spleens : Ami d'enfance.
Gotham
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Gotham
Messages : 46
Ven 6 Mar - 21:23

Adrian Callaghan
Feat. James Mc Avoy.

Le nouveau Roi de la pègre.
Histoire :
Adrian Callaghan ne fut, il n'y a pas encore si longtemps qu'un sous fifre comme tant d'autres ayant déjà foulé les pavés de Gotham. C’était cinq ans auparavant qu’il avait fait son premier pas dans le monde de la pègre en répondant à une annonce circulant au sein des ruelles étroites de la ville. Ambitieux et plein d’enthousiaste il vit cette proposition comme un moyen d’entrer dans le seul milieu vraiment influent de Gotham sans commencer en tenant le parapluie d’un chef de gang trop confiant. Il se rendit donc au Fish Mooney’s qui faisait là ses grands débuts dans la cour des grands et monta sur scène pour chanter comme son le contrat le stipulait. Officiellement, le Fish Mooney’s se mettait à la page, et lassé des représentations brèves d’artistes tous plus oubliables que le précédent, recherchait une nouvelle tête d’affiche stable et capable de rehausser le niveau. Officieusement, la gérante cherchait un jeune homme à la voix suave pour retenir l’attention d’Alexandro Flores, plus gros importateur d’armes à Gotham et connu pour écumer les cabarets et les clubs ; amateur de musiques et de chanteurs.
Rien qui n’écaillerait la fierté disproportionnée de Callaghan, juste une prestation très maîtrisée et un regard appuyé sur le poisson à ferrer tous les soirs, de quoi permettre à Fish Mooney de l’avoir parmi ses clients réguliers et de peut-être avoir une petite longueur d’avance sur la concurrence. Il resta sur scène deux mois complets, au centre de multiples intrigues sans en avoir l’air, fredonnant du bout des lèvres mais quand Flores fut retrouvé noyé dans une station d’épuration il fut renvoyé sans sommation, la chef de gang ayant toujours trouvé sa musique trop moderne à son goût.
Mais il avait bien appris sa leçon, il alla trouver la concurrence avec ses nouvelles connaissances, sachant se faire indispensable, montant discrètement sans que personne ne le remarque. Il assista à la chute de Fish Mooney, à l’ascension du pingouin et quand le réseau de son chef Don Maroni s’écroula il épura les rangs et réduisit tout l’héritage de cet homme en cendres pour rebâtir son propre réseau. Le réseau de Callaghan profita de la chute de tous les grands gangs de Gotham et de la pègre pour se nourrir de la désorganisation dans les rues et grandir en proposant de reprendre le flambeau. Il reprit également l’ancien Mooney’s, plus fraîchement nommé le Oswald’s pour en faire The Lair of Faust plus souvent appelé The Lair. Adrian suivait un code d’honneur très strict et garda des contacts distants mais courtois avec la police qui ne pouvait rien contre lui. Il eut même des contacts précieux en son sein. Il lia une relation de profond respect avec l’inspecteur Magnus Hohenhoff qui appréciait ses méthodes et la baisse de criminalité qui suivit son règne sur la pègre de Gotham.
Malheureusement il y a tout juste 10 mois alors qu’il était en plein réaménagement du club les choses lui échappèrent. Trop concentré sur l’ouverture prochaine de son club qui était censé représenter sa réussite totale il ne surveilla pas suffisamment les événements de la rue.  Tous ces jeunes s’auto-proclamant Maniax depuis près d’un an maintenant étaient de plus en plus violents et incontrôlables et depuis quelques temps mettaient à mal la patience des membres de son gang. Quand ils attaquèrent un des entrepôts du gang de Callaghan faisant plusieurs morts par jets d’engins explosifs les plus jeunes sans généraux poursuivirent les terroristes d’un nouveau genre en voiture et quand ils les eurent enfin en vue, ils firent fi du chapiteau et du carrousel tournant devant leurs yeux, ouvrant le feu en pleine foule civile, alors que les Maniax n’ayant plus rien à perdre firent exploser le plus de grenades possible dans le périmètre.
Depuis Callaghan avait perdu de sa crédibilité au sein de la ville et, bien qu’étant toujours un des hommes les plus puissants de la ville, il luttait pour retrouver sa gloire passée. Il ne pouvait plus compter sur l’aide de la police et surtout sur celle de son ami, Magnus, qui avait perdu sa fille unique dans la fusillade. Il était maintenant seul et peu importe à quel point il essayait de redorer son image et de retrouver de bons rapports avec le fantôme qu’était devenu son collaborateur des forces de l’ordre, il était perçu comme fautif et criminel.

Magnus Hoehenoff : ancien ami, essaie de recoller les morceaux.
Gotham
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Gotham
Messages : 46
Ven 6 Mar - 21:24

Raphaelle Allegre
Feat Shepard (Mass effect).

The Mistress.


Histoire
Madame Raphaëlle est une sommité dans le monde du meurtre à pourvoir. Maniérée et à cheval sur le protocole, dissonante aux joies cruelles, la lady culmine à la tête d'une organisation de mercenaires. Main d'acier dans un gant de velours cette dernière n'a aucun mal à assurer la fiabilité de son petit personnel. Dans le milieu la femme tournoie à son aise, extravagante drapée dans ses robes d'un autre siècle mais d'une efficacité aiguisée. Cruelle et certainement à la frontière du sadisme, Madame Raphaëlle ne rechigne pas à elle-même se salir les mains dans l'exécution - mais, attention, elle demeure toujours dansante, polie et théâtrale dans l'horreur. Si elle n'hésite pas à accomplir la basse besogne c'est également pour fidéliser ses hommes. C'est une reine de l'auto-promotion et de l'entertainment qui accorde beaucoup d'importance à la mise en scène. Son organisation est une "famille" au sens de la doctrine qu'elle diffuse. Un code de l'honneur intransigeant y circule.
Sur le catalogue du meurtre la dame est référencée sous le pseudonyme de "The Mistress" jouant joliment de son penchant revendiqué pour le contrôle.
Elle est un paradoxe redoutable. La démence s'éveille en elle de manière, en réalité, très calculée. Sa cruauté ne s'exprime pas hors de certaines situations - bornées par l'utile. Madame Alegre n'use de la violence que lorsque cela a un impact et sait tout à fait concilier son agenda en fonction du calendrier mondain de la pègre. C'est précisément pour cette raison qu'elle cohabite avec les autres groupes criminels de Gotham, échanges en bonne intelligence. Tous la savent assez redoutable pour ne pas décevoir mais assez respectueuse de l'ordre des choses pour ne pas se brûler les ailes. L'équilibre est là tant que son organisation, basée sur une autorité charismatique, est nécessaire. Mais n'est-ce pas un jeu dangeureux ?

Gotham
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Gotham
Messages : 46
Ven 6 Mar - 21:25

Athenaïa Mordoh
Feat. Dita Von Teese (négociable)

Déesse Guerrière
Histoire :
Athenaïa n’est pas son véritable nom mais un pseudonyme emprunté à la divinité Athéna. Cette jeune femme est d’un charme qui auréole son passage, inaccessible icône au regard qui couve et envoûte – compréhensive mais glacée. Dans la vie courante il s’agit d’un professeur de renom à l’université de Gotham. Une personne particulièrement cultivée qui dévore ouvrage sur ouvrage, affamée de connaissance. Le revers plus trépidant de sa vie se dessine au travers de ses projets ; persuadée d’être une incarnation adéquate pour la Déesse Grecque cette dernière voudrait faire de Gotham son Olympe purifiée, exaltée. Pour cela, elle travaille depuis longtemps sur le prototype d’une arme chargée électriquement. La foudre de Zeus. Est-elle folle ? La question demeure épineuse. Athenaïa nourrit une obsession depuis l’enfance pour la mythologie, monde fantasmé dans lequel elle trouve un sens plus fort que dans la Gotham léchée par le crime, une obsession aussi envers l’idée même de foi qu’elle révère. La foi est selon elle ce qui manque à ce monde désenchanté. A un monde qui a perdu son âme dans la sur-rationalisation et l’utilitarisme qui déshumanise les êtres. Sa définition de la foi n’embrasse pas réellement le dogme mais davantage ce qu’elle nomme croyance du cœur. L’attraction envers la magie, envers quelque chose de plus grand que soi. Pour autant elle ne se pensait pas réellement l’incarnation d’une déesse mythique jusqu’à récemment. Elle se voyait davantage comme une concurrente adéquate pour endosser un tel symbole pour le bien commun. Aujourd’hui tout est beaucoup plus flou au tournant d’une rencontre fâcheuse : Hugo Strange qui la conforta dans son analyse jusqu’à la lisière de la raison. Elle fit d’ailleurs la connaissance de Strange dans de très mauvaises conditions : sa sœur venait d’être internée. Le médecin s’arrêta immédiatement sur le prénom de la brune, intrigué, puis conscient d’avoir accès à une brèche intéressante il s’y engouffra. Athenaïa n’est pas femme à se laisser manipuler mais les méthodes de Strange peuvent s’avérer destructrices.


Hugo Strange: Méfiance.
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Ven 6 Mar - 21:27

Allister Drake
Feat Cillian Murphy. (négociable)

Le juge..
Histoire :
Allister était, d’après ce qu’il donnait à voir, un homme doux et réservé. Un voisin idéal ainsi qu’un ami avisé. Une situation professionnelle respectable, une vie sociale juste assez fournie pour être exemplaire. D’apparence avenant et accessible cet aperçu n’était pour autant qu’un visuel déformé par les soins appliqués à son image. Cet homme aime la vie ainsi que les êtres qui y fourmillent – jusqu’à l’excès. Prêt à s’immiscer dans l’intimité de ceux qu’il croise afin de l’observer de l’intérieur, d’administrer son jugement, Allister se découvre un devoir. Le devoir d’instruire, de répandre son appréciation de la vie. Selon lui, la vie doit se respecter et s’appréhender d’un point de vue actif sans céder à la passivité. Il commence par approcher, animé par ce qu’il considère les intentions d’un sauveur, les âmes esseulées dans son sillage. Il forme des groupes de parole. Il y distille sa pensée dogmatique tout en se heurtant à la réalité de l’épuisement des êtres meurtris, dépossédés de leur volonté de vivre. L’idée d’une survie mécanique revient souvent.
Les rouages du désastre s’actionnent peu à peu dans son esprit. Si la valeur d’une vie s’observe à l’aune de la mort, si la reprise en main de son destin doit passer par la violente perspective de tout perdre alors il tient sa solution.
Dans l’ombre il organise des jeux macabres durant lesquels des individus, sélectionnés par ses soins pour ne plus vouloir vivre, sont soumis à l’imminence de leur décès. A moins qu’ils parviennent à s’extraire du guêpier au prix inévitable d’un sacrifice. Quel qu’il soit. Allister rivalise de cruauté, convaincu d’administrer une leçon humaniste.
Ses crimes durent quelques années jusqu’à ce que l’inspecteur Magnus Hohenhoff n’y mette fin en bénéficiant d’informations distillées dans la Pègre – informations transmises et synthétisées par Adrian Callaghan.
Ainsi, Allister se retrouve interné à Arkham. Prisonnier modèle, il commençait à tisser sa toile d’influence dans ce monde blanc et pavé de folie. Jusqu’à ce qu’Arkham soit déserté et qu’il n’en profite pour user de ces mêmes sympathies pour regagner la liberté.

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Ven 6 Mar - 21:27

Jeremiah Iliev
Feat Castiel. (négociable)

Messager de Dieu..

Histoire :
Jeremiah est un ancien patient d’Arkham admis à cause des voix entrelacées à son esprit. Les images télévisuelles, le crime omniprésent, le sentiment d’impuissance trop familier : ce maelstrom indigeste le consuma et il y perdit la notion du réel. Persuadé d’être en contact avec Dieu il entreprit de répandre la justice en son nom. Ses actions trouvaient des déclinaisons antithétiques et confuses, de l’acte le plus altruiste au plus vindicatif. Il fut interné pour avoir représenté un danger pour les autres ainsi que pour lui-même des suites d’une altercation avec un homme trop entreprenant envers une malheureuse. Hugo Strange explora la piste de la culpabilité : selon lui, Jeremiah avait fait un vœu de pénitence irraisonné en réponse à l’incapacité de changer les choses qu’il ressentait. En conséquence, il s’offrait corps et âme à une cause qui lui semblait éminemment juste au sein d’un monde injuste, afin que tout soit plus acceptable. Plus logique. La thérapie s’axa sur la confiance que Jeremiah plaçait en ses actes. Selon le discours officiel de Strange, si le jeune homme prenait conscience qu’il avait le pouvoir d’influencer le cours des évènements alors il ne s’en remettrait plus à une autorité divine et supérieure. En réalité le docteur était davantage curieux de ce qu’il adviendrait s’il parvenait à débrider les actions de Jeremiah, s’il insinuait dans sa tête l’idée selon laquelle il était ce que Gotham attendait. Ce dont Gotham avait besoin. Qu’il avait un réel pouvoir d’action. C’est en suivant cette même curiosité que le psychiatre lui fit remettre, comme un diplôme, le certificat confirmant sa bonne santé mentale. Jeremiah fut relaxé. Aujourd’hui l’homme est pourtant toujours aussi confus – les voix ne l’abandonnent pas même s’il tente désespérément de les fuir pour retourner à une vie qu’on lui présente comme normale. Il n’est pas certain de ce que l’on attend de lui et le sentiment, entretenu tacitement par Strange, d’être l’élu qui devra châtier la corruption est une pensée fiévreuse, entêtante. Pensée alimentée par des hallucinations visuelles et auditives apparues depuis sa sortie d’Arkham – sa thérapie médicamenteuse n’est pas à disculper pour cela.

Hugo Strange : Guide.
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Ven 6 Mar - 21:28

Magnus Hohenhoff
Feat. Michael Fassbender. (négociable)


Histoire :
Son histoire personnelle est tapissée de coups du destin. Jeune homme il rencontre celle qui fera basculer son cœur : Erika. Leur relation se construit sur les bases d’une amitié inconditionnelle. Erika est atteinte de troubles, dont une bipolarité qui affecte sensiblement son quotidien et lui refuse l’accès à une vie stable. Ses joies sont brûlantes, sa détresse abyssale, les deux oscillent d’après un pattern difficile à anticiper. La jeune femme vit dans la crainte constante des périodes creuses durant lesquelles son comportement lui échappe. Durant lesquelles toute chose est dépossédée de son essence. Elle ne cache rien de ces difficultés à Magnus afin de lui signaler la charge qu’elle considère inhérente à quelconque évolution de leur relation. Trop instable, parfois si peu attachée à la vie, la perspective du couple l’effraie. Tantôt car elle ressemble à une prison, tantôt car elle implique un autre qu’elle dans quelque chose qu’elle ne peut contrôler. Les choses évoluent lentement et Magnus est une oreille patiente et compréhensive. Il est une amarre au milieu de l’ouragan, un point fixe au croisement des émotions antagonistes. Il se donne la mission de l’aider tout en comprenant qu’il ne pourra pas mener cette bataille à sa place, respectueux de son combat et de sa ténacité. Ils parviennent à ériger une logique de vie qui leur accorde un bonheur sincère à défaut d’être dénué d’écueils. Leur union finit, le temps s’écoulant et leurs sentiments perdurant, par s’officialiser. Ils connaissent une vie normale pour peu que ce mot ait un réel sens. La grossesse d’Erika est pourtant un évènement qui fait sa joie tout en ravivant ses plus brusques insécurités. Elle donne naissance à une petite Lize mais affaiblie et esseulée, Magnus étant réquisitionné par son nouvellement acquis poste d’inspecteur, elle cède face à ses terreurs. Elle attente à sa vie au mois de décembre, le cœur piétiné par la certitude d’être une mauvaise mère. Dramatique conviction qui lui fait imaginer un avenir meilleur pour sa fille pour peu qu’elle n’en fasse pas partie. Elle n’en réchappera pas.
Magnus n’a plus que Lize et sa colère bouillonnante comme moteurs. La situation est injuste, ne présente nul autre coupable que lui-même, aucun exutoire légitime. Alors sa rage s’adresse au monde entier qui pourrait lui enlever Lize après Erika, puis se retourne contre lui-même sous la forme d’une culpabilité chevillée à la peau. Il se plonge dans le travail à cœur perdu.
Il aurait pu sombrer à son tour – céder face au vieil ennemi dont Erika l’avait extirpé à leur rencontre, l’alcool. Mais une amitié naissante fut aussi invraisemblable que providentielle. Adrian Callaghan était un mafieux à l’ascension relative lorsqu’ils se rencontrèrent. Il ne comprit par pourquoi un tel homme s’attardait sur un policier qui n’hésiterait pas à le coffrer au détour d’une broutille. Pourtant le dialogue s’installa presque trop confortablement, tant et si bien que Magnus en vint à délier ses émotions et à se confier face à cet homme qui le dissuadait de reprendre la boisson. A dire vrai, il n’avait sûrement jamais ressenti une telle liberté, un tel confort. Une association se dessina, l’un étant informateur désireux de faire fructifier ses connaissances et l’autre officier en mal de ligne directrice. La symbiose était parfaite. Ce tandem improbable parvint à faire tomber un tueur qui semait la terreur, Allister Drake. Magnus considéra qu’Adrian lui avait sauvé la vie.
Il y eut pourtant ce jour de trop. Sa fille, son trésor, perdit la vie comme elle serait partie en balade pour rentrer le soir. Incompréhensible. Intangible. Tellement rapide. Abattue dans un échange de coups de feu entre les Maniax et le gang de Callaghan, elle ne fut qu’un dégât collatéral.
Brisé et trahi Magnus est assoiffé de vengeance. Il traque les responsables – Adrian devra parler même s’il doit se salir les mains dans le processus. Il n’hésitera pas à utiliser toutes les dispositions que lui accorde son poste.

Adrian Callaghan : Ancien ami. Traître.
 
>Allister Drake : criminel incarcéré grâce à Magnus.
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Ven 6 Mar - 21:28

Deliah Templeton
Feat. Peggy Carter (négociable)

Histoire :
Ferme, droite, intransigeante. Deliah a taillé une place méritante au sein d'un monde d'hommes. D'origine Anglo-saxone sa famille émigra pour les Etats-Unis il y a de nombreuses générations. Son hérédité Britannique lui accorde, de la part de de certains collègues, le surnom moqueur de "la dame de fer". Cette dernière ignore les messes basses qui résonnent parfois à sa suite n'y répondant que par son efficacité de marbre. Elle est aujourd'hui un agent du GCPD qui n'a plus rien à prouver - si certains doutent encore de ses états de service alors elle ne daigne pas s'attarder sur leurs cas. Deliah a bataillé pour arriver à son poste et garde quelques stigmates de cette lutte pour la reconnaissance - constamment sur ses gardes elle est occasionnellement austère sans pour autant avoir de mauvaises intentions, ses mots peuvent frapper sèchement. Elle se préserve et n'a pas non plus d'affinité particulière avec la sphère émotionnelle, réquisitionnée par un métier qui renouvelle chaque jour la définition de l'horreur. Parce que Deliah est un agent de terrain, parce qu'elle ne s'épargne jamais surtout, elle flirte parfois avec l'excès et la volonté de trop en faire. Perfectionniste elle ne supporte pas de ne pas mener correctement à terme une affaire. Juste, elle s'en demande au moins autant qu'elle en demande aux autres. La corruption elle ne l'oublie pas pour autant et comment l'oublier ? Idéaliste mais pas naïve elle connaît les codes et limites de la police, assez pour en jouer jusqu'à l'extrême lisière. Elle fut d'ailleurs déjà rétrogradée pour être allée trop loin. Les limites de sa fonction l'excèdent cependant elles sont trop implantées pour lutter, seule, contre. Elle ne peut que jouer avec pour tâcher de les contourner. La jeune femme peut être irrévérencieuse, ne respectant que très mal une autorité ou des ordres qui lui apparaissent illégitimes. A ces occasions elle peut même s’avérer un peu trop frondeuse.
A une occasion, elle fut beaucoup trop impliquée dans une affaire - affaire qui la hante encore aujourd'hui bien que le dossier soit scellé, ses lèvres irrémédiablement closes. Elle le garde pour elle, comme une pénitence. Cette fameuse fois, un criminel dérangé opérait en ville. Elle ne se l'explique pas mais ce fut elle sa cible privilégiée : des lettres signées de sa main lui parvinrent comme une provocation l'exhortant à l'arrêter. C'était malsain et insidieux. Aujourd'hui le meurtrier court toujours et elle, face à ses remords, endosse la responsabilité de ses derniers meurtres, ceux qu'elle aurait dû empêcher en lisant mieux entre les lignes. L'épée de Damoclès plane toujours au-dessus de sa tête. Sera t-elle un jour recontactée ? Elle n'en parle pas mais l'idée l'effraie.
Pour cette raison elle ne pouvait pas se lier, pas risquer d'impliquer quelqu'un dans un risque éventuel. Pourtant Evynne contourna ses interdits auto-dictés. Cette jeune femme était si forte, si compréhensive et si rafraîchissante qu'elle apparut comme un miracle dans sa vie hermétique. Son fardeau est d'autant plus lourd à porter, en compensation, maintenant qu'elle arrive à rire aux éclats avec quelqu'un. Maintenant qu'elle ment par omission, maintenant qu'elle aime.

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Ven 6 Mar - 21:31

Henry Spleens
Feat OC. (négociable)

L'appel à la guerre.

Histoire :
Henry est un homme brisé par la violence. Plus jeune il n’aspirait qu’à un avenir simple. Le goût du quotidien lui était apaisant bien que la réussite scolaire prodigieuse de son ami, Hayden Brett, provoquait en lui une occasionnelle jalousie. Rien de dévorant, à peine plus qu’une piqûre aussi vive que succincte. Cettz pointe d’amertume s’intensifia avec le temps. A ses yeux, eux deux ne semblaient parfois plus partager le même monde. Ce qui était difficile à occulter, Henry n’ayant pas réellement d’autres amis – trop renfermé et assez gauche face au relationnel. Un glas fut sonné pour sa raison lorsque son père, Martin Spleens, fut abattu par un braqueur voulant dérober l’argent de sa supérette. A partir de là, le chaos. Tout ce à quoi il tenait se déconstruisait – son quotidien et ses repères. Il aurait eu besoin d’un soutien amical mais Hayden s’éloigna de lui. Un éloignement viscéral, il n’arrivait plus à obtenir de lui la moindre discussion. Se sentant trahi et au bord de l’implosion Henry conserva une rancœur tenace, dépossédé de la clé pour comprendre : Hayden avait assisté au drame mais, pétrifié de terreur, n’avait pas pu agir. Depuis la culpabilité l’éloignait maladivement.
Henry ne trouvait plus de sens nulle part. Il se sentait distancié de tout et même de son propre corps, de sa propre vie qui lui échappait. Impuissant. Ses notes dégringolèrent et il stoppa ses études. Presque sur un coup de tête, sûrement pour s’en remettre à une institution plus grande que lui et qui pourrait édicter ses actes à sa place, il rejoignit la Milice. Quelques temps plus tard il partit pour un entraînement rigoureux.
Il n’était pas là pour les bonnes raisons et il n’avait pas la stabilité nécessaire pour rester en un seul morceau. Les images d’horreur qui défilèrent devant ses yeux le changèrent, brisèrent son rapport à la morale vacillant. Plus rien n’avait de sens et la chose la plus matérielle qu’il voyait était la violence. Une violence instinctive, mécanique et proche de sa fonction – de ce que l’on attendait de lui. La survie, le sang. Tout bouillonnait alors que son empathie s’étiolait. C’était trop dur alors il commença, dans sa tête, à dépersonnaliser les corps qui tombaient près de lui. Ils n’étaient plus des personnes mais des corps. Henry eut des épisodes de démence dont des quintes de rire fracassées, éraillées face aux scènes les plus sordides. Evidemment, son comportement fut noté et rapidement il fut congédié hors du champ de bataille urbain.
Le retour à la vie civile ne se fit pas par la grande porte, aucun honneur pour celui qui a perdu la tête. Il ne trouva pas d’emploi – bien trop instable. Aujourd’hui il subsiste comme il peut, en errance perpétuelle. L’esprit émietté. Il ne fait plus la différence entre le réel et le cauchemar : les souvenirs du front cognent contre les parois de son crâne et à ces occasions la violence est entêtante. Comme des tambours de guerre, sourds et sans pitié.

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