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Gotham no man's land :: Gotham :: Midtown :: The Maze
Les loups dans la bergerie || Harley
Lee Walton
Artificial child
Lee Walton
Double-comptes : Batman, Prudence Falcone, William Abberline
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Dim 26 Sep - 0:39

Les loups dans la bergerie Tôt ou tard nous finissons traqués, c'est alors qu'il nous faut décider si nous voulons être la proie, ou le chasseurLes événements s’étaient plus ou moins précipités, depuis quelques semaines. Quelques mois, peut-être… Assez en tout cas pour élargir mes horizons, et m’amener au-delà du Maze. Le Riddler avait accepté de me prendre comme acolyte, poste risqué mais qui m’offrait une ascension qui ne se refusait pas. Seul problème : ce n’était pas au cœur du Maze que j’allais pouvoir progresser. Tout ici y était soit obsolète, soit complètement pourri, mangé par la rouille et l’humidité. Alors malgré ma peur de l’extérieur, de cette Gotham que je ne connaissais que d’après des lectures mais que je savais dangereuse jusqu’à ses ruelles, j’avais accepté de quitter ma cité pour rejoindre le repaire du Riddler. Je ne serais jamais au maximum de mes capacités ici, c’est une certitude, et ce n’est pas dans les trous pourris rempli de vermine qu’on s’élève.

« Dis Harley, tu penses que je devrais prendre celle-ci ? » Me tournant vers l’arlequin, je présente une veste élimée d’un bleu délavé, que j’observe d’un œil critique. Je l’aime bien, notamment parce qu’elle a un énorme éclair autrefois recouvert de strass dans le dos, c’est vrai, mais je ne sais pas si elle rend assez bien pour que je la porte hors du Maze, et je ne peux pas amener toutes mes affaires : je ne sais pas quel espace j’aurais, mais je devine sans mal qu’il sera moindre qu’ici. Tant pis, les technologies avancés de l’extérieur valent bien quelques sacrifices. Je hausse des épaules « Au pire on pourra toujours en voler une mieux plus tard. »

« Transfère des données terminé » Annonce l’ordinateur loin de là, alors que je relève la tête, émettant un petit son satisfait, tandis que je m’approche de ladite machine, l’éteignant une dernière fois, pour l’abandonner ici. J’aurais bien mieux une fois la-haut. Tout ce qu’il avait de précieux a été transféré dans la boite noire reliée à l’ordinateur par un câble, que je débranche, l’enfournant dans l’une de mes deux valises uniquement dédiée à son transport.Dedans il y a tout mon travail sur les I.A, ainsi que Mao, mon intelligence virtuelle débile, mais que j’espère encore améliorer… Bon, pour le moment il ne passe pas encore le test de Turing, mais je ne désespère pas. D’ici un an, je serais sûrement capable de la finaliser.

« Je crois que je suis prête. » Dis-je en regardant autour de moi, faisant un dernier scanne de la pièce qui me sert – servait – de chambre, avant de lever les yeux vers Harley. Elle est venue m’aider pour préparer mes affaires, parce que je l’ai appelé, et que son affect est touché. Je crois qu’elle m’apprécie assez pour ne pas me faire trop de mal, et depuis qu’on s’en est pris ensemble aux quartiers Hauts du Maze, on va dire qu’on a développée une sorte d’amitié… Du moins c’est ce que laisse présumer le « grande sœur » duquel elle veut que je l’affuble. Je ne m’en plains pas, en vérité, c’est assez agréable d’avoir des relations sociales. « Tu le connais, toi, le Riddler ? » Je n’aurais sûrement pas du, mais j’ai finalement dit à Harley ou j’allais et pour qui j’allais travailler. C’est peut-etre une faute professionnelle, admettons, mais ce que le Riddler ne sait pas ne peut pas lui faire de mal, nan ?
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Harle Kingsley
Gothamite
Harle Kingsley
Messages : 6
Dim 26 Sep - 1:52





Les souris, dansent...








Harley releva le menton en tirant la langue alors qu’elle se concentrait sur le démêlage du pelage drue de Lou, le salon seulement animé par les bruits de Bud qui mâchait avec puissance un os d’épaule solide et épais. Elle attrapa le tissus clair entre ses mains calleuses mais parfaitement manucuré et l’observa d’un œil critique.

« En acheter un autre ? Oh non, la tendance est au Do It Yourself, pucette. Attends, j’ai ce qu’il te faut. »

La diva donna un grand coup de pied dans sa sacoche pour la faire bondir jusque dans ses paumes avides avant de jeter tout son contenu à terre. Elle s’accroupit devant et fouilla de ses doigts graciles pour sortir une pochette de velours bleu marine dont elle ouvrir la ficelle délicatement. Elle sorti au bout de son index et de son pouce une pierre minuscule, presque transparente mais qui renvoyait la lumière en une myriade de rayon étincelant.

-Avec ça tu seras la plus en vogue pour ton entrer dans le monde des grands. Une vraie déesse de la mode.  Harley se drapa dans son plaid à manche comme si il s'agissait du dernier manteau Schiaparelli pour illustrer son propos et regarda sa protégé du coin de l'œil. La petite rangeait sa belle boite pleine de donné dans son petit sac d'écolière. L'émotion prenait l'Harlequine à la gorge. Les enfants grandissait si lentement mais tout va si vite ! La queen se demanda si tout n'était pas trop précipité, il est vrai, il y a à peine un mois, la psy fantasque rentrait dans son appartement par effraction et voilà qu'aujourd'hui, la fillette quittait cet appartement ! Était-elle prête à faire face à un monde si cruel ? Peut-être était-ce le moment de lui glisser un 22 Long Rifle dans son sac ?

La question de Lee l'interloqua si bien que son nez se retroussa et qu'elle serra le manteau délavé entre ses mains au point d'en malmener les coutures.

-Le Ridler ? Oui bien sûr, c'est un connard égocentrique qui ne saurait pas résoudre un puzzle 4 pièces pour peu qu'on mette une pièce sous son nez et l'autre dans son petit cul coincé. Pourquoi donc ma chérie ? Tu as vu ce petit cafard par ici ? C'est vrai qu'il aime bien faire son show au Maze. C'est le seul endroit où il ne se fait pas botter les fesses jusqu'au sang, car, ne nous mentons pas, personne ne s'intéresse au Maze. Pas même moi, c'est pour dire ! C'est une terre abandonnée des dieux. Enfin... Si un être aimé me demander d'y habiter pour lui... Raaaaaah peut-être que je redonnerais une chance à cet horrible trou à rat ! Bon... Je garde ta veste, laisse moi un jour et bientôt tu pourras même diner à la Cons-Compagnie Wayne !  »
Lee Walton
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Lee Walton
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Dim 26 Sep - 2:33

Les loups dans la bergerie Tôt ou tard nous finissons traqués, c'est alors qu'il nous faut décider si nous voulons être la proie, ou le chasseurEt voilà ma veste partie pour se faire incruster des nouvelles strass ? Non, ce n’était pas ça, la brillance était bien plus importante que celle des bijoux de pacotille, et ils n’étaient pas recouverts d’un revêtement sur une des faces pour permettre à la lumière de s’y refléter. C’était mieux que des strass, admettons, mais sans analyse approfondie, impossible pour moi d’en dire plus. Je plisse les yeux cependant en observant le petit bijou entre ses mains, avant d’hocher de la tête. Je l’aime bien cette veste, en vrai, alors cette alternative me permettra et de la garder, et de ne pas ressembler à une parfaite pouilleuse. Que demander de plus ? «  T’es vraiment la meilleure, quand il s’agit de mode.  » Ce n’est pas vraiment un compliment, plus un constat, qui en vérité n’est pas si objectif que cela, mais seulement basé sur ce que je connais. Mon monde social est si réduit, que de là où je me trouve, quand bien même Harley est probablement une dangereuse schizophrène, elle n’en demeure pas moins brillante, métaphoriquement parlant. Et puis, très honnêtement, quand on veut se faire une place dans un monde aussi dangereux en étant aussi jeune, les personnes dangereuses sont une sécurité et un atout sur lequel on ne peut pas cracher.

Passant à côté de Bud, je me retiens de lui lâcher une caresse – quand il mange, il est "grognon", avait dit Harley – alors que je pose le sac contenant la boite de sauvegarde de mes donnés sur le canapé dévasté du salon, m’asseyant à côté en évitant soigneusement l’un des ressorts qui transperce le tissu, tandis que mes jambes se balancent avec impatiences une fois délestées du poids de mon corps. «  J’ai bien l’intention de briller, désormais. Avec cette veste, ce sera parfait. Merci grande sœur Harley.  » Le terme est moins désagréable que je l’aurais pensé, oh, il reste bien sûr très inhabituelle et peu naturel, mais n’est pas plus gênant que le serait un titre honorifique, ou un rang hiérarchique qui s’affectionne. Harley m’a beaucoup aidé, et même si j’ai encore du mal à définir avec justesse comment marche les liens familiaux et leurs natures, je crois qu’elle est actuellement ce qui est au plus proche de cela. Je crois…

Parler du Riddler est intéressant, plus que je ne l’aurais pensé, et révélateur des luttes de pouvoirs qui se trament à Gotham. Posant mon coude sur ma hanche, j’appuie ma tête dans la paume de ma main, tandis que j’écoute la longue diatribe d’Harley sur mon futur patron. Je souris un peu aussi, amusée de voir son génie ainsi raillé. Le passif entre eux doit être intéressant, j’ai bien envie de poser quelques questions, mais j’ignore lesquelles seraient à poser en premier, et lesquelles risqueraient au contraire de rendre Harley suspicieuse. S’il y a bien une chose que j’ai apprise avec elle, c’est que qu’importe l’apparence et la psychose dans laquelle elle se trouve, elle garde tout de même un esprit intelligent qui peut se réveiller par à-coups, lorsque ses folies la laissent penser correctement.

« Je ne l’ai jamais vu au Maze non, mais on travaille un peu sur les mêmes plats de bandes, alors que j’imagine que cela arrivera assez vite. Tu sais, mon truc, ce sont les machines, l’informatique, tout ça quoi… Donc, je m’informe.  » Ce n’est pas un mensonge, certes, j’ai déjà vu le Riddler, mais jamais au Maze. Le choix des mots a toujours son importance, je ne mens pas, mais je ne dis pas tout. «  Ça surprendrai qu’un super criminel comme lui s’intéresse à ce trou à rat, c’ci dit. Il n’y a rien au Maze, c’est un cul-de-sac où tout peut juste pourrir. J’suis bien contente d’en partir.  » C’est une demi-vérité. C’est vrai, je suis contente, et en même temps, je reste inquiète à l’idée de quitter le seul endroit que je n’ai jamais connu. Le Maze, aussi peu reluisant que soit ses couloirs étriqués et ses étages sans lumières, reste mon chez-moi. Mon trou à rat. Il me manquera, c’est sûr, même si je ferai tout pour ne jamais y revenir. Je dois continuer d'avancer, si je veux arriver à mes fins, après tout.  
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