Le Deal du moment :
Cdiscount : -30€ dès 300€ ...
Voir le deal

Gotham no man's land :: Gotham :: Midtown :: The Maze
Quand le chat n'est pas là ~ Avec Li Wei
Harle Kingsley
Gothamite
Harle Kingsley
Messages : 6
Dim 8 Mar - 22:55





Les souris, dansent...







« -Putain il est où ?!  Le son de la pluie était puissant, les gouttes puissantes tombaient en cascade sur les toits de taules des vieux bâtiments. Mais pas assez pour couvrir les voix furibondes qui s’élevaient sous la sombre arcade.

-Allez bébé, si c’est une queue que tu veux avaler, y’a de quoi remplir ton joli gosier, pétasse ! Le son du métal qui racla le sol mit le groupe qui s’esclaffait en alerte, puis plus rien, juste le silence. Ils étaient raides comme des piqués, guettaient l’obscurités les mains cramponnées à leurs fusils d’assauts et leurs visages traduisaient leurs tensions. Puis le plus isolé repris, confiant.

-Y’a des boules à sucer ici et c’est pas comme avec le clown, elles ne servent pas qu’à jong- ! L’os qui explosa fit un bruit éclatant de craquellement. King redonna un coup de barre en fer, et cette fois, plus que le nez, elle visa le dessous de la mâchoire de son opposant. Les pieds du brigands quittèrent sol alors que son dos percutait violemment le sol et qu’il lâchait son arme dans un croassement douloureux. Puis la grande et imposante silhouette de l’athlète disparu derrière des bennes, bondissant sur les échelles de secours avec souplesse alors même que tous les petits camarades de sa victime accourait vers sa position.

-Pédé, montre toi putain, espèce de grosse traînée ! Il fallait avouer que Harley King avait sa petite réputation à Gotham, fleuri d’un merveilleux langage chatoyant. Mais ça n’avait pas beaucoup d’importance, l’arlequine ne faisait pas grand cas du gang devant elle, si peu qu’elle avait tuer leur chef une heure plus tôt. C’était d’ailleurs peut-être pour ça qu’elle en venait à être pourchasser à bien y réfléchir. Oh… Tout faisait sens. La criminelle les toisaient d’en haut alors qu’eux même étaient encore à tenter de discerner les ombres de la possible taré qui pourrait bondir d’on ne sait où à tout moment. Elle s’accroupit sur le rebord d’une cage d’escalier avant de se jeter, son arme encore sanglante fermement vissée dans sa paume gantée. Son premier coup fracassa frontalement le premier crâne à passer dans son champ de vision, et alors que son propriétaire s’effondrait, Harley retombait avec grâce au sol. Ses jambes s’élancèrent pour faucher celles des bonhommes qui traînaient dans son passage et avec agilité, la blonde appuya ses mains sur le sol pour élancer ses deux pieds dans le museau d’un rustre.

Quand King ressortit de la ruelle, ses cheveux et ses pompons étaient plaqués en touffes trempées autour de son visage et sa poitrine s’abaissait avec affolement dans sa cage thoracique enserré sous sa combinaison bicolore. Elle laissait derrière elle un tas de membres contusionnaient entremêlés les uns, les autres, encerclés d’armes encore fumantes. Appuyé contre un poteau électrique, l’arlequine reprenait son souffle et bailla bruyamment. Un éternuement bruyant accompagna un coup de tonnerre et Harley se rendit compte qu’elle n’avait aucune, mais alors aucune envie de rentrer chez elle. Car la monotonie de la maison y était trop forte et que ce connard de bomber man le « roi des bombes » l’avait explosé ce matin. Plus rien n’avait de sens depuis qu’il était parti, son odeur, ses yeux mais surtout son rire… Son coeur se contracta et l’arlequine serra ses bras autour de son torse avec un soupire. Pensons d’abord au déménagement et laissons cela de côté.

Une heure plus tard, Harle Kingsley était installé dans ce qui semblait être l’antre d’un savant fou amateur de peluche rose à froufou et profondément désordonné. Intrus, mais pas grossier, il avait recollé la fenêtre fracturée avec une vieille affiche de My Little Pony trouvée dans un paquet de céréale. Le vent s’infiltrait en sifflant dans l’appartement en bazar, mais cela n’avait pas empêché le veuf de se faire un coin prêt près de la télévision. Ses bagages étaient posés prêt d’un mur fissuré, sac de voyage bordeaux à imprimé vintage d’où dépassait la manche rouge à losange de sa combinaison. Vu le bordel et le vide du réfrigérateur, King avait dans l’idée que le propriétaire des lieux ne reviendrait pas tout de suite, sûrement jamais vu les purges qui avaient lieux dans le quartier.

L’ancien partenaire du feu Joker était couché contre la fourrure douce de Bud, Lou avait posé sa massive truffe contre son bassin pour dormir du sommeil des biens heureuses. Sur un carton réquisitionné pour faire une table, la souris fouineuse avait posé une photo du magnifique prince du Crime en train de se tourner vers l'objectif d'un air menaçant -chaton n'aimait pas se faire prendre en photo par surprise <3- et deux bougies brûlaient autour pour lui rendre hommage. A côté, il y avait sa boite de lentille de vue Wayne's Medical Devices qu'il avait quitté au profit d'une monture élégante carmin et la télé tournait en fond alors que le trentenaire commençait à sentir ses yeux se clore après des nuits d'insomnies et d'errance endeuillées. L'endroit n'était pas chaud, son shorty et son sweat n'était pas d'une grande aide mais heureusement sa fifille savait le réchauffer de ses 55 kilos de muscles saillant. Comment ses enfants allaient-ils vivre sans leur père ? Tant de question. L'avenir semblait incertain. Demain serait un nouveau jour de survie sans queue ni tête.
Lee Walton
Artificial child
Lee Walton
Double-comptes : Batman, Prudence Falcone, William Abberline
Messages : 19
Lun 16 Mar - 23:56

Quand le chat n'est pas là Toujours retomber sur ses pattes, voilà une attitude des plus félineIl y a deux choses qu’on aime probablement pas trouver chez soi en rentrant. Ou plus exactement trois, pour le coup. Deux hyènes, c’est déjà quelque chose dans un pseudo-salon, mais si en plus on rajoute à cela la présence d’un adulte somnolant plus qu’un peu, ça fait quand même beaucoup… Si j’avais su j’aurais ramené un p’tit truc à grignoter pour les hyènes. Vous pensez qu’elles aiment les chips ? La question reste sans réponse, alors que je reste à l’entrée, les bras chargés de courses…

Que voulez-vous, tout repère qui se mérite ne se remplit pas sans quelques efforts, et mourir de faim devant ses écrans serait tout de même le comble du ridicule pour un esprit aussi ingénieux que le mien. Quel gâchis cela serait, rien qu’à y penser, une moue dégouttée se calque sur mon visage. Vive la malbouffe.
OY a plusieurs facteurs qui pourraient expliquer mon intérêt toujours plus grand envers la junk food, mais le plus important est probablement le Maze en lui-même. Bien qu’il possède quelques magasins, ces derniers sont surtout pour les personnes aisé, ceux des cimes, autant dire un lieu inaccessible pour une orpheline de dix piges. Nan, pour ceux qui vivent dans les étages oubliés, les « courses » reviennent le plus souvent a des échangent entre habitants, des marchés et du trocs pour arriver à ses fins – ou a sa faim, au choix. Pour le coup, outre quelques kilos de riz nécessaire a ma suivie, je suis plutôt satisfaite de mes trouvailles, à savoir un paquet de pain de mie presque pas rassi, plusieurs sac de chips industriel de piètre qualité, et un gâteau fait maison  que j’ai échangé contre la réparation d’une vielle radio. C’est mes trésors, des


Les bras chargés de divers courses je rentre dans ce qui autrefois portait le nom de « maison », m’engouffrant dans les ténèbres pas si ténébreux, pour le coup. Outre la lumière, bien sûr, ce qui me met en premier lieu la puce à l’oreille quant à la présence d’un inconnu est le son d’une pub pour un savon de nettoyage parfait pour la ménagère des années trente en arrière plan. Je n’allume jamais la télé, sauf pour manger mes céréales devant dans un essaie mimétique plutot hasardeux, alors l’évidence s’offre à moi : quelqu’un m’a rendu visite. Faisant rapidement la liste des gains et des pertes, je décide finalement qu’il est encore trop tôt pour fuir mon unique repère, refermant alors la porte derrière moi en faisant le moins de bruit possible. Il faut savoir jouer de sa chance, non?

Passant délicatement et avec une prudence extrême la tête par la porte du salon, je remarque sans mal l’inconnu et ses deux hyènes, hyènes qui en disent plus long sur la nature de notre inconnu que son allure casuel juste assez propre sur lui pour jurer dans mon décor désordonné et abandonné. Toujours aussi lentement, je finis par retirer ma tête du salon pour retourner à la cuisine, y posant toutes mes vivres sauf le paquet de pain de mie. J’sais pas pour vous, mais finir dévoré par des hyènes n’est pas vraiment dans le top de mes fins espérés, mais alors vraiment pas…

Essayant de me faufiler à travers les débris et autres déchets jonchant le sol de l’ancienne « maison », j’approche jusqu’à ce qu’une des hyènes me remarque, grognant en me voyant ainsi approche de son.a maitre.sse. En signe d’apaisement, je lève les deux mains, avant de lancer une des tranches de pain de mie à l’animal, qui la renifle un instant, avant de décider de vérifier si c’est comestible, la faim ayant raison de sa méfiance. Naturellement, c'est cette même faim qui réveille la seconde hyène, à qui je lance aussi quelques tranches de pains pour l'occuper par autre chose que l'idée de faire de moi un repas. Bien, pour le moment je m'en sors... «Et sinon, vous entrez souvent chez les gens en brisant leurs fenêtres ? Que je sache si j'la fait réparer ou non. » Ma voix reste calme, tandis que je profite de l’attention ainsi gagné pour engager une procédure sociale avec le pas-si-inconnu que ça. Vous en connaissez beaucoup des acolytes supervilains avec des hyènes à Gotham ? Pas moi…

:copyright:️ 2981 12289 0
Harle Kingsley
Gothamite
Harle Kingsley
Messages : 6
Lun 30 Mar - 12:56





Les souris, dansent...







Comme ce truc était chou ! Harle se réveillait tout juste de sa petite sieste, alors que les courants d'airs froids faisaient frisonner ses jambes. Il avait rouspété d'une voix enrayée et rauque quand la fourrure douce et chaude de ses bébés quitta son giron - les hyènes se bousculant visiblement pour obtenir quelque chose. Et ses yeux embués, il pouvait apercevoir le visage ébouriffé d'un espèce de petit, petit munchkin à la coupe explosive. C’est tout en grâce que le blond se redressa d’un bond pour observer l’étrange petite créature du regard. Ca n’avait même pas d’yeux. Etait-ce seulement humain ? En baillant, l’intrus s’étira et attrapa ses lunettes tombées au sol avec ses doigts de pieds. Il y avait une pantouflarderie évidente dans son manque de volonté à simplement se baisser. Une fois la monture remise, il y vit plus clair. C’était humain. Plus ou moins. Pas que ça change quelque chose dans le cœur de l’Arlequine pour son avis sur sa bouille adorable. Avec un petit bruit de palet, Harle rappela ses animaux à ses côtés, les laissant manger leur pain avec appétit en l’émiettant sur le sol dans des bruits de mastication qui recouvrait presque la voix du blond.

« Hey toi. » Avec les enfants, c’était quitte ou double, Harle se sentait tantôt en phase, tantôt en compétition, ce qui faisait qu’il avait un avis mi-figue mi-raisin. La figue se définissant par cet émerveillement prometteur devant un petit bout et le raisin par cette haine démesurée qui donnait envie d’écraser le môme sous sa chaussure. Pour l’instant, la petite chose gagnait des points mignonneries. «  La fenêtre ? Oui, je rentre souvent comme cela, ma puce. Mais il ne faut pas le prendre personnellement, je rentre aussi comme cela dans les banques, dans les laboratoires sécurisés, dans amusent park, aux concerts de Lesly Gore et même dans la laverie !  C’est un peu... » Il s’appuya sur la télé qui vacilla dangereusement sur son meuble de fortune et tandis une jambe dans le vide en se cambrant. « … ma marque de fabrique. » Son corps retomba aussi vite qu’il s’était déployé dans l’exagération de sa sexualisation. « Et non, ne la fait pas réparer, choupette. C’est déjà un miracle qu’une Thomson  n’est pas aérée tout ça avant ça. Tu gâcherais ton temps et ton argent. »

Les pieds nus du blond se faisait un chemin sur le sol tapissait de déchet, ignorant complètement sur quoi il marchait. Puis il se posa près de l’enfant et s’accroupit souplement devant elle en reposant son menton sur sa main. «C’est donc ça ta maison ? » Le regard aux environs étaient, certes, jugeant, mais pas forcément surpris. On était à Gotham, il y avait pire que des squattes miteux avec des enfants de dix ans encore en vie. C’était juste plus improbable que le reste. Mais peut-être était elle dans le groupe du Wonderland ou avec un autre camp. « Et tu es toute seule ? C’est quoi ton petit petit nom. S’il est aussi ébouriffé que toi, ça risque de décoiffer ! » Ses yeux bleus scrutaient la personne face à lui, mais avide de dévoiler tous les petits mécanisme caché sous la peau et les muscles de son étrange hôte. Soudain, l’endroit devenait un terrain à étudier, mauvais réflexe. Ses doigts manucurés se tendirent devant le paquet de pain de mie en demande silencieuse, son autre bras reposant sur ses genoux pliés. C’était une amicale quémanderie.  Mais peut-être que les animaux derrière ses flans pourraient encore un peu plus intercéder en sa faveur.
Lee Walton
Artificial child
Lee Walton
Double-comptes : Batman, Prudence Falcone, William Abberline
Messages : 19
Lun 30 Mar - 20:29

Quand le chat n'est pas là Toujours retomber sur ses pattes, voilà une attitude des plus félineCe ne sont jamais tant les surnoms que les gens me donnent qui me font grincer des dents que la possessivité inhérent à ces derniers… Ma petite, mon enfant, ma puce… Bien que je ne vois pas très bien en quoi être comparé à une puce pourrait être positif, mais encore une fois. Enfin, avec la force de l’habitude, celle qui m’a appris à garder ce genre de petite contrariété pour moi, je garde une approche plus neutre, et souple. Après tout, il n’envoie pas ses deux hyènes me manger, mais les rappelle plutôt à lui, je peux bien lui accorder le bénéfice du doute…

Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’arlequin sait s’accaparer l’espace. C’est la première pensée qui me vient alors qu’il prend la pose pour illustrer ses propos. Je dois avouer que je trouve ça classe. Hors de propos et mal placé, mais classe quand même. Savoir imposer son style n’est pas l’apanage de tous… « Admettons pour la fenêtre, on se contentera des planches de bois, alors... » Plus sûr, même si aucunement à l’abri des balles. Je l’aurais bien emmuré, mais la maçonnerie n’entre pas dans l’arsenal de mes compétences, allez savoir pourquoi…

Arrivé à mes côtés, l’adulte prend le temps de s’accroupir pour venir à ma taille, et si le geste est assez bénin pour beaucoup, il me plaît assez pour que je perdre l’appréhension liée au fait de parler avec un inconnu. Ils sont rares ceux qui se mettent au niveau des plus petit, se contentant bien souvent de les regarder de toute leur hauteur. Peut-être que pour lui, c’est naturel, voir dépourvu d’intérêt, mais je ne peux pas nier que ça me surprend agréablement. J’hoche de la tête à sa question. C’est en effet ma maison… Ou quelque chose qui s’apparente à une maison, si bien sûr, on ne considère pas qu’une maison est l’endroit où se trouve le cœur d’un foyer et l’amour d’une famille. J’ignore ce qu’il en est pour le reste de Gotham, mais au Maze une maison est souvent rien de plus qu’un endroit ou se cacher jusqu’à ce que les tirs d’armes cessent de se faire entendre…

Je sens bien qu’il observe mon chez-moi avec une pointe de désapprobation, et je devine plus ou moins que cela est dû à l’état de décrépitude dans laquelle il se trouve. Hormis la chambre de ma que j’ai depuis longtemps reconverti en Q.G, le reste de la demeure est à l’abandon depuis quatre ans. J’y passe, certes, mais je n’y vis pas. J’entrepose et je laisse dépérir tout ce qui y est, n’ayant trouvé aucune raison suffisante de dépenser le peu d’énergie dont je dispose par jour dans un rangement aussi fastidieux qu’inutile puisque personne n'y vit. C’est mon chez-moi, je fais bien ce que j’y veux…

« Non, je ne suis pas seule, c’est aussi la maison de ma. » Petit mensonge par omission, nous sommes d’accord, mais demi-vérité quand même : c’est bien sa maison, si on exclu le fait qu’elle n’y a pas remis les pieds depuis plus de quatre ans. Peu à l'aise avec ce sujet, je préfère baisser les yeux pour m'interesser aux pieds nus de l'adulte.
Dire la vérité ? Et puis quoi encore ? Les enfants seuls ne font pas long feu ici, et ce n’est pas parce que je trouve l’arlequin distrayant que je tiens à lui faire savoir que je suis ici seule et sans défense, même si je doute que l’existence de ma fasse une grande différence, en vérité, pas contre un super-vilain et deux hyènes.
Je donne le paquet de pain de mie après une légère hésitation, ayant pris le temps de calculer les intérêts à le faire, et ceux à ne pas le faire. Force est de constater qu’il vaut mieux coopérer "amicalement" jusqu’à son départ, que jouer les fortes têtes. Je n’ai pas l’habitude de l’utiliser, mais faisons nous à la ruse, pour cette fois... « Je m’appelle Li Wei, ça n'a pas grand chose de décoiffant, je sais... Et toi, alors ? Je peux t’appeler arlequin, si tu préfères le garder pour toi, mais je suis curieuse de savoir qui se cache derrière ces lunettes. » Inutile de garder cette information pour moi, je sais qui est l’arlequin, je lis les informations comme tout le monde et je me suis quelque peu interessé à la faune des vilains de Gotham, dernièrement. Pour le coup, je pense qu’il est plus favorable de montrer son savoir, pour ne serait-ce qu’un peu flatter son égo sous un quelconque sentiment de notoriété. Brosser dans le sens du poil, hein ?

:copyright:️ 2981 12289 0
Harle Kingsley
Gothamite
Harle Kingsley
Messages : 6
Mar 31 Mar - 2:34





Les souris, dansent...







Le pain trouvait place entre ses lèvres pour être mâché avec inconscience mais les yeux de l’ancien psychiatre scrutait sa petite camarade avec l’incisif regard d’un rapace. Ses lèvres s’ourlèrent légèrement, haussant la commissure de ses lèvres.

« D’accord, fille de Ma. Ça doit être quelqu’un pour avoir une maison aussi… bien agencée. » Son index tapotait ses propres lèvres d’un air réflexif, murissant les nouvelles informations et les enregistrant sans réelle raison. Ce n’était plus comme si Mister J allait lui demander son expertise sur telle ou telle petite merde des rues de la ville, sans offense, déjà qu’il s’en contre-foutait pas mal. Woah, soudain ça toucha son cœur comme une détonation. L’Arlequine était si loin de chez elle. C’était comme une vague ballottant tous ces organes d’un coup et retombant, laissant une légère nausée derrière. La pensée, le vague à l’âme, repartant comme elle était arrivé. C’était fréquent. Pas forcément plaisant. Avec un déglutissement qui fit aller et venir sa pomme d’adam, le blond reprit d’une voix douce. « Li Wei... » Le mot sembla couler sur sa langue et il sembla le goûter, le répétant comme on se gargariserait d’un bon vin pour l’évaluer. « Li Wei... » La conclusion était sans appel. « Ca déchire ! » En effet, il y  avait là tellement de potentiel pour un nom de scène. Harle avait analysé l’enfant et, appréciant sa présence dans la case non-ennemi, elle devenait soudain une spectatrice qu’il fallait charmer. Peut-être la soudaine patience et douceur du dégénéré en était la simple conséquence. Mais c’était assez peu important. «Je vois déjà les gros titre avec ton nom, et ton histoire tragique couchée en première page. Ou juste à la troisième page, sous le sport car les journalistes de Gotham sont tous des putains de coincés à la queue enfoncé dans leur propre cul de connard rétrograde !» Harle n’avait aucun grief. Enfin presque aucun. « Mais on s’en fout de l’interview de nos parents, rendez-moi ma foutu demi-page ! N’est-ce pas, Poussinnette ?!! Enfin... » Il replaça une mèche qui s’échappait de sa coupe anarchique. « Tu peux m’appeler Harley, ma grande. Chef des maniax. J’espère d’ailleurs qu’ils ne sont pas trop intenables de ce côté ci du monde. J’essaye souvent de les sortir au centre ville pour tuer des riches et des personnes importantes, c’est quand même le principe, mais forcément Batman est toujours au taquet près de sa précieuse capitale. Et ils ont besoins de se dépenser.» Harley se redressa un peu restant toujours à hauteur de minuscule petite chose et il avançait ses doigts comme pour découvrir son visage de ses mains. Mais elles restèrent en retrait, le dessinant de loin.  « Et si tu veux un article qui en raconte plus, tu peux prendre le Vanity Fair de 2028 ! Qu’est-ce que tu fais dans ce sinistre appartement ? Tu as un miroir au moins ? » L’Arlequine se redressa pour chercher dans son sac abîmé quelques affaires. «Vu ce que tu mange, je vois que tu n’as pas encore tout appris de la vie dans la rue. Ou si. Mais moi je peux te faire passer de l’autre côté du miroir beauté, de celui où tu te vautrera dans les vêtement hors de prix et dans les plus fameux mets. » Peut-être exagérait-il un peu. La grande vie était un peu derrière lui. Par envie mais aussi par manques de moyens. Mais rien n’empêchait de faire rêver les enfants.


Lee Walton
Artificial child
Lee Walton
Double-comptes : Batman, Prudence Falcone, William Abberline
Messages : 19
Mar 31 Mar - 6:48

Quand le chat n'est pas là Toujours retomber sur ses pattes, voilà une attitude des plus félineC’est ça, un spectacle. l’arlequin était semblable à un spectacle, brillant, captivant, et assez bien amener pour donner envie de continuer à voir la suite. Bien sûr, des choses bien plus importantes et instructives m’attendaient dans mon Q.G – a savoir une salle plus loin – mais pour d’évidente raison, je préfère que toute l’attention reste à ce qui avait été autrefois un salon. Mesure de précaution dirons nous : je ne sais pas si les hyènes mangent les câbles, mais je ne tiens pas à tester ce soir. De plus, rien ne m’assure que mon invité de dernière minute sera toujours aussi amusé s’il comprend que je suis incroyable et fantastique. Je ne prendrai pas ce risque, le jeu serait trop coûteux.

« Bienvenue dans le Maze » dis-je d’un ton un brin cynique, quand mon invité surprise fait une remarque sur l’agencement des lieux. Oh, je vous rassure, quand ma était encore là ce n’était pas bien plus rangé, seulement à la place de feuilles volantes et griffonnés en tout genre, ainsi que les reste d’emballage de nourriture rapidement disparue, on pouvait aussi ajouter des bouteilles en tout genre. Ma buvait pas mal. Ouais, vous m’direz, quoi de plus normal à Gotham hein ? Plus on touche le fond, plus il devient nécessaire de trouver de quoi s’oublier, histoire de ne pas voir qu’on continue à creuser, ou d’oublier qu’on le fait. Je n’aimais pas quand elle buvait, elle était toujours plus orageuse dans ces moments là, débridée... La désinhibition, ça fait mal.

Un de mes sourcils se lève et s’arque quand l’arlequin en arrive à la conclusion que mon prénom est un bon prénom. Je n’y ai jamais réellement pensé, c’est celui que m’a donné ma mère quand elle pensait encore être capable de m’aimer, il ne représente pas grand-chose, alors je hausse des épaules, un peu indécis, face à sa conclusion. Eh bien, disons qu’il vaut tout de même mieux avoir des bons que des mauvais points avec lui… Et on ne va pas se mentir, je ressens un bref sentiment de fierté à savoir que mon nom " déchire "… Certes, j’ai grandement envie de demander pourquoi, on ne va pas se mentir, mais je ne sais toujours pas si c’est une bonne ou une mauvaise idée de suivre une personne possiblement aliénée dans ses délires. Continuons d’observer pour le moment, rendons notre conclusion plus tard…

Tournant le regard un peu partout, je cherche des yeux un coin précis, tandis que l’arlequin me parle de faire la première page – non la troisième, foutu patriarcat  - de la presse de Gotham, réussissant à m’arracher un ricanement narquois. « L’idée est amusante, mais j’doute qu’ils aient quelque chose à faire d’histoire d’orphelin en vrai, hein. » C’t’un peu une chose commune à Gotham, et qui s’en soucis, en vrai ? On est plus les oubliés de l’histoire que les personnages centraux, et malgré mon incroyable génie et mes capacités hors du commun, je ne me leurre pas : je suis aussi oubliable que les autres, et si je ne me démène pas pour me faire une place, tout mon talent sera gâché alors que je mourrai dans le caniveau sous l’indifférence crasse des grands de ce monde.
Cela ne sera pas, je vous l’assure…

Hochant de la tête quand mon avis m’est demandé – le "poussinette" me fait de nouveau lever un sourcil - je prends note du nom, Harley, tout en étant assez d’accord sur le fond du discours : on s’en fout des parents. Ou on essaie de s’en foutre parce qu’ils nous ont lâchement abandonné dans la misère la plus totale comme les putains  – c’est pas bien de jurer devant les enfants Harley - de lâches qu’ils sont. Ouais, j’suis une gosse de Gotham, alors forcément, j’ai une certaine amertume envers ma génitrice. C’est pas que, mais quatre ans à attendre, ça fait long, mine de rien.
« Bah, tu sais, les gangs sont légions ici, un de plus un de moins… Ils ont du faire copain-copain quand ils sont passés. » Les maniax. J’ai déjà entendu le nom, mais je ne les ai jamais vu en action. S’ils passent ici, alors ils doivent être pris entre deux feux. Le Maze est un lieu de non-droit, pas de pègres ou de police pour assurer la loi, seulement des gangs qui se mordent le nez pour s’assurer la plus grosse part du gâteau. C’est pas la joie, qu’on s’le dise bien, mais heureusement je vis dans les quartiers les plus bas et les plus pauvre de la citadelle : ce n’est pas ici qu’ils trouveront de quoi se faire les dents. Ironiquement, même les gangs préfèrent nous oublier…

Ah, les voilà. Bougeant une boite à pizza du sol, je sors de dessous un vieux journal une paire de chausson, ceux de ma. Ils sont un peu vieux, en vrai, d’un jaune délavé et poussiéreux, mais bon… J’crois pas que ce soit la bonne taille en plus, mais l’arrière est ouvert, alors je me dis que c’est toujours mieux que rien, vu le peu d’état que je fais du ménage, j’me dis que c’est un cadeau de bienvenue pas trop mauvais. Ça et le pain. « Toi aussi, tu es venu ici pour te "dépenser"? Tu serais déçu : si tu veux des victimes riches, va plutôt vers les derniers étages. Ici personne n’a rien et tout le monde vit des miettes… » Je demande tout ça par mesure de précaution en revenant à ses cotés, alors que je pose les chaussons devant lui. Je les lui laisse, qu’il utilise ou qu’il les donne à manger à ses hyènes je m’en fiche, une fois un présent fait, ce n’est pas à nous de décider son devenir, parait-il…

Vanity fair 2028. Je note dans un coin de mon esprit, un coin spécial note "a faire", l’information pour y revenir plus tard. Bien sûr que je vais le lire, une fois que j’arriverai à le dénicher, ce qui prendra peut-être un peu de temps. « Que veux-tu que je fasse, je survie, c'est commun, nan ? Demi-mensonge, moitié de vérité. Je reste dans mon role d'enfant. Y a un miroir dans la salle de bain si tu veux, mais il est sale et ma l’a cassé, donc faudra faire avec le plus gros morceau qui tient encore au mur. » Un coup de poing dans son propre reflet, je m’en souviens comme si c’était hier, puisque c’est moi qui ait bandé sa main. J’ai jamais vraiment trouvé utile de reprendre un miroir depuis, n’ayant aucun attrait pour mon apparence peu agréable : mon génie lui vaut bien plus…

« Je suis vouée à vivre dans l’opulence, ce n’est qu’une question de temps. » Dis-je avec une sincérité absolument pas humble quand elle parle de l’autre coté du miroir, celui où tout est beau et brille comme Harley depuis son arrivée. Ça donne envie, ne nous mentons pas. Je penche un peu la tête sur le coté, essayant de suivre le court de ses pensées. J’ignore pourquoi elle veut m’aider, mais ne pas le savoir m’inquiète. Je crois que je viens de passer dans la case "lubie passagère". Pas que je n’aime pas, mais je n’aime pas. Je refuse d’être quelque chose de "passager", ça me fruste, c’est stupide mais je n’y peux rien. Pourtant, je dois l’avouer, elle a piqué ma curiosité avec ses histoires, et j’ai bien envie de faire un pas dans sa direction, maintenant. « C’est quoi, cet autre coté dont tu parles, exactement ? » J’aimerais bien savoir...

:copyright:️ 2981 12289 0
Harle Kingsley
Gothamite
Harle Kingsley
Messages : 6
Mar 5 Mai - 14:38





Les souris, dansent...







Personne n'avait que faire des orphelins à Gotham, ça, jamais l'ex psychiatre ne lui enlèverait ce fait. Mais, et c'était évidemment ce qui l'avait conduit à enfiler les collants, Gotham raffolait des vilain.e.s et surtout des super-vilain.e.s. C'était ça la lumière de la cité, le cabaret au grand air de la belle dame, les flashs des photographes appâtés par la violence n’enviaient rien à ceux des stars de cinéma. Les tapis rouges étaient tout simplement fait de sang dans leur petit monde, c’était le prix de la gloire. C’était un candide cynisme qui animait sa petite homologue et avec un sourire doux, Harley la couva d’un regard compatissant. Se croire oubliable, c’était tellement vite arriver, mais un tour de magie et de manège et voilà qu’on devenait la personne sur toutes les lèvres, mêmes les plus obscènes.

Les explications sur les gangs passèrent inaperçus car l’esprit du blond était tout tourné vers le visage poupon et vif de Li Wei. Au mieux l’arlequin haussa les épaules et se remit debout en époussetant son short d’un main leste. Son visage s’illumina quand les chaussons firent leurs apparitions, c’était un cadeau médiocre mais Harl’ était avide de toute marque d’attention et d’adoration qu’il pouvait déceler dans chaque geste, et ce présent prenait alors une dimension symbolique beaucoup trop puissante pour que ses pieds nus ne sautent pas dans le tissus rêche et usé. Ses petons bougèrent chacun leur tour avec une joie toute enfantine.  « Oh ma belle ! » Ses deux mains pâles tapèrent les unes dans les autres avec enthousiasme avant que son doigt ne pointe les affreuses chausses. « Regardez mes bébés, regardez ce que maman porte ! » Les hyènes ne firent pas réellement attention à l’affreux et froufrouteux spectacle mais levèrent la tête vers leur maîtresse en tirant la langue. « Elles adorent ! » Harl’ se déplaça vers la salle de bain en sautillant dans ses godasses, et sa voix se projetait depuis la pièce exiguë vers l’enfant. « Oh je sais où les riches se trouvent mon ange, j’y étais. » A deux mains elle arracha les morceaux de miroirs les plus entiers. « Et je sais sur qui je veux me dépenser. Oh oui. » Il en récolta deux d’une taille suffisante et revint, triomphant. « Alors si tu es voué à vivre dans l’opulence alors il faut encore le montrer, regarde, ceci c’est toi. » L’Arlequin tendit devant lui le bris de glace pour refléter un pan de son image juvénile. « Et ça c’est l’autre. » De son autre main il leva un deuxième pan de miroir si bien que devant Li se reflétait sa propre image fracturée en son milieu, décalée. « Il ou elle est tellement plus libérateur, c’est un acteur cathartique, c’est une conjuratrice du tragique, c’est ce que Gotham fait de plus beau bébé. Et ça peut-être toi.  »  

L’Arlequin regarda ensuite le reflet de l’Arlequine, un peu ternie par le temps. Finalement elle jeta les miroirs loin d’eux et effleura de ses doigts la frange désordonné de son interlocutrice. « En quoi tu es doué petite chose ? Qu’est-ce qui te rend spécial ? Tu es dans la ville des opportunités, que tu sois diplômés de lettre moderne ou cuisinier 4 étoiles dans un hôtel du centre-ville, le monde de la nuit saura te donner un nom et un but. Alors dis moi quelle petite étincelle brille au fond de toi ? Et ensuite allons faire le coup du siècle !! Après avoir trouvé un nouveau… style. »


Lee Walton
Artificial child
Lee Walton
Double-comptes : Batman, Prudence Falcone, William Abberline
Messages : 19
Mar 5 Mai - 19:44

Quand le chat n'est pas là Toujours retomber sur ses pattes, voilà une attitude des plus félineHarley me faisait l’effet d’une barba-papa, douce, vaporeuse et magnifique... Et qui au contact de l’humidité, se rabougrissent, perdent leur charme vaporeux pour devenir une petite masse de sucre humide et gluante… Depuis qu’il est arrivé, Harley est une merveilleuse barba-papa tout juste sortie de sa machine, encore brillante de sucre et de magie, tandis que j’attends avec prudence le moment où l’humidité des lieux aura raison de sa superbe. Tout le monde fini toujours par perdre sa magie, c’est qu’une question de temps, ou de situation s’y offrant, sûrement… Bien qu’en soit, la magie semble déjà s’être un peu volatilisé, depuis que l’arlequin à laissé son costume pour une tenue plus… Adéquate, je présume. Pas que ça me dérange, dans le fond. J’ai du mal à a cerner les gens, c’est un fait. Harley plus encore, je crois.

Contre pas mal de mes attentes, mon maigre présent semble plaire à son nouveau propriétaire, qui malgré le tissu usé et vieilli des chaussons, les enfourne comme s’il s’agissait d’escarpins. Ça me va assez, me faisant presque sourire, même. "Presque", j’entends bien : je ne souris assez peur souvent. J’hausse des épaules, un peu amusée, quand l’approbation des hyènes est recherchées. J’ignore si ces bestioles ont un quelconque goût pour la mode. Vous saviez que les mâchoires sont les plus puissantes qui existent ? Elles sont capables d’exercer une pression d’une force de 2 tonnes/cm² lorsqu’elles mordent sur leur prémolaire. Pour vous faire une idée, même un crocodile n’arrive qu’à 1,5 tonne/cm². C’est pour cela qu’elle est capable de broyer et d’ingérer les os de leurs victimes, capacité qui doit être très pratique pour cacher un cadavre à Gotham... Mais je m’égare.

Harley vient probablement de la haute. Ça expliquerait pas mal de truc, en fait. Quelle sacrée dégringolade que de se retrouver ici, alors. M’enfin, moi j’peux pas vraiment comparer, puisque je n’ai jamais vécu qu’ici, mais j’sais à quoi ressemble un peu le monde hors du Maze, et comment est le monde des riches. Je l’envierais presque, jusqu’à ce que je me souvienne qu’elle se trouve actuellement à déambuler dans mon viel appartement, à arracher des bouts de miroir dans ce qui a été, fut un temps, une salle de bain. Je devrais peut-être l’aider, mais j’préfère éviter de toucher des trucs qui coupe. Je n'ai déjà pas forcément de quoi manger, alors de là à me soigner, faut pas trop en demander…

Le reflet n’est pas vraiment flatteur, mais je l’encaisse sans broncher. En revanche je lance un regard intrigué vers Harley, quand le reflet qui m’est renvoyé devient fracturé, brisé. Je fronce les sourcils sous ses paroles, comprenant l’idée, mais n’arrivant pas à saisir le principe. Pas encore. Je dois creuser l’ensemble, avant que la barba-papa ne perde de son duveteux…
Est-ce là le seul moyen de s’émanciper, à Gotham ? Je réfléchis, j’hésite, pesant le pour et le contre. Cherchant la raison dans toute cette déraison. Le monde parallèle de Gotham est certes le meilleur moyen de s’extraire de la pauvreté crasse qui gangrène les souterrains ou je survis, mais ce n’est pas sans risque, n’est-ce pas ? Reste à savoir si le jeu en vaut la chandelle. Si le risque en vaut le gain, comme toujours. Je penche la tête sur le côté, une main contre mon menton alors que je réfléchis, j’examine les dires de l’arlequin. En quoi serais-je prête à laisser Gotham me transformer ?

Qu’est-ce qui me rend spéciale ? Oh, tout. Je suis indéniablement le plus grand génie à venir, et personne ne pourra remettre cela en cause. Mais j’hésite toujours à dévoiler ce petit état de fait. Si le loup vient à montrer les crocs, je n’aurai aucun moyen de me défendre. J’ignore si certains seraient assez intelligent pour voir un intérêt dans mes capacités, mais je ne tiens pas à leur donner la possibilité de m’asservir. Je suis libre, et je le resterai. Restons sur du plus simple. Du plus commun. Jouons la normalité, encore, pour le moment. « Eh bien… J’me débrouille en hacking, » Oui, si par me débrouiller on entend être capable de pirater le GCPD « et j’ai quelques notions de mécanique, sinon » Quelques, ce n’est pas comme si ce quartier tout entier tomberait en ruine sans ma supervision. Je suis fantastique, je sais, inutile de le redire, passons à la suite.

Grattant mes cheveux emmêlés jusqu’à la racine, je fronce une nouvelle fois les sourcils, alors que l’inquiétude me gagne. Elle a parlé de coup du siècle. Et de Style. Je baisse les yeux vers mon T-Shirt blanc à rayure vert troué, et mon tutu multicolore sous lequel se cache un short en jean. Il a quoi, mon style ? Et elle veut le faire où son coup du siècle? Faudra se lever tôt pour me faire bouger d'ici... « Heu, ton coup du siècle, tu comptes le faire où ? J’te préviens que je n'ai envie de quitter le Maze. » Dis-je nerveusement, continuant à gratter mes cheveux par automatisme. Pourquoi ? Le ciel, nom d’un chien! Ce fichu ciel qui domine le monde, et qui manque à chaque instant de nous engloutir tout entier dans son immensité terrifiante. Non, non, non. On reste chez moi... Ou à l'abris, du moins. « Mais, hum… S’tu veux j’peux guider dans l’Maze, suffis que tu me dises c’que tu cherches... » Il y a tout ici, absolument tout… Pour peu qu’on ne soit pas regardant sur la qualité et la provenance, bien sûr.

:copyright:️ 2981 12289 0
Contenu sponsorisé



Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum