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Gotham no man's land :: Garde à vue :: Témoignages :: Autorisation délivrée
Cry me a River || Prudence Falcone
Prudence Falcone
Gothamite
Prudence Falcone
Double-comptes : Batman, Li Wei, William Abberline
Messages : 3
Dim 8 Mar - 23:17

Antonio Falcone

  • Prudence
  • 1 Aout
  • Gotham, les quartiers riches
  • 23 ans
  • Féminin
  • Chanteuse dans un cabaret et plus moyennant finance
  • Très libérée
  • Inwarders
  • Humain génétiquement modifié
  • Frisk (femela) - Undertale
Niveau de notoriété : N'étant pas une criminelle, Prudence n'est pas recherché. Antonio l'est en revanche par le G.C.P.D et Arkham, pour divers crime dont des actes de cannibalismes et d'autres meurtres en tout genre. Sa famille a aussi mis une prime pour quiconque le ramenerait aux Falcone pour qu'il retrouve sa place familliale.

Pouvoirs et capacités

Ma vie pour la votre : Possédant un pouvoir tout à fait surprenant, Prudence peut soigner les autres en entrant en contact physique avec eux, absorbant alors leurs blessures pour les faire siennes. Cela marche par un principe d’équivalence, et non de reproduction de la blessure, aussi peut-elle absorber une blessure mortelle et la retraduire par plusieurs blessures graves.
Mon souffle est à vous : Cependant son pouvoir a aussi une autre facette : tout comme sa personnalité est dissocié, la seconde capacité de son pouvoir est détenu par sa première personnalité, Antonio. Ce dernier peut, à l’inverse de Prudence, transvaser ses blessures à ses ennemis. Dans le même principe, cela marche par équivalence et non retranscription fidèle des blessures. Cela le rend assez dangereux, et légèrement masochiste : en s’infligeant lui-même de grave blessure, il ne lui reste plus qu’à vous atteindre pour les faire votre…

Physique

La silhouette gracile d’un corps fin et élancé se laisse deviner à la lumière artificielle qui grésille à l’autre bout de la pièce. Sous les gouttelettes de sueurs perlant le long de sa poitrine, descendant sur son ventre nu, c’est une peau opaline qui se laisse rougir à la chaleur de mouvement ondulant que son bassin, étroit et dépourvu de hanche, ordonne à son corps.

Pas un gémissement ne sort de ses lèvres serrées, mordues pour être réduite aux silences, alors que seuls quelques respirations en saccades, chaudes et moites, laissent deviner la douceur dont elle est pourvu. Son rouge à lèvre quant à lui n’a pas supporté être ainsi malmené par cette étreinte improvisé, et il coule désormais sur les cotés, rajoutant à la décadence du tableau, enlevant toute pureté au visage qui le porte. Le mouvement se fait plus ample, plus appuyé, alors qu’elle sent une chaleur rude commencer à se faire sentir dans son bas ventre.

De ses mains graciles et longues, elle tient celles de son client qu’elle domine, qu’elle chevauche, appuyant fermement les poignets de son prisonnier contre les coussins du lit qui grince à rythme soutenu. Elle a toujours aimé être au dessus, choisir la cadence, laisser parler ses envies pour combler celles de ses clients. Si elle s’y soumet toujours, c’est toujours dans cette étrange mélange de domination servile qu’elle le fait…

Ses ongles s’enfoncent d’ailleurs légèrement dans les poignets qu’elles enserrent, alors qu’elle le sent vouloir agir, reprendre le dessus, tenir ces hanches qui le rendent fous par leurs mouvements répétés et soutenus, mais trop lent pour l’amener à sa propre délivrance. Un sourire un brin coquin se laisse deviner sur ses lèvres, alors qu’elle lui fait non de la tête, laissant alors quelques mèches de son carré haut et d’époque se perdre sur son visage, se collant à la pellicule de sueur qui le recouvre. Oh, il l’aura son plaisir, cette délivrance qu’il attend tant, mais la prostitué n’est pas décidé à lui offrir sans arriver elle-même jusqu’aux cieux.

Les mouvements s’accentuent d’ailleurs, se faisant plus soutenue, plus large, alors que le lit continue de crier à leur place, tandis qu’elle penche la tête en arrière, continuant à courber les courbe sensuelles et longues de son corps dépourvue de forme, et qui à cet instant n’est paré que de quelques colliers de perles, ainsi que d’une rose rouge à ses cheveux oublié dans la précipitation de leur étreintes fugace.  

Comme une explosion soudaine, vient envie ce plaisir brutal, animal qui lui dévore les tripes, libérant de puissant frisson alors que son corps se délivre de ses pulsions, tandis que celui sous-elle en fait de même au plus profond de son être. Même à cet instant de profonde communion, pas un mot, ni même un bruit. Sa voix, elle la garde pour elle…

Les mouvement cessent, mais pas les respirations lourdes, roques des deux créatures qui doucement défont leurs étreinte. D’abords les poignets sont libéré, ensuite l’intimité est oublié, alors que la Diva se lève, s’en allant jusqu’à la coiffeuse proche de sa fenêtre, ou elle s’assoit, prenant le temps de s’étirer comme une chatte rassasiée par l’exercice. Attrapant une robe de chambre d’un rose pale et transparente, elle en couvre son corps encore souillé du plaisir vicié de leurs étreintes. Une douche serait le bienvenue, mais il y a quelque chose de profondément grisant à se rouler encore un peu dans le stupre et l’immoral, raison pour laquelle Prudence ne se presse pas à retirer l’odeur d’un autre, acide et animal, qui l’enveloppe à cet instant. Elle aime l'avoir sur elle, elle ne se sent jamais plus attirante qu'après qu'on ait usé de son corps, malgré le fait qu'il soit si différent de sa personne...
Bien assez tôt, elle redeviendra aussi propre et parfumée qu’une fleurs, tout en restant malgré elle un pétale…

L’homme se lève à son tour, attrape ses vêtements au bas du lit, les enfilant rapidement avant de poser un billet de cent sur la table.  « La semaine prochaine même heure ? » Sans le regarder, Prudence hoche de la tête, alors qu’attrapant sa brosse à cheveux, elle cherche à redonner un sens à sa coiffure malmené. Jamais elle n’oserait sortir ainsi : elle se doit d’être belle, elle se doit d’être parfaite. Ce n’est qu’une fois la porte refermée derrière l’inconnu qu’elle ose enfin se lever pour venir vérifier la somme donné. Son pas est si léger et discret qu’il ne fait même pas grincer le vieux parquet sous ses pas, tandis qu’elle arrive jusqu’à la table de nuit, soupirant de soulagement en voyant la somme complète : Si son corps semble assez entretenu pour démontrer une quelconque puissance, la jeune femme a horreur de la violence, et n’aurait de ce fait pas aimé avoir à se battre pour récupérer son argent.

Soulagée, elle se précipite rapidement vers la porte, qu’elle ferme à clé, avant de chercher, dans sa petite chambre sous les combles, le grand miroir faisant face à son lit, et qu’elle décroche du mur avec prudence, grognant légèrement sous l’effort. A son centre, un trou dans le mur est visible, dans lequel une boite en forme de cœur rouge se cache. L’ouvrant, c’est plusieurs liasses qui dorment ici, son trésor, sa porte de sortie. Bientôt elle aura assez pour essayer de payer un passeur pour tenter sa chance en fuyant Gotham, bientôt… Mais pas encore. Alors elle range le tout, et noie ses rêves sous un trop plein de raison. Patience, Prudence, se dit-elle, un seul faux pas, et ta liberté pourrait une nouvelle fois te filer entre les doigts….

Caractère

Il y avait toujours une sensation de battement, une impression d’étirement du temps avant que ne vienne l’instant de monter sur scène. C’est comme si, pendant ces courts instants, Prudence pouvait soudainement ressentir les crépitements de l’air s’agiter autour d’elle, comme si lui aussi se retrouvait impatient de la voir entrer dans la lumière.
Fermant les rideaux par lesquels elle épie la salle du bar depuis quelques instants déjà, Prudence retient à grande peine le frémissement de ses lèvres qui ne demandent qu’à sourire. La salle est bien rempli ce soir, plus qu’elle ne l’a jamais été, et dans ces instants d’euphorie passagers, Prudence s’imagine qu’ils sont là pour elle, uniquement pour elle.


D’ou vient de ce besoin presque viscéral d’être admiré, observé ? Prudence ne le sait pas vraiment, probablement, est-elle née ainsi, créé pour attirer l’attention, les projecteurs sur elle, et ainsi permettre à son ‘’second elle’’ de rester caché dans son ombre…

Posant sa main sur sa poitrine, fermant les yeux un instant, la chanteuse cherche à trouver l’être qui sommeille en elle, son pendant des ombres, dirons nous. Il est là, à l’orée de sa conscience. Lui aussi observe la salle depuis l’obscurité de l’âme où il se cache, mais ses pensées sont bien moins simple et innocentes que celle de sa sœur d’âme. Prudence peut sentir son envie de sang et de violence comme elle pourrait voir les dents d’un chien grognant à l’ombre de sa cage. S’il a choisi de lui-même de s’exiler du monde, il n’empêche qu’Antonio reste profondément sanguinaire, volontaire dès qu’il s’agit de mal agir. Prudence a beau le réprimander, le fils de Falcone n’écoute que lui-même, et sa boussole morale semble depuis longtemps s’être cassé, à moins qu’il l’ait donné à Prudence…

Cependant, malgré ses envies et ses rêves, aucun sang ne coulera ce soir par sa faute, Prudence en est certaine, pas alors qu’elle fait ses premiers pas sur la scène d’une nouvelle salle, bien plus grande et plus luxueuse que les bars miteux dont elle devait se suffire jusqu’à maintenant… C’est sa chance, pense-t-elle légèrement anxieuse, sa seule chance de se faire remarquer, et peut-être quitter sa vie de pauvreté et de dette pour endosser celle de maîtresse d’un riche quelconque, pour peu qu’il la couvre de bijoux. Oh non, Prudence n’est plus assez naïve pour rêver de mariage et de mondanité, aussi saura-t-elle se suffire des perles et des mets de qualité…

« C’est à toi ma jolie » Lui indique le chef des coulisses, avec un clin d’œil auquel la jeune demoiselle répond avec un sourire joyeux, un brin rendu sensuel par le rouge à lèvre carmin qui peint ses lèvres. Elle est délicieuse ce soir, enviable même, et elle a fait tout pour cela. Prudence aime être désirée, regardée comme la plus belle des porcelaines qu’on aimerait ajouter à ses étagères. Elle aime tout autant quand elle les sent frustrés sous ses baisers, incapable de l’avoir quand bien même son corps se laisse à leur disposition. Il y a quelque chose de grisant dans le pouvoir qu’elle a sur les hommes de ce monde, quelque chose d’aussi grisant pour elle qu’est le sang pour Antonio. Quelles que soient leurs passions, c’est toujours du rouge qu’elles tirent leurs teintes…

Ses pas tonnent sur le plancher, alors qu’elle s’avance, assurée et délicate, sur le plancher de la scène. Attrapant le micro au centre de ce dernier, elle tourne les yeux vers la scène, qu’elle ne voit qu’à peine tant les lumières l’éblouissent. Elle se sent grisée, ivre d’allégresse, alors qu’elle envoie un baisé à la foule qui lui répond par des sifflements et des rires salaces. Elle aime leur bestialité qu’elle domestique avec une poigne toujours ferme, bien que douce… « Bonsoir à tous, je m’appelle Prudence, j’espère que le spectacle de ce soir sera à votre goût. » Ou qu’à défaut, elle le sera. Sans plus attendre, elle fait signe à l’orchestre de quatre musiciens de jazz qui commence à entonner une musique entraînante, qu’elle suit avec délicatesse de sa voix sensuelle et grave. La nuit ne fait que commencer, et Prudence compte bien tenir son chevet jusqu’à ce qu’elle trépasse...

Histoire

Il eu des temps d’avant, plein d’allégresse et pourvu des plus beaux présents. Des temps d’avants, que les guerres et le sang finirent par ternir, les ensevelissant sous la colère et les pleurs, la peine et la douleur. Antonio est le benjamin d’une fratrie de quatre enfants, et comme beaucoup des benjamin, Antonio eut toute l’affection de sa mère et toute l’indulgence de son père. Enfant choyé, aimé, il vécut une vie pleine d’innocence et de plaisirs faciles, ignorant pendant longtemps la vraie nature de sa famille.

C’est quand il se fit kidnapper, à l’aube de ses six ans, qu’il comprit que les temps de joies venaient de finir. Il venait d’être le pion d’une guerre qui le dépassait, et qui opposait les pègres du dessus avec celles d’en dessous. Sans le savoir, il venait de devenir l’otage de ces dernières, une sécurité pour faire cesser la traque violente et sans limite que le monde du haut faisait subir à celui du bas. Avec la promesse que rien n’arriverait de mal à leur fils, les Falcone finirent par s’extraire du conflit, et après elle, beaucoup d’autres grandes familles mafieuses suivirent, ayant eu aussi perdu quelque chose de précieux, quelque chose qui leur avait été enlevé et enfouis profondément, si profondément sous terre…

Antonio grandit donc parmi les mutants. Sa vie d’avant devint très vite une sorte de brume vaporeuse, un souvenir chimérique auquel il se raccrochait les jours d’orages, mais dont les sensations lui échappait. Bien vite sa mère ne fut plus qu’un souvenir, puis son père, et doucement, même le soleil ne fut plus qu’une réminiscence parmi tant d’autres. La vie en dessous devint son quotidien, un commun qui bien vite lui sembla aussi naturelle que l’avait été sa vie d’avant, bien que dépourvue de la joie de l’innocence.

Mieux traité qu’un chien, mais moins bien qu’un chat, Antonio grandit sans amour, ni aucune tendresse de la part de ses ravisseurs qui, bien que voyant une pièce utile pour s’assurer que le monde du haut les laisserait tranquille. Le seul qui se montrait aimable avec lui était le fils de la famille Dreem, Aziel. Ayant à peu près le même age, les deux garçons ne tardèrent pas à chercher à s’apprivoiser l’un l’autre, et avec le temps, ils finirent même par devenir amis, faisant par la force des choses d’Antonio l’homme de confiance d’Aziel.

Aziel était un mutant tout à fait remarquable. Doué d’un charme indéniable et d’un ascendant prononcé, il sut rapidement s’imposer comme un grandiose orateur, qui, avec ses idées pour réunifier la Gotham du dessus et celle du dessous dans une unité forte et libre, eut tôt fait d’embrigader Antonio dans ses idéaux de paix. Bien vite, les deux jeunes hommes lièrent un lien tout particulier, qui avec le temps, se para d’intimité.

Devenir homme de confiance entend beaucoup de chose, certaines sont plus agréable, comme la confiance placée en soi, la proximité avec son supérieur ou encore les privilèges qu’on tire d’une telle position, d’autres en revanche le sont moins, tel que l’élimination des rivaux et de leurs cadavres.
La violence pris rapidement une place cruciale dans la vie d’Antonio qui, pour s’en prémunir, n’eut d’autre choix que d’y sauter à deux pieds joint. Le jeune Falcone voyait en son leader un être parfait et pur qui ne devait pas avoir à se salir les mains, car cela aurait sali ses idéaux. Cependant, lui, en tant que subalterne, en tant que figure de l’ombre, pouvait se permettre tout ce que Aziel ne pouvait faire. Bien vite, les mains de l’humain furent maculées de sang, si bien qu’il en prit goût de bien des façons.
Dire qu’Antonio ne s’en sortit pas indemne mentalement serait un euphémisme. En plus de son goût prononcé pour le meurtre et le sang qui se développa de façon exponentielle, Antonio se retrouva totalement désaxé, perdant très vite toute valeur morale et éthique qui ne lui convenait pas, finissant par commettre les actes les plus ignobles avec une pointe d’amusement. Les principes de bien et de mal furent effacés, détruit de son esprit, comme l’avait voulu Aziel, et il ne resta plus que son plaisir personnel comme dessein, comme unique phare dans les ténèbres du garçon.

Cependant, les rêves – aussi sanglants soient-ils – on toujours une fin, et la croisa des deux garçons prit fin de manière brutale, quand la tête d’Aziel fut décrochée de son cou sans plus de cérémonie par le Don Aster, alors que les deux jeunes avaient essayé de rejoindre la surface. La mort d’Aziel marqua la chute en avance d’Antonio dans la folie, et bien qu’il réussit contrairement à son amant à rejoindre la Gotham du dessus, il laissa derrière lui toute sa raison et sa santé mentale…
Ayant perdu but et raison d’exister, Antonio erra longtemps, jusqu’à finalement se rappeler presque par accident le chemin menant à son ancienne, très ancienne demeure.

Le retour d’Antonio dans la famille Falcone fut accueilli avec joie et festivités, tandis que le vin coulait, le fils prodigue écouta celui qui se disait être son père parler et préparer une attaque contre la Gotham souterraine. L’affaire se compliqua quand Antonio fit connaître sa non-approbation du plan, ayant toujours en mémoire les rêves et la volonté d’Aziel, dont il leur parla. Le problème se fit surtout sentir quand il égorgea son frère avec un couteau de cuisine quand ce dernier osa remettre en question les émotions de son frère envers un autre homme, qui plus est mutant. Personne ne pouvait parler mal d’Aziel, et encore moins sa famille d'inconnus humains.

Comprenant que les souterrains avaient plus atteint Antonio qu’ils ne voulaient bien l’admettre, et une fois l’aîné enterré dans les larmes et la colère, le benjamin fut envoyé à Arkham suivre une thérapie conversion en plus de soigner ses autres pathologies mentales.
Sans surprise, Arkham fut un enfer pour Antonio, et aucun des « soins » qui lui furent prodigués ne fonctionnaires, pire : après avoir rejoint le programme de Indians Hills, elles s’aggravèrent. Si Antonio perdit le peu d’humanité qui lui restait, devenant un psychopathe décomplexé, il commença à se dissocier de l’autre partie de lui, celle qui conservait les rêves et les espoirs d’Aziel de voir un jour les deux mondes s’assembler pour ne former plus qu’un : ainsi naquit Prudence, la seconde personnalité faite de tout ce qu'Antonio n’avait jamais pu vivre librement, à commencer par sa féminité trop longtemps éttoufée hors des bras d'Aziel.

Prudence pris la place d’Antonio avec aisance, devenant la personnalité dominante, et permettant ainsi à Antonio de s’isoler loin de ce monde qui lui avait fait tant de mal, prenant enfin le temps de penser ses plaies et faire son deuil. Protectrice comme une mère louve, Prudence pris sur elle les expériences, les thérapies et autres instances n’existant que pour la rendre plus fragile, plus faillible, mais maintenant qu’ils étaient deux, ils purent mieux s’en sortir : Prudence endura la douleur et la violence, tandis qu’Antonio en absorbait la folie et les vices qui naquirent dans son esprit dérangé, et que l’un comme l’autre apprenaient à utiliser leurs nouvelles capacités, leurs nouveaux pouvoirs.
Jusqu’au jour où ils réussirent à fuir.

Aucune chance dans cette fuite, mais plutôt un travail de patience, de persuasion. Une infirmière a qui Prudence promis d’absorber la maladie de son fils si elle l’aidait à fuir cet endroit, ce qu’elle accepta. La maladie fut, en effet, absorbée, et Antonio prit alors le pas pour la redonner à ladite infirmière. Une vengeance, disait-il, un besoin de faire payer avoua-t-il. Ladite infirmière essaya bien de les rattraper, mais les deux jumeaux quittèrent bien vite la lumière, s’engouffrant alors dans le seul lieu où ils se savaient protégés d’Indian Hills, de leur famille et de la folie des humains : l’ancienne Gotham.

Obligée de survivre, et n’ayant ni ressource ni aide, Prudence se découvrit bien vite une capacité pour séduire et plaire à son entourage. La prostitution s’imposa d’abord à elle comme une obligation, mais c’est par volonté de garder le contrôle sur sa vie qu’elle continua. Puis, après qu’un de ses clients l’ait entendu chantonner sous la douche, une place de chanteuse dans son bar lui fut offert. Rien de bien folichon, à vrai dire, mais attiré par la scène et ses lumières, la jeune femme accepta. Ses premières scènes furent miteuses, peu intéressantes, mais la jeune femme s’employa à étendre son réseau, se faisant de plus en plus apprécier de ses patrons qui à l’occasion devenaient ses clients. Bien vite, c’est son travail de chanteuse qui prit le pas sur la prostitution, alors qu’elle continuait à se faire appeler Prudence, ayant fait disparaître ses origines de Falcone au plus profond d’Antonio. Bien vite, les robes furent plus nombreuses que les costumes, et Antonio laissa pour de bon les commandes à sa sœur, qui s’épanouit telle la plus timide des fleurs, ignorante que le monde d’en dessous lui était aussi hostile que celui du haut, et que l’otage qu’il avait été était désormais recherché par la famille dominante des bas-fonds : les Aster…

Créé par Jack
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