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Gotham no man's land :: Garde à vue :: Témoignages
Beauty awakens the soul to act - Dollmaker.
Eldrick Brimstone
Gothamite
Eldrick Brimstone
Messages : 1
Sam 7 Mar - 1:26

Eldrick Brimstone

  • Dollmaker.
  • 20 Janvier.
  • Valga, Estonie.
  • 41 ans.
  • Masculin.
  • Il officie en tant que psychiatre, dans une autre vie il fut un chirurgien de renom.
  • Il apprécie la beauté sous toutes ses déclinaisons, la finesse de l'esprit demeurant toutefois plus attrayante que les courbes d'un corps.
  • Personnel d'Indian Hill.
  • Humain non muté.
  • Mads Mikkelsen.
Niveau de notoriété : le Dollmaker était un criminel activement recherché par le FBI ; à Gotham il est investi d'une légitimé d'exercice et de grandes libertés.

Pouvoirs et capacités

Il est immensément cultivé. Disposant d'une mémoire robuste compartimentée en diverses salles formant un palais mémoriel, Brimstone s'est composé à l'addition des années un solide répertoire de connaissances couvrant des domaines aussi variés que l'art, l'astronomie, l'architecture, la philosophie, la gastronomie ou la théologie. Il sait faire usage de la moindre connaissance avec une justesse aiguisée et sa faculté de se souvenir d'une grande quantité d'images, de sons, ou d'objets dans leurs moindres détails en faisait tant un chirurgien de renom qu'un artiste talentueux. + Brimstone possède une maîtrise parfaite de plusieurs langues en comprenant L'Estonien, le Français, l'Italien et l'Anglais. + Derrière le masque de raffinement se dissimulent d'épaisses ténèbres - diablement maîtrisées, déguisées de velours ; Eldrick est un tueur exercé au corps puissant, Le Dollmaker qui est répugné par la fadeur. Il soigne l'inesthétique avec une ironie moqueuse alliée d'une main punitive, ses scènes de crime sont des œuvres à ciel ouvert, spectaculaires et codifiées à l'instar du Kabuki. Le corps est la toile à partir de laquelle il tutoie la grandeur par l'horreur. + Brimstone aime composer à partir de raretés, des matériaux les plus précieux. Ses connaissances en thanatopraxie sont fines et complètent monstrueusement sa formation de chirurgien. + Il est joueur de Thérémine un instrument aux sonorités expérimentales requérant une grande précision.

Physique

Sa carrure est imposante, large d'épaules, constamment rehaussée d'un trois-pièces et élevée par un port de tête paisible. Des micro-expressions se meuvent à peine, en filigrane, sous-cutanées, pour éclairer ses traits stables. Il est un maître compositeur qui, dans la mesure et le contrôle, sait communiquer fins sourires ou peines suggérées. Son corps est sculpté par l'entraînement physique, ciselé dans le détail, parfaitement discipliné, dressé et instrumentalisé ; une ritualisation minutieuse des gestes et des signes prête vie à ses prestations. Rien n'est servi en étant offert au hasard ou à l’ambiguïté. Rien n'est parasite, ou résiduel, tout doit servir. Car il est parfait maître de ses émotions son pouls ne dépasse jamais les quatre-vingt cinq pulsations par minute même lorsque son corps est engagé dans un effort, ou son esprit dans une situation anxiogène. Son visage est anguleux, ses pommettes saillantes et sa mâchoire large. Ses mains sont épaisses et exercées. Sa bestialité qui sait arrondir ses épaules et tendre ses muscles est dissimulée dans un velours de maîtrise, sous d'épaisses couches de raffinement ; sous le costume il porte de longues cicatrices au niveau des poignets, vestiges d'une crucifixion avortée. Son phrasé allonge les voyelles et articule toujours intelligiblement, sa voix est chaude malgré les reliefs figés de son faciès.

Caractère

La lecture de l’Autre est une condition à la survie, un bouclier pour se prémunir de ses désirs. Lorsqu'un visage est multiple, qu'il se dessine pour plaire et se calibre selon vos attentes enfouies la tentation d’y succomber est aussi grisante que dangereuse. Si la séduction opère alors l'égide se convertit en fine toile dont les filigranes sont laissés à l'ouvrage d’une main extérieure. L'homme habile signera son oeuvre de votre nom, afin d'endormir toute révolte sous un contrôle illusoire.
L’horloger connait mieux que quiconque la mécanique de ses créations, assemblées pièce après pièce selon un équilibre minutieux. Un unique rouage retiré pour changer le récital harmonieux, intime, en envolée déréglée. Par simple curiosité. L'art dans la déconstruction. ㅡ Brimstone le bienfaiteur est un homme avenant à la poigne insinuée. Ses manières sont pareilles à un écrin de velours, délicatement elles vous enrobent. Son regard sur vous n’est jamais teinté par l’ombre du jugement, sa voix vous parvient selon de calmes accords. Il est l'image de la stabilité. Chaque geste est calculé pour perforer en douceur votre carapace, chaque fine mimique accordée est un pion avancé à l'encontre de vos réticences. L’homme est d’une composition finement orchestrée et sa neutralité est à l’épreuve de toutes les raretés. S'il sait s'insinuer dans l'esprit il n'use pour autant pas de coercition, il persuade. Lorsque la tempête fait rage, repères assassinés dans le tumulte, sa lumière demeure stable telle une amarre. Le docteur sait vous présenter une porte acceptable au sein de l'horreur dont il est parfois marionnettiste. L’inacceptable sous son invitation présente les apparats les plus seyants, indispensables et pensés pour l'être. Il est un homme masqué. Le médecin est irréprochable. Son professionnalisme prend racine dans une écoute attentive, une patience raisonnée. L’amateur d’art est d’une curiosité insatiable. Il ne connait pas de barrières et n'est entravé d'aucune morale, seule son éthique personnelle règne en maîtresse et il embrasse son interprétation des règles à l'image d'un cavalier menant sa monture. Brimstone sert sa propre cause bien au-delà de tout cadre posé. Il ne s’embarrasse guère de préjugés et s'abreuve à toutes les sources, les maniant à son gré. Il sera d'un côté et de l'autre pour dispenser d'avisés conseils. Dans l'ombre il tissera ainsi son influence sur l'ensemble du décor. Car il sait se faire nécessaire. Le docteur est un homme organisé sachant compartimenter. Ses planifications sont tirées dès la seconde où son attention est capturée ; sans brusquer le trait, une étape suivant l’autre, ces dernières suivent un schéma dont le sens ne devient perceptible qu’une fois le glas sonné, la victoire acquise. L’homme sait cartographier l’esprit dans ses moindres recoins, déguiser un simple pion en Roi lui relève, après tout, de la simple mathématique comportementale. Le contrôle qu’il exerce sur son environnement se veut absolu - il ne permettrait guère à la moindre chose de dépasser les barrières méticuleuses de son cadrage. Cela s'avère vrai à chaque échelle de son existence, passe par la maîtrise d’un corps dont il use du plein potentiel. Ses mouvements ne sont jamais vains, toujours paramétrés. Précis. Calculés. Au service de fins précises.
L’esthète apprécie la finesse tout autant qu'il exècre la grossièreté. Ainsi son apparence est toujours soignée, millimétrée. Elle est tant l'expression de son amour du bon goût qu'un masque supplémentaire duquel user. L’homme est consommateur du beau. Son âme exercée sait entrer en résonance avec les compositions les plus fines, percevant l'essence d'une oeuvre dans toute sa puissance ses émotions fleurissent avec ardeur devant la maestria. L’art comporte plusieurs niveaux de lecture, percevoir sa trame par les sens confère une intensité presque mystique à la visite. Un langage se rapprochant du divin par la force du ressenti. Eldrick est un être passionné, ses amours sont purs par la vigueur de leur feu. Le médecin distingue la beauté au sein de l’horreur, son expression ne connait à ses yeux aucun support prédéfini. Il possède une perspective trop fine du tableau humain pour fonctionner selon ses codes humanistes qui lui paraîtraient désincarnés.
« S'il est un Dieu, pourquoi Dieu permet-il le mal ? Question naïve. S'il est un Dieu, pourquoi obéirait-il à notre morale ? »
Il est un artiste, un créateur. A l’image de Dieu il ne se limite pas à un unique instrument. Son terrain de jeu, sa palette de couleurs, est la réalité qu’il altère et tord selon sa volonté. Détruire lui permet de sculpter à partir de bases nouvelles, de recréer une réalité signée de sa plume. Sa composition. Seulement l’homme aime à passer inaperçu auprès de ses victimes, explorant ainsi les limites de sa divinité et de son pouvoir créatif. Avec un intérêt teinté d’amusement il joue de son contrôle. Se dissimulant en pleine lumière, côtoyant de près ceux qu’il altère. Poussant le vice jusqu’à présenter des indices sous leurs yeux aveuglés par l’éclat qu’il dispense. Humilier ses poursuivants, convertir leurs esprits en les influençant sans que le doute ne filtre est une opportunité délicieuse. Une preuve de sa puissance créatrice. Le paroxysme est atteint lorsqu'il guide vers la consommation de chair humaine, qu’il la rend agréable par la délicatesse de ses mets. Le cannibalisme est un acte de domination. Plus encore s'il corrompt les natures. La routine ne lui convient pas. Le défi doit en permanence nourrir son intellect, ainsi le FBI acharné lui accordait un estimable présent. Quelle politesse. Brimstone éprouve un certain mépris envers la banalité et l’intelligence moyenne. Seul un esprit perspicace, aiguisé, s’avère en mesure de stimuler son intérêt. L’homme connait la solitude de l’artiste. Il aspire à partager son art avec qui saura l’apprécier, une âme-sœur méritant la tombée du masque. Dieu ne se manifeste qu’auprès de rares élus.  La mémoire confère aux instants précieux une certaine immortalité. En fermant les yeux ses souvenirs se matérialisent sous la forme d’une construction fortifiée, un Palais aux inspirations baroques baigné dans une lumière fiable. Les salles s’y succèdent selon une progression continue, telles des pages soigneusement reliées, agrémentées par d'intemporelles photographies. Chaque instant l’habite sans jamais le quitter ; Il lui suffit d’ouvrir la bonne porte. Parfois, il fait délibérément tomber au sol une précieuse pièce, fragile aussi - destruction consentie, programmée, étudiée. Il n’effleure aucune satisfaction lorsque ses fragments ne se réassemblent pas selon un nouvel ordre, qu'il soit chaotique ou non, beau assurément car initié par son geste ; ses patients sont ces précieuses porcelaines brisées. L'appétit de l’inconnu est le combustible de nombreuses passions, sous son influence les plus savants rouages s’additionnent et s’actionnent en quête de nourrir un besoin mouvant et polymorphe de découverte – une dégustation perpétuelle de ce que le monde a à offrir. Il y a du grandiose dans l’idée de donner cette impulsion décisive, celle qui déconstruira, en étant simplement curieux de l’ordre selon lequel les cartes tomberont. Il y a du divin dans l’idée de composer un nouveau château à partir de ces mêmes cartes, malmenées puis transcendées. Chaque choix instille la possibilité de regret ; la plus infime décision ouvre un univers d’alternatives avortées, de conséquences en arborescence. Seulement lorsque le bon médecin choisit d’agir ou de s’abstenir de le faire c’est généralement le fruit d’une réflexion soupesée. Il a pleinement conscience de la nature de ses actions et de ce que ces dernières peuvent entraîner. Il sait composer au mieux avec la matière à sa disposition. Il lui arrive toutefois de regretter l'absence d'une matière suffisante à tisser une autre réalité. Eldrick entretient un rapport au corps très personnel. Les enveloppes charnelles relèvent du diamant brut – elles sont des agglomérats désordonnés de stigmates et personnalités, cristallisés dans la chair. Et elles peuvent être sublimées pour dépasser l’humain sous la découpe d’une main d’orfèvre.
Et ses doigts réorganisent la vie avec une minutie inflexible. Il y a de la maestria dans son art, fin comme de l’horlogerie. Eldrick ne tremble jamais et cisèle finement ses créations. Il sait convertir dissonance en synergie et en retire la satisfaction toute divine de celui qui contrôle la mort ainsi que le beau. Il peut à la fois construire et détruire selon son désir. Une extase intérieure qu’il exprime à peine d’un sourire occasionnel, maître intransigeant de ses émotions. Excellent donc, sa réputation le précède. Le personnage social demeure aussi calculé. Brimstone est un homme avenant, à la poigne insinuée, qui sait tailler son avatar interactionnel en fonction des attentes de son interlocuteur. Il séduit et met en confiance. Érudit et passionné, Eldrick parle plusieurs langues et s’intéresse particulièrement à l’art ainsi qu’à la littérature. L’homme fréquente régulièrement les expositions artistiques et s’est constitué mécène auprès d’artistes en mal de reconnaissance – aussi le poids de son opinion dans le milieu se ressent et il en joue, gagné par l’amusement. Eldrick n’est cependant pas l’être irréprochable qu’il donne à voir. Son jeu de dupes s’exerce également dans l’horreur et baigne dans le crime. Dollmaker confectionne des « poupées » vivantes, ou non, par la mutilation. Il s’agit parfois d’une punition envers un être n’ayant, à ses yeux, pas mérité son adhésion à l’humanité. A ces occasions le cadavre se trouve humilié – exposé à la vue au sein d’une représentation post-mortem théâtrale. Mais Eldrick est également un esthète qui cherche à explorer les frontières de l’humain et de la vie. L’homme qui pense tutoyer le divin expérimente la solitude en marge de la confection de ses poupées. Il aimerait partager avec un être suffisamment fin.

Histoire

Underco.
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Comment êtes-vous arrivé.e sur le forum ? Je recherchais une nouvelle porcelaine...
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