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Gotham no man's land :: Garde à vue :: Paperasse
Contexte de Gotham.
Gotham
poison runs through the streets
Gotham
Messages : 46
Sam 7 Mar - 18:50

Contexte it was just… what human beings can descend to


Un poison dans l'air, invisible, inéluctable a fait rugir un ouragan de retombées. Il y a cent ans de cela un cataclysme majeur défigura la ville de Gotham ; une explosion dont l’origine reste aujourd’hui, officiellement, voilée de mystère eut pour épicentre les laboratoires du conglomérat WayneCorp. Le souffle de dévastation fractura de nombreuses zones de confinement, laboratoires secrets et souterrains, propageant ainsi de puissants et volatiles composés chimiques hors de l’enceinte des complexes pharmaceutiques sur un rayon de quatre-vingt kilomètres. Si certains s’interrogent quant à l’origine de la grande calamité, les informations sensibles sont soigneusement consignées et pour cause ; le produit inopinément dispersé s’inscrivait dans un projet et dans un secret d’état. Le mutagène était né grâce à l’union confidentielle reliant les Wayne, pourvoyeurs d’infrastructures et de richesses, à l’Agence une organisation gouvernementale tentaculaire qui nourrissait, à cette époque d’entre deux guerres, l’ambition d’élever considérablement le niveau de l’armement américain – qui veut la paix prépare la guerre.

Advint une grande extinction et à sa suite un grand épurage s'organisa par la répression et dans le sang - une réelle traque aux sorcières allait débuter. Une proportion non négligeable des Gothamites ne résista pas, leurs génomes subirent des bouleversements trop rapides pour demeurer viables, leurs cellules furent affectées et ils périrent, figés dans des contorsions anatomiques difformes ou des suites de cancers agressifs. Les autres, ceux qui survécurent en bénéficiant de mutations plus lentes ou d'un réagencement du génome viable furent considérés comme des infectés, porteurs d'une maladie ayant déjà trop tué, ils furent vus en monstres à cause de la peur et cette peur ne fut qu'amplifiée par les changements morphologiques que les contaminés présentaient. Les franges de la population les plus aisées, quant à elles mieux prévenues et protégées de la prolifération du mutagène, purent éviter l'exposition et menèrent par la suite - peur phobique - la vindicte populaire.

Par delà les rivières de Gotham les médias prévinrent leurs peuples et narrèrent la Tragédie frappant la ville déjà connue comme celle du crime, l’histoire fut dépeinte funeste et sensationnelle, alimenta les peurs, fut celle d'une cité corrompue abattue par la maladie et devenue une geôle où l’on expie ses fautes. Un lieu d’errance où la lie de l'humanité côtoie de pauvres âmes damnées. La stigmatisation des mutants se mua en massacre dès lors que le gouvernement américain ordonna la fermeture de Gotham, la cité fut mise sous quarantaine et toutes les voies permettant d'y parvenir, à commencer par les ponts, furent détruits. Un système anti-aérien fut mis en place pour empêcher toute fuite par les airs ; des ballons explosifs furent installés aux frontières de la ville et reliés au sol par des câblages métalliques, ce maillage asphyxie le ciel abyssal et pollué de Gotham, crée une souricière aérienne de laquelle nul engin volant ne peut s'évader.

Horrifiées les grandes familles de Gotham n'étant pas infectées, détenant donc encore une once de légitimité et de visibilité sur la scène médiatique extérieure, promirent de purger la ville de ce mal -  on leur fit miroiter une réouverture. Indian Hill, une unité de recherche pharmaceutique, fut alors fondée par les Wayne qui détenaient des échantillons de la souche originelle du pathogène, un sérum guérisseur fut frénétiquement cherché, on expérimenta de nombreux patients, sans succès.
C'est dans ce contexte de désespoir et de course contre le temps que la Grande Traque débuta. Les mutants furent exterminés à la chaîne, méthodiquement raflés. Une poignée de fuyards passa sous les radars en s'évaporant de la ville ; par miracle ils trouvèrent dans leur errance l'entrée des souterrains de l'ancienne Gotham, oubliée et ensevelie. L'ancienne Gotham avait des allures sépulcrales, accidentées, de véritables catacombes enfouies où gisaient dans l'oubli les vestiges d'une ancienne ville. Les fuyards, qui se nommeront plus tard inwarders, décidèrent de dynamiter l'entrée providentielle pour s'enliser à jamais dans les souterrains et loin de la traque. Profondément, dans les entrailles de la terre, il bâtirent une cité en s'approprièrant le cadavre de l'ancienne citadelle de pierre. Ils ne laissèrent que quelques conduits ouverts vers l'extérieur afin de permettre à quelques bataillons de téméraires, ne revenant pas toujours de leurs expéditions, de continuer à approvisionner en vivres les souterrains. Peu à peu ils parvinrent à s'auto-réguler, sous la houlette d'une Pègre montante et certains survécurent, ironiquement, grâce aux spécificités de leurs corps mutés. Certains s'adaptèrent au milieu, ceux chez qui les besoins physiologiques s'avérèrent les plus accommodables et il évoluèrent, se diversifièrent et s'éloignèrent encore davantage de l'espèce humaine.

La quarantaine ne fut jamais levée. Les suspicions demeurèrent trop fortes et le massacre ne fit, paradoxalement, pas bonne presse.
Aujourd'hui Gotham semble figée dans le temps, du fait son autarcie, à l'intérieur de la prison à ciel ouvert impossible de se rendre compte que les années se sont additionnées, impossible de reconnaître les années 2030. Les bas-fonds de la ville se noient dans une crasseuse rétrospective des années vingt, tout les quartiers ont évolué en autonomie, sans influences majeures de l'extérieur et sous la guidance des familles mafieuses, ainsi de nombreuses curiosités endogènes naquirent. Nous pouvons remarquer que la haute société de la ville ressemble à une fresque vivante des années 1930.

La ville de Gotham s'auto-régule depuis cent ans en marge des avancées ou de l'influence de la Loi étasunienne. Les mafias ont pris tous les postes de pouvoir ou à responsabilités, de la politique en passant par l’économie et ce sont donc les Grandes familles, aux spécialités différenciées, qui irriguent artificiellement Gotham en oxygène. Les mafias gèrent ainsi tous les quartiers de Gotham, collectant un loyer de “protection”, quiconque y dérogerait perdrait ladite protection et serait abandonné à la folie criminelle des lieux.

La vie aurait du cesser depuis des années au sein de ces terres mal-aimées – mais cela ne fut guère le cas car, à l’évidence, la cité gothique fut désavouée sans être négligemment abandonnée ou durablement rasée. En réalité, la Titanesque Gotham doit en partie sa survie à l'importance prise par les entreprises Wayne sur la scène technologique mondiale. Ne pouvant se priver de ce pôle décisif, aussi important dans le domaine de l'armement militaire que dans celui de la pharmacologie, les états-unis ne cessèrent pas d'approvisionner, deux fois par semaine, la ville en ressources alimentaires et technologiques. Les trafics de ces ressources sont gérés en interne par les familles mafieuses qui chapeautent tout, mais également par les entreprises Wayne qui ne sont que très récemment sorties de leur histoire mafieuse.

On ne peut pas sortir de Gotham sauf cas exceptionnel, s'essayer à regagner de la liberté sans laisser-passer ne peut que conduire à une mort certaine tant les dispositifs de sécurité sont rigides et sans pitié aux postes-frontières. Des drones, lourdement armés, surplombent et quadrillent constamment les zones à risque d'évasion. La Wayne Entreprises seule a gardé un passe droit, est en mesure d'accorder des visas de travail à certains de ses employés, mais ceux-ci restent surveillés durant toute l'exécution de leur mission à l'extérieur et doivent retourner à Gotham à la fin de leur autorisation.

Certains états envoient leurs pires prisonniers, ceux condamnés à mort ou à perpétuité, à Gotham quand les prisons sont trop pleines ou quand les politiciens veulent faire passer un message ou à l'inverse étouffer une affaire
Hugo Strange a pris la tête de l’asile d’Arkham, en collaboration avec Thomas Wayne et grâce à la technologie de la Wayne entreprises, il a pu recréer en laboratoire un mutagène semblable à celui s'étant répandu sur Gotham il y a cent ans de cela. Tel Lazare le projet Indian Hill s'est donc réveillé d'entre les morts, pour ne plus être qu'un parjure à son rôle premier toutefois, la nouvelle version est bien plus cynique et curieuse - au sein de cette section confidentielle, perdue dans les boyaux de la terre et située sous la décharge éponyme,  Strange expérimente le nouveau produit sur certains patients d'Arkham qui attirent son attention. La plupart des cobayes n’en ressortent pas vivants, mais ceux qui résistent deviennent les jouets du docteur, ses monstres de foire.
L’agence est toujours présente depuis 100 ans, elle garde un œil sur Gotham pour à l’occasion sélectionner quelques individus afin d'agrandir les rangs de sa Suicid Squad. L'organisation travaille en collaboration étroite avec Hugo Strange.


Voir :
Etat des gangs à Gotham - Situation politique - Personnages prédéfinis - Règlement - Evènements en cours ou à venir.




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