Pouvoirs et capacités

Expliquez ici vos pouvoirs si vous êtes muté, vos capacités si vous êtes humain. A noter que vous pouvez avoir des capacités en étant mutant, en revanche les humains n'ont pas de pouvoirs.

Physique

Expliquez les spécificités de votre personnage, n'oubliez pas de préciser les changements physiques en cas de double identité. Pas de nombre de mots minimum.

Caractère

Pas de nombre de mots minimum.

Histoire

L'air de Gotham était sale, il était tranchant, il était asphyxiant. Toute la ville vivait dans l'idée que la tempête qui ne laissait pas de répit à la vie ne s'arrêterait jamais. Mais que faire si jamais un jour, elle venait à s'arrêter ?  

Les enfants dorés comme lui vivaient dans une petite cloche d'air pure, la corruption la plus brouillonne de Gotham et le vent enragé s'arrêtant aux frontières des murs fortifiés érigés sur leurs propriétés. Ils étaient dans l’œil du cyclone. Ses parents savaient préserver cet état de fait, ils étaient dans des carnets d'adresses que beaucoup enviaient. Peut-être la famille Cobblepot n'avait-elle pas beaucoup de centre d'activité juteux, mais il s'agissait d'une famille respectée bâtit sur une fortune ancienne et bien entretenue. Ils savaient où se placer sur l’échiquier, utilisant beaucoup de pion pour ne jamais être en Echec. Oswald en était un parmi tant d’autres. Sans offense, ce n’était même peut-être pas conscientiser, mais leur bambin avait presque l’âge du très jeune Wayne, à un an près. Pourquoi ne pas les faire jouer ensemble ? C’était bien pratique, on ne risquait pas de mélanger les jeunes pousses avec les mauvaises herbes en restant dans le même jardin luxuriant. Et en attendant, les élites de Gotham pouvaient discuter entre adultes alors que leurs futurs héritiers apprenaient à s’apprivoiser.

Le petit Wayne était un aventurier assurément. Le jeune Cobblepot était plutôt un édenté. Un sauvageon. Malgré sa petite carrure, il n’en demeurait pas moins brusque et brute. Il avait le diable au corps. L’éducation tentait de le remettre dans la rigueur du droit chemin, mais ce n’était pas très efficace, son père n’était pas un amateur du bâton malgré les conseils des différentes branches de la famille et sa mère n’était pas une adepte d’une main leste mais flambante. C’était un problème dans les grandes écoles qui accueillaient mal les combats, surtout quand elles ne pouvaient pas les étouffer. Mais dans l’ensemble, tout ce réglait toujours d’une façon ou d’une autre, rarement les ciseaux qu’il avait saisit n’avait été réellement assez aiguisé pour blesser réellement ses opposants. Et Bruce était désespérément trop… lui. Trop... protecteur peut-être ? C’était le garçon parfait en tout point, du point de vu du plus grand du moins, et il tirait de cette proche complicité une forme de fierté qui parfois dégénérait en colère. Mais Wayne ne prenait pas ombrage, pas mouche, il était un ami. Trouvait-il son compte dans leur amitié ? Sûrement, car en un mot au couple le connu de Gotham, et sans qu’Oswald ou lui ne le sache, il aurait pu tous les faire disparaître de son décor. Ils étaient comme les deux doigts de la main, paraissait-il.  

Oswald grandissait en domestiquant son corps, en mettant les beaux costumes victoriens qu’on lui soumettait et en souriant aux invités. Il y avait UNE règle dans la maison. Et il tentait de la respecter. Quand venait ce petit picotement au bout de ses doigts, ce petit tic au niveau de ses paupière, le garçon devait s’excuser avec hâte mais avec toute la solennité possible auprès des adultes présents et s’éclipser vers les cuisines. C’était le moment que chaque domestique redoutait. Celui où ils voyaient le petit garçon arriver, le corps tellement gaîné dans son trois-pièce qu’il se déplaçait comme un manchot vers eux, les poings aussi serrés que sa mâchoire. Celui qui précédait tout juste celui où il commencerait à briser la vaisselle et à renverser les plats à emmener en salle en s’en prenant verbalement aux serveurs et serveuses. Depuis qu’un jeune homme s’était prit l’huile bouillante de sa poêle au visage, ils avaient tous appris à s’éloigner des plaques de cuisson quand le jeune Cobblepot passait la porte, retenant leur respiration et regardant avec anticipation les objets tranchants de la pièce. Ils étaient tous prêt à se défendre mais sans toucher un cheveux précieux de la tête du fortuné, une entreprise presque impossible au vu de sa furie.

On ne parlait pas de cela chez les Cobblepot, tout était parfaitement normal. A table, dans l’intimité du cocon familial, on préférait discuter des futurs investissements du domaine, des titres de journaux ou encore des vacances scolaires pour savoir comment s’organiser entre les Wayne et eux. Ses parents parlaient comme si ils laissaient une partie de la discussion se deviner et le gamin n’avait pas la clé du code, tous ce qu’il saisissait c’était que les familles avaient sûrement besoin de savoir où caser leur progéniture pour certains jours événementiels où ils n’étaient pas invités.