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Gotham no man's land :: Gotham :: Univers alternatif
wild youth || Jason
Bruce Wayne
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Bruce Wayne
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Lun 4 Mai - 21:10

Tout commence par une blessure... Enfin, aussi simple que puisse être une blessure traversant une armure en fibre trempé dans différents alliages. Une blessure insuffisamment soignée, à cause d'une volonté farouche à refuser toute forme de repos, et sur laquelle une fracture vint se rajouter. Malgré les antalgiques et les soins prodigués par Alfred, les choses s'aggravent, si bien qu'au troisième coup pernicieux touchant au point sensible, la douleur devient intenable. Il fallut tout de même que tu manques de t'évanouir sur le sol de la batcave pour que tu acceptes, à contrecœur, de rester au repos au moins une journée.

Ce soir, puisque toute sortie de la chauve-souris était à proscrire, la salle à manger avait été préparé pour accueillir le souper. Le fait que de là, tu aies une vue imprenable sur le ciel de la ville et le batsignal, avait peut-être aidé à ce que tu acceptes de quitter le bat ordinateur le temps du repas.
Souper dans les étages supérieur du manoir était là un acte assez rare pour être soulignée, bien que la chose s’était faite de plus en plus commune avec l’arrivée du jeune Todd. Les envies de jouer à la famille faussement fonctionnelle avaient peut-être pris le pas sur quelques mauvaises habitudes, et bien que tu ne te l’avouais pas, cela te plaisait.

En parlant du jeune Robin, ce dernier étaitintrouvable depuis le début de soirée, et c'est finalement un bruit sourd raisonnant a travers les murs du manoir qui te donna une indication quant à l'endroit où tu pourrais le trouver...
Bien sûr, tu fus paniqué pendant les quelques secondes qu'il vous fallu pour identifier la source de bruit, mais une fois qu'il fut certain que cela venait de la batcave, sans qu'aucune alarme extérieur ne se soit déclenchée, tu retrouvas ton sang-froid et descendit d'un pas mesuré, mais preste par l'escalier caché de la bibliothèque, après avoir positionné les aiguilles de l’horloge sur 10h47...
Le repas d'Alfred devra attendre, manifestement…
Jason Todd
Gothamite
Jason Todd
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Lun 4 Mai - 23:20

Tout commence par une peur… la matérialisation cristalline d’une terreur aiguë qui se fit loin des combats et des champs de bataille citadins de Gotham City. Quand la silhouette repliée sous ses ailes noirs vacilla, s’écroulant avec lenteur et résistance sur les dalles sacrées de leur antre. Jamais Robin n’avait voulu imaginé que Batman pourrait périr d’un ennemi invisible. Il n’y avait pourtant personne à neutraliser si le justicier mourrait à rebours de la pourriture que semaient les trous-du-culs dans les ruelles borgnes de la ville prisonnière. Comme tous les autres.

Quand Alfred revint vers eux en trottinant dans son costume parfaitement lissé, il vint appliquer ses soins et son flegme comme un baume sur la situation, prenant en charge l’homme caché sous le masque, remettant tout en ordre. La tension redescendit d’un cran quand l’intraitable majordome réussit à arracher une trêve d’une soirée à l’adulte le plus têtu de la cité. L’acolyte accueillit la proposition impérative de se changer et d’aller dormir, debout au milieu de la grotte, la silhouette taillé par sa cape courte et ses bottes renforcées. Quelques minutes plus tard il défaisait les sangles de ses chaussures, sa cape rangée négligemment près de son étendoir qu’Alfred remettrait sûrement à sa place en passant dans la journée. Son coeur avait reprit un rythme serein.

C'est trop long alors c'est un fake moyen de faire semblant que non en mettant sous spoiler:

Une cave sans Batman c’était comme un paradis interdit. Si rare en circonstance de paix. Habillé de son costume depuis maintenant deux heures, à tourner comme un faucon et à regarder les dossiers du Batordinateur, il attendait le crépuscule pour mettre en place son plan. Alfred n’aurait pas laisser son protégé descendre car il savait que Bruce monterait tout de suite dans son bolide en voyant les nouvelles disponibles sur les écrans géants, au moins de ça, Jason était tranquille.

Prendre la Batmobile, c’était autant une question de réel ennui quand à la distance à atteindre le centre-ville qu’un rêve d’un gamin qui pensait ne plus en être un depuis longtemps. Il avait apprit à se battre, à tirer, à survivre, ce n’était pas le permis de conduire qui allait l’arrêter. Il était le chef de son navire et son navire ce soir c’était son premier amour, c’était la batmobile. C’était si évident de faire fonctionner les vitesses, d’enclencher l’allumage, tout était si simple qu’il avait toujours penser que des capteurs permettaient l’ouverture du sasse qui permettaient au véhicule de sortir. Rien ne l’avait jamais contredit. Et bien, il s’était trompé pensa-t-il avec aigreur et une pointe de panique avant que l’engin lancé à toute allure ne percute la cloison métallique.
Bruce Wayne
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Bruce Wayne
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Mar 5 Mai - 1:04

« Robin ! » C’est comme un automatisme, comme si à chaque fois que tu passais la porte cachée qui sépare la bibliothèque de la batcave, tu reprenais immédiatement l’identité du chevalier noir, et ce chevalier ne s’adressait jamais à Jason, le fils adoptif de Bruce, mais à Robin, son partenaire et apprenti nocturne… Partenaire qui ce soir avait décidé de voler de ses propres ailes, manifestement.

Les dégâts sont moins pires que ce qu’ils auraient pu l’être, penses-tu en voyant la batmobile écrasée contre le sas non-automatique de la batcave. Malgré tout, une pointe d’inquiétude te prend, alors que tu presses légèrement le pas, avançant rapidement vers la machine de guerre sous forme de voiture. La batmobile est capable de faire des pointes de vitesse en très peu de seconde aussi, si robin l’a utilisé à sa pleine puissance, tu ne sais pas s’il a pu être blessé, quand bien même les sécurités de la batmobile ont été prévu pour ce genre de choc (bien ces derniers aient été imaginé dans d’autres situations). Son état te préoccupe presque assez pour que tu en oublies ta colère. Presque.

«  Robin... » Batman le hèle une seconde fois, en approchant de la voiture, ouvrant la porte conductrice avant de se rendre compte que cette dernière a déjà été abandonné par le garnement qui te sert de partenaire. Ta seule certitude, c’est qu’il se terre encore dans la batcave, mais cette dernière est assez grande pour qu’il trouve de quoi se terrer un moment. Tu lèves les yeux au plafond de la batcave, avant de te retourner vers cette dernière.

Tu soupires, agacé bien sûr, mais inquiet, aussi. Tu ne sais rien de son état, et cela te travailles. La batmobile est dans un sale état. « Jason les yeux du batcostume ont une vision thermique, je ne donne pas plus d’une minute avant que je ne te trouve... » Le ton est moins rude qu’il y a un instant, plus Bruce, alors que tu attends un instant dans le silence, avant de te diriger vers la zone de stockage dudit costume qui manifestement, ne restera pas au repos ne serait-ce qu’une nuit…
Jason Todd
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Mar 5 Mai - 1:56

Jamais un sale clébard de Gotham n’avait fuit aussi rapidement le lieu de son crime et alors même que sa tête voyait encore mille lanternes Robin s’était extirpé de l’engin gondolé par le choc après avoir percé les air-bag dernières générations de sa lame de poignet. Sans même faire un état des lieux des dégâts matériels ou physiques, il avait ouvert la portière et s’était mit à se carapater presque à quatre pattes dans une tentative veine de s’éloigner du désastre. C’était une réaction féral et viscéral, comme celle d’un enfant qui courrait pour éviter les remontrances mais qui avait un entraînement de survivaliste G.I.Jo derrière lui. Son premier réflexe fut de se perdre dans la salle des trophées en vacillant, encore étourdit, il pensa une seconde se cacher derrière l’immonde carte du Joker avant de se rendre compte que c’était le première endroit où Batman regarderait. C’était toujours le premier endroit où il regardait. Alors le garçon se cacha derrière le fou de l’échiquier géant – longue histoire. Dans un état second il regarda combien il lui restait de grenades fumigènes à sa ceinture avant de laisser ses fesses heurter le sol avec un geignement.

Mais à quoi il jouait ? Batman le trouverait et l’étriperait, du moins préférerait-il. Car après ce coup, il était impossible d’éviter les conséquences, Robin allait se retrouver enchaîner aux menus fretins. Ou pas. Jason serra les dents, car il y avait la voix qui murmurait en lui. Celle qu’il qualifiait tantôt de celle de la raison tantôt de celle d’un chien galeux qui était resté à Crime Halley. Celle qui lui disait depuis le début qu’un jour il y serait de retour, que personne n’avait à supporter cette immonde tas de problème qu’il était, le contrat était caduque depuis longtemps. Oh, hey, la ferme. Nyanyanya. Ta gueule, okay ? Ta gueule.

Un homme ça affrontait ses problèmes. Jason se redressa en s’appuyant contre la surface plastique des pièces d’échecs surdimensionnés pour amorcer un pas à découvert.

« Robin ! » 

Il s’y recacha avec la vitesse d’un lapin retournant à son terrier quand l’oiseau de proie survolait la région. «Robin ! » Il s’y tassa tellement qu’il faisait corps avec le jeu. Il n’était pas derrière le fou, il était le fou. La technique du Caméléon.

 « Jason les yeux du batcostume ont une vision thermique, je ne donne pas plus d’une minute avant que je te trouve... »

Merde. Son regard parcouru rapidement les lieux alors qu’il jurait. Le caisson de Freeze à 20 mètres pourraient couvrir sa température corporelle un temps, ensuite il suffisait de se glisser vers les conduits qui menaient aux berges de Gotham pour s’échapper par eux. Soudain son plan ne constituait plus à affronter ses problèmes mais à disparaître et à ne plus jamais faire face à ses actes.  Décision rationnelle. Robin fit rouler son épaule endolori avant de s’accroupir et il lança une fumigène vers le centre de la cave avant de se jeter vers le tube en plexiglas, se cachant avec plus ou moins de talents derrières le mobilier pour tromper les caméras.
Bruce Wayne
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Bruce Wayne
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Mar 5 Mai - 4:34

Manifestement, Jason n’était pas d’humeur à se montrer. Tout aussi manifestement, il était très probable qu’il craigne la colère de Batman, chose somme tout assez légitime, quand on voyait l’état de la Batmobile ET qu’on savait le prix que ce petit bijou d’armement coûtait. Tu n’étais que milliardaire après tout…

Ne nous mentons pas, tu étais en colère, sérieusement en colère, et tu avais en tête tout un tas de remontrance à faire au gamin, allant de la déception à la colère froide. Mais pour cela, il fallait encore le trouver, et l’oisillon ne semblait absolument pas décidé à sortir de son nid. Du moins, c’est ce que tu penses, jusqu’au moment où le bruit reconnaissable entre tous de fumigène éclatant dans la pièce te surprend.

Ce n’est pas vrai, penses-tu, courant alors vers l’endroit où se range ton bat costume pour en enfiler simplement le casque et l’avant-bras gauche, attrapant au passage la cape avec laquelle tu te protèges vainement le visage. Tu essaies de ne pas tousser pour ne pas raviver la violente douleur qui hier encore avait failli te faire perdre conscience. Tu n’es pas en état de lui courir après, mais Robin ne semble pas décidé à se laisser attraper, et toi, toi tu es trop mauvais pour t’exprimer avec des mots, aussi préféreras-tu toujours la solution de Batman si elle se présente à toi, comme c’est le cas à l’instant...

Tu ne peux pas prendre de hauteurs pour scanner les lieux, alors à la place, tu vas jusqu’à ton arsenal exposé, attrapant un batarang sonique pour scanner la zone, le lançant en l’air pour qu’il fasse le tour de la batcave, pianotant sur ton gantelet pour regarder le plan des lieux. Ou que soit ce gamin, il ne pourra pas te fuir éternellement. Pendant ce temps, tu changes ta vision en visions thermique, pour ainsi voir à travers l’épaisse fumée du fumigène. En recoupant entre le point d’impact et la force présumé de Jason, tu as une idée plutôt correct de l’endroit où scanner la zone. Ça, et le fait qu’il y a un traceur intégré à sa combinaison…

« Je te tiens... » Dis-tu a voix basse alors que tu cours vers la zone que tu sais être la sienne, sautant au dessus d'une des barrières, prêt à l’attraper comme tu attraperais un malfrat en fuite... Jusqu’à ce qu’une douleur aiguë te rattrape, te faisant perdre l’équilibre, t’obligeant même à mettre un genou à terre, alors que ta tête tourne violemment, dangereusement. Alfred n’a pas insisté pour que Batman reste au repos ce soir pour rien, Bruce, et même si traquer un gosse apeuré peut t’amuser, tu n’es pas en état. Fais-toi une raison et enlève ce masque.

Serrant les dents, tu reconnais que la méthode Batman, quand bien même elle reste plaisante, arrive à ses limites, ce soir. Si tu veux éviter que le gamin disparaisse tu ne sais pas où pour les semaines à venir, va bien falloir que tu lui parles. Tu soupires, bien sûr, maladroit à l’idée de faire cela. Tu es un bon mentor, un excellent général, mais un très mauvais père, c’est une évidence. « Jason, je veux juste parler, je ne te ferai rien. Es-tu blessé? » Reprends-tu après un instant, avec une sincérité froide et terne, manquant cruellement de chaleur ou d’humanité. Certes, tu as toujours dans l’intention de punir ton robin, mais aucunement physiquement, surtout que la batmobile a déjà du s’occuper de cela…
Jason Todd
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Jason Todd
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Mar 5 Mai - 17:03

D’une main solide Jason s’accrocha au bord du tube et se hissa d’une poigne sûr à mi hauteur, ses pieds prenant appuie sur la surface transparente et fissurée de particules glacials, prêt à monter sur le haut de l’engin quand les pas finiraient par atteindre sa position. Son col était remonté, au niveau de l’arrête de son nez, respirant au travers du tissus qui filtrer modestement les toxines, et son autre paume alla chercher son grappin encore une énième fois, pourtant il le savait, le gadget était resté dans la carcasse fumante de la voiture, sûrement perdu entre deux sièges ou sous les pédales qui ne serviraient plus pendant un bon moment. Les pas du Batman raisonnaient, ses talonnettes tapaient les dalles d’aciers de la cave dans une série de claquements aigües qui, en temps normal, auraient été ridicules. Et le souffle du garçon s’arrêta alors que ses muscles se gainaient.

Soudain la course sembla s’arrêter dans un bruit sec de couinement caractéristique de ces godasses, et Robin pensa à un piège. Il releva rapidement la tête au dessus de lui, prêt à voir la chauve-souris surgir des ténèbres, prêt à se battre. Alors quelle ne fut pas sa surprise quand le justicier s'exprima, de mots intelligibles et conciliants. Les sourcils hirsutes de l'adolescent s'élevèrent hauts, disparaissant sous ses mèches courtes et rebelles.

...

Menteur. Il n'en croyait pas un traître mot. Le hurler aurait été cathartique, mais il n'était pas suicidaire. Pas toujours du moins. Dans un sens, évidemment qu'il savait que Bruce ne lui infligerait jamais une réelle correction, mais une correction, il pouvait l'encaisser. Jason aurait accepté sans peine se prendre une branlée magistrale si il savait que cela remettrait les pendules à l'heures et laisserait cet incident derrière eux. Si Batman le jugeait à sa valeur et que finalement cet événement n'était que la conséquence élémentaire de qui il était, alors le problème serait moindre.

Mais Bruce espérait encore. F'chier. Au bout d'une minute, le Robin se rendit à l'évidence que si il n'avait pas encore était appréhendé, c'était que le Batman n'était pas en mesure de le faire, l'épisode du matin lui revenant en mémoire. Il aurait été simple à ce moment là de disparaître pour fuir la catastrophe qu'il laissait derrière et envoyer un message à Alfred pour qu'il récupère la chauve-souris à un moment. Mais...

Comme un condamné à la potence, le diable se laissa tomber au sol dans un bruit sourd et marcha lentement vers le centre de la pièce, guettant les environs. Jamais il n'aurait rendu les armes si simplement à l'ordinaire, question de dignité, mais voir ce prédateur fauché en plein vol n'était pas usuel. Il avança en se cachant sous sa cape trop courte, les babines retroussés et les yeux rogues.

"... B."

Ses pieds se postèrent à côtés de l'homme genoux à terre et la petite silhouette costumée surplombait celle large de l'homme d'affaire. Alfred allait arrivé avec les soins dans quelques minutes sûrement.

"Ils étaient au moins treize." Sa voix était tout sauf convaincu et convaincante, tout au plus cynique.
Bruce Wayne
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Bruce Wayne
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Mar 5 Mai - 20:10

Tu retiens de justesse un soupire soulagé quand Jason accepte de rendre les armes, abandonnant cette course-poursuite que tu n’es pas en état de mener, ou pas sans de nombreux analgésiques pour tenir la douleur, chose que tu préférais garder pour demain, quand il te faudra renfiler la cape pour de bon, et non pas à moitié armé pour courir après ton apprenti dans la batcave. Tu l’aurais eu, si tu n’étais pas blessé, te convaincs-tu avec prudence, mais aurait-ce était mieux que la solution actuelle ?

« Jason... » Réponds-tu sobrement pour toute présentation, tandis que tu essaies de rester digne, droit, malgré la sueur qui perle sur ton front. Tu ne l’avoueras jamais, mais tu regretterais presque que Jason ne se soit pas enfui, ainsi tu n’aurais pas eu à t’exposer aussi faible. Oh, ce n’est pas la première fois que tu te retrouves à terre, incapacité, mais généralement, tu t’exiles à la wayne entreprise, enfermé dans ton bureau sous une tonne de paperasse, pour n’offrir ce spectacle à personne. Tu es très pudique, peut-être trop, parfois.

La remarque de Jason a au moins le mérite de te faire sourire intérieurement, alors que tu profite de la proximité de l’adolescent pour prendre appuis sur son épaule, t’aidant de sa présence pour retourner droit sur tes pieds, avançant, résigné, vers la zone de soin de la Batcave où Alfred vous rejoindra probablement sous peu, faisant signe à Robin de te suivre. « Je n’imagine pas ce qu’ils auraient pu faire en plus grand nombre... » Réponds-tu avec une ironie à peine décelable. « Check-up Robin. » Reprends-tu avec plus de sérieux, essayant d’en savoir plus sur son état après ses déboires, même si une analyse complète d'Alfred sera nécessaire après un accident de voiture. Quand bien même la Batmobile est bien équipé contre les chocs, ce dernier a du être d’une grande violence, pour ainsi plier la carrosserie. Bien sûr que tu as envie de le réprimander, plus encore quand tes yeux se posent sur le triste spectacle de ta chère voiture en miette... Mais tu te retiens, une nouvelle fois. Ton soldat s’est rendu malgré la menace, tu ne peux pas l’envoyer à la potence sans comprendre… Faisant un signe de tête vers le costume que porte le robin, tu reprends, toujours calme et froid. « Et tu voulais aller où, comme ça ? »
Jason Todd
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Jason Todd
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Dim 10 Mai - 22:42

Son regard était bouillonnant et avec impudence, il toisait l'homme blessé à ses pieds. Ses bras se décroisèrent pour soutenir le bras épais du milliardaire, statique alors qu'il était son soutient matériel pour se redresser ; véritable aveu de faiblesse du plus vieux. Ses lèvres restaient closent sur une mâchoire serrée à force de se braquer alors qu'il accompagnait les pas incertains de la chauve-souris. Le corps du Batman se posa, brisé, près des fournitures médicales et Jason, surpris par la continuation de sa triste blague, hésita à remettre une couche d'absurde à leur conversation, mais finalement il resta silencieux, préparant ses armes pour la discussion qui allait suivre. Check-up ;

"Fracture de la 5ème, 7ème, 8ème cotes droites, fracture de la 5ème cote gauche, avec contusions pulmonaires probables voir un poumon collabé, épaule luxée, entorse au poignet, vieillesse accentuée par 3 cheveux blanc sur le côté latéral gauche du crâne, nouvelle ride frontale depuis 3 jours et un regard mortel qui invite réellement à considérer le burn-out. Et pour moi, légère brûlure au niveau des avant-bras, foulure mineur de la cheville et hématome thoracique en forme de gilet par-balle." Ses bras revinrent se croiser sur son torse alors qu'il affichait un air de défiance insolente pour accompagner sa bravade. Il faillit baisser le regard sous le poids de celui du majordome qui arrivait au loin mais se contenta de rehausser le menton et de se focaliser sur Bruce. Alfred reparti en voyant qu'il allait devoir ramener le matériel d'imagerie médical et c'est une fois le cinquantenaire hors de vue qu'il ouvrit la bouche.

"Où je vais ?! Je vais dehors mettre des marrons aux connards qui ne dorment jamais et si tu avais Gotham en tête, ça ne te trouerais pas le c... derche d'imaginer que ton partenaire prenne le flambeau ! C'est quoi le problème ?! Tu es out, Bruce, complètement sur le banc ! On travail en équipe ou je suis juste ton petit assistant ?! Laisse-moi aller leur montrer que la justice est immortelle et pas coincée dans son lit sous oxygène car trois salaud lui ont défoncés le torse à coup de barre à mine. "
Bruce Wayne
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Bruce Wayne
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Dim 10 Mai - 23:33

La réponse est volontairement impertinente, alors qu’il met en exergue le piètre état dans lequel tu es, à peine capable de tenir sur tes jambes, tandis que lui semble plutôt s’en être bien sorti, contrairement à la Batmobile qui fume encore. Il va falloir que tu contactes Fox, cette pensée s’impose malgré qu’elle soit totalement hors sujet, tandis que Jason continue son triste tableau du Batman vaincu, son regard brûlant de défiance ne te quittant pas. Il cherche la confrontation, c’est une évidence, tu sais où il veut en venir, mais c’est un sujet stérile. Tu ne changes pas d’avis facilement, hein ?

Tu grognes vaguement en réponse à son check-up, balayant la partie qui te concerne le burn-out et la vieillesse précipité avec le dénie des habitudes, gardant pour toute réponse une posture stable, droite, assuré. Tu essaies de paraître en meilleur état que tu ne l’es, mais le charme ne prend pas. Tu peux encore te mouvoir, c’est déjà pas mal. Demain, tu seras tant bourré d’antalgique que ton corps aussi pourrait presque ignorer la douleur qui le vrille de part en part, mais cela sera-t-il suffisant ?

Après le départ d’Alfred, l’offensive reprend de plus belle, tandis que tu restes inébranlable, plaqué sur tes positions, le visage fermé. Il est hors de question que tu le laisses se jeter seul contre la faune criminelle de Gotham, quand bien même tu sais qu’il ne voudra pas l’entendre. Jason est semblable à ces chiens qui montrent les crocs, et qui mordent si on en approche la main. Jusqu’à quand perdras-tu ton temps à essayer vainement de l’apprivoiser ? Les loups font de bon chien de garde, mais en aucun cas ne deviennent des chiens de compagnies. Fort heureusement, ce n’est pas ce que tu cherches...

« Tu n’es pas prêt. » Non, il ne l’est pas. Le sera-t-il un jour ? Qui protèges-tu en le contenant ici, lui, ou eux ? Si seulement il pouvait canaliser toute cette rage, toute cette violence. Le ton est calme mais implacable, quand bien même tu sais qu’il souffrira de répliques dans quelques instants. « Tu es encore trop inexpérimenté pour agir seul, sans quelqu’un pour couvrir tes arrières. » Bien sûr, tu tais tes inquiétudes, celles qui craignent qu’il lui arrive quelque chose alors que tu n’es pas là pour le protéger. Que ferais-tu s’il lui arrivait quelque chose? Tu es responsable de lui. Arriveras-tu à te le pardonner ? Tu ne peux pas nier que tu y penses, quand bien même tu essaies le plus souvent possible de l’oublier...
Jason Todd
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Lun 11 Mai - 0:31

Ses poings se serrèrent dans un bruit plastique et ses épaules remontèrent, animées d’une tension abrupte. Ses traits ressortaient grossiers sous la colère ; sa mâchoire était carrée, ses traits épais, il avait la tronche d’un cogneur qui avait trop cogné ou d’un trop souvent cogné qui était devenu cogneur. La raison du feu virulent qui courrait dans ses veines n’étaient pas clair, il savait, il sentait, que cela n’avait rien de rationnel, c’était juste un brasier parti d’un mégot de cigarette. Peut-être le terrain était-il trop aride. Aussi juste sont les mots de Batman, il veut y répondre au tac au tac par des mots violents car c’est à son sens le seul moyen de faire exister l’injustice crasseuse qu’il ressent, qui le possède, toute la souillure de Gotham qui ruisselle contre les murs opaques de son crâne. Que ses yeux bleus claires se fendent d’une lucidité douloureuse.

« T’es putain d’en retard Bruce, on a pas tous un majordome qui nous couve depuis le berceau. » Il fronça le nez et recula d’un pas, comme pour donner de l’espace à la tension qui s’était installée. C’était injuste, très certainement, à bien des égards et surtout pour les tickets de cinéma qui se cachaient dans une petite vitrine dans un coin de la cave. Robin en connaîssait le poids, il pèsait sur tout le manoir. « Tu leur diras quoi à tout les gamins trop inexpérimentés qui attendaient que tu te pointe ce soir ?! Tu leur conseil quoi, d’attendre que Batman se ramène pour les tirer de leur quotidien de merde ?! » Il voulait être ce couvert qui assurerez les arrières de la chauve-souris, et lui arracherait une ou deux tonnes du monde qui pesait sur ses épaules. «Ils attendent pas d’avoir ton feu vert pour sortir seuls et pour faire ce qu’il faut, ce qu’il faut Bruce, à genoux ou debout, dans les docks ou dans les bars, ils... »  Il voudrait être ce qui comblerait le gouffre géant du milliardaire, celui qu’on pouvait voir en lui, d’une profondeur insondable. Mais si quelque chose pouvait vraiment prétendre à lui rendre une forme de clarté réconfortante, Jason doutait d’être la bonne personne pour le faire. « Ce n’est pas juste Batman, je peux agir, je peux faire ce qu’il faut ! Je peux, j’te jure ! Démonte moi pour la bagnole, mais je peux me battre. »
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Lun 11 Mai - 1:54

Tu restes impassible, inatteignable, malgré la tempête qui se lève, qui s’abat avec tout l’impuissance d’un  second qui ne peut s’extirper de l’ombre du mentor qui le retient, qui le garde malgré lui. Ton visage n’exprime rien, si on exclus tes sourcils toujours légèrement froncé, comme si un agacement perpétuel te taraudait. La tension est palpable, mais tu ne plieras pas, vous le savez tous les deux, au fond.

Il attaque sur ce qui est personnel, probablement dans l’intention de te faire réagir, de faire naître quelque chose, de l’indignation peut-être, mais tu gardes cela pour toi, mâchoire serré, mine sombre, alors que sa voix ombrageuse trouve échos dans la batcave. Il y a tellement de rage, tellement de colère, et tellement d’impuissance, aussi. Tu pourrais le laisser faire, Bruce, lui donner cette chance qu’il veut tant, si tu n’étais pas inquiet de le voir échouer. De le voir tomber. Il n’est pas prêt, il a encore à apprendre, à se perfectionner, tu le sais, affirmer le contraire serait une erreur. Contre la vermine de Gotham il y arriverait sans mal, tu n’en doutes pas, mais il finirait pas être trop gourmand. A vouloir viser trop haut, il se brûlerait les ailes.

Face la flamme de sa colère, tu confrontes la froideur de ton raisonnement ferme, qui ne veut rien entendre des attentes qui lui font face. « Si tu tombes ce soir pour aider ces gamins, c’est Gotham tout entier que tu seras incapable d’aider quand viendra le moment. »  Peut-être que les choses seraient différentes si tu le rassurais, lui avouant qu’il une partie de ta confiance, qu’il est une partie de tes espoirs d’avenir, pour Gotham, pour Batman. Mais tout cela reste étouffé, broyé au fond de toi, dans un mélange étrange de pudeur moribonde et de fierté prude. Tu ne confies jamais rien, même à ceux qui te sont le plus proche. « Je sais que tu peux, mais tu ne le feras pas. Pas tant que je ne l’aurai pas décidé, Robin. » Conclus-tu d’une voix légèrement traînante tandis que tes yeux se tournent une nouvelle fois vers la pauvre carcasse de voiture que Jason ramène dans la discussion. « Ton initiative de ce soir ne fait que confirmer mes craintes. » Cela aurait-il vraiment changé quelque chose, qu’il t’en parle avant d’agir ? Probablement pas, non, tu lui aurais dit non, et il l’aurait fait quand même…
Jason Todd
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Lun 11 Mai - 22:45

Jason finit par rehausser les épaules pour croises les bras et elles retombèrent en laissant un peu de tension de côté. L’enjeu n’était pas réellement de gagner le point, si on pouvait dire qu’il y avait un enjeu. Le refus de Batman lui faisait serrer les dents et agitaient ses doigts de fébrilité, mais il était prévisible et attendu. Il aurait pu encore opposé toute la nuit sa vision du monde gangrené à celle du monde assiégé du Justicier, comme il aurait pu prendre les escaliers pour laisser le pauvre Bruce Wayne blessé en plan dans la cave et sortir en fumer une. Mais dans leur disposition il n’y avait pas de place pour le milliardaire et son protégé, pas de place pour de simple divergence idéologique dans leur travail et c’est avec un air rétif qu’il se tassa un peu plus sur lui même pour finalement s’incliner. « Oui, d’accord, j’ai déconné... »

Quand Alfred arriva, il haussa un sourcil circonspect à la vue des capsules de grenades échouées et des bouts de costumes abandonnés. Mais son regard révélateur de son avis se posa sur le plus âgé, avec une légère touche d’effarement qui fit tressauter sa lèvre supérieur. Cette venue eu le mérite de trancher le sujet et de laisser le temps s’en défaire et reprendre son cours. Le sourire de Jason était à peine perceptible sous sa grimace narquoise, et il toisait Batman avec un air de goguenardise. Moue qui disparu en un millième de seconde quand le majordome se tourna vers lui aussi vite qu’un hibou tournait la tête à 360°. « Maître Jason, si vous voulez bien. » Si il ne sentait pas autant le britannique contrarié, Jason se serrait encore une fois insurger des conneries féodale de ses titres  mais il le suivit en silence pour passer ces foutus scan et autre joyeuseté pendant que Pennyworth semblait se multiplier pour travailler sur les deux soldats. Dans son caisson, l’adolescent n’entendait pas tout mais le mot « oxygène » lui parvint et il cria pour couvrir le bruit de la machine.

« ALORS QU’EST-CE QUE J’AVAIS DIS ? »
Bruce Wayne
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Bruce Wayne
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Lun 11 Mai - 23:37

La victoire t’es concédé sans grâce, tout résistance se heurtant à ton inextricable caractère butée. Tu n’entends que rarement autre que toi, et quand bien même l’opposition peut avoir raison, elle ne saurait trouver une oreille attentive, ici. Jason abandonne pour ce soir, son langage corporel laisse voir sa frustration, mais les mots concèdent une trêve plus que bienvenue, vu ton état. Tu ne peux pas nier une certaine surprise de voir le débat se taire aussi vite, mais cela reste une surprise positive. Vos chicaneries n’auraient mené à rien quand le juge n’entend aucune autre loi que la sienne.

« On peut dire ça... » Reconnais-tu quand Jason avoue avoir déconné, sans pour autant retourner une nouvelle fois tes yeux vers cette pauvre voiture abandonné. Tu n’insistes pas, ne cherchant pas à remettre plus que nécessaire de l’huile sur le feux pour le moment, et qu’aurais-tu à dire de plus ? Robin a reconnu son erreur, une erreur à plusieurs million de dollars, mais soit.

Sur ces entre-fait, Alfred fait son entrée, admirant avec intérêt les cadavres d’une lutte tué dans l’œuf, tandis que son regard – très clairement jugeant - se poser sur toi, regard que tu évites soigneusement sans trop le laisser paraître, la mine toujours fermée, alors que tu grognes un peu pour seule explication, te drapant dans ton silence pour te prémunir de ton majordome. Accuser Jason maintenant serait d’une grande puérilité, mais tu continues à te dire que si tu n’avais pas été blessé, tu l’aurais attrapé sans avoir besoin de sortir ton batcostume.
Et dire que vous alliez dîner presque normalement…

Au moins, tu gagnes un brève trêve, alors qu’Alfred s’en va s’occuper du jeune Todd, trêve pendant laquelle tu suis les deux hommes du coin de l’œil, assis sur ton brancard, enveloppé de la cape posé à tes cotés. Cependant, la pause n’est que de courte durée, alors que le majordome revient vers toi, et que le sujet des soins revient, de l’oxygène notamment, te rembrumant une fois encore tandis que tu prépares tes défenses et tes refus, plus encore alors que Jason triomphe de toi. Merde.

« Si tu es encore en état de crier, tu es probablement en état d’aller t’entraîner quelques heures de plus. » Dis-tu d’une voix assez forte pour être entendu malgré les machines qui gronde. Finalement, pourquoi être mature?
Jason Todd
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Mar 12 Mai - 1:32

La moue de Jason s’étira en une grimace caractériel et Alfred le reprit avant qu’il n’ait pu tourner la tête de côté pour s’insurger. A la place, le Robin hurla de plus belle pour se faire entendre.

« CE SERAIT DU SUICIDE DE M’ENTRAINER SANS QUELQU’UN POUR COUVRIR MES ARRIERES, JE SUIS TROP INEXPERIMENTE ! »

Le regard du majordome se radoucit légèrement, plus au fait de ce qui avait pu s’échanger pendant son absence. Et quand il autorisa le garçon à se lever, celui-ci ne manqua pas de le faire à grand renfort de mouvement brusque et énergique, comme pour se pavaner de sa santé de fer. Son cœur était vigoureux, sa tête était clair et son estomac était… contracté en une boule désagréable. Sa gorge avait un goût âpre, celui du gâchis. Qui s’accentuait alors qu’il prenait conscience du tablier qui était pendu à l’entrée de la cave, vestige des préparations d’un repas fastueux. Son pieds heurta un petit éclat de taule éjectée à plusieurs mètres des vestiges de la voiture et celui-ci glissa sur les dalles noirs de la cave pour venir se nicher près des tubes en plexiglas qui protéger certains costumes. C’était assez déplorable de constater qu’en plus d’être un Robin qui était plus à même de se neutraliser lui-même que les criminels qui courraient dans les rues, il était également le pire fils du bout de continent confiné et sûrement de l’ensemble des autres recoins de la planète. Assez peu pouvaient se vanter d’avoir mit le milliardaire qui les avaient adoptés sous assistance respiratoire. Et même si il allait encore s’en louer un moment, la vérité derrière les moqueries n’en demeurait pas moins d’une tristesse révoltante.  Debout au milieu de la plateforme centrale, il regrettait presque que Bruce ne lui ait pas donné l’ordre de retourner dans sa chambre, car il était maintenant bien idiot face à la marche à suivre après avoir fait perdre de l’argent, du temps et des possibilités de mieux travailler au plus grand Justicier de Gotham City. Quand Alfred lui amena ses vêtements il ne tarda pas longtemps à se glisser vers la zone dédier à se changer. Le majordome lui, ne laissa pas beaucoup de choix à son protégé en lui opposant un ultimatum.

« Vous pouvez être sangler sur cette table et mit sous assistance respiratoire ici, ou bien vous pouvez me suivre jusqu’à l’étage et utiliser le modèle miniature. » Jason aperçu du coin des yeux une chaise roulante, mais il était presque sûr qu’elle ne servirait pas ce soir, qu’elle était plus là par acquis de conscience.
Bruce Wayne
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Bruce Wayne
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Mar 12 Mai - 4:04

La réplique de Jason a au moins le luxe de t’amuser un peu, quand bien même tu n’en montres rien. L’ironie est palpable, et la réplique pourrait même sembler amère, éclairé à la lumière de la froide raison. Quand bien, c’est au nom de cette même raison que tu continues de penser que tu as fait le bon choix, en lui interdisant cette sortie qu’il espère tant, cet adoubement que tu ne peux lui concéder, et il l’accepte… Mais pour de temps, encore ? L’adolescence s’en va progressivement pour laisser place à un adulte rompu aux arts martiaux et désireux de combattre le mal qui gangrène Gotham, avec ou sans toi. Tu ne peux pas le nier, alors que tu l’observes quitter la machine, bravache, pour finalement aller se changer pour une tenue plus adapté aux étages du dessus. Combien de temps avant qu’il ne baisse plus les armes, avant qu’il ne renonce plus ? Il te faut accepter que le temps passe, que les choses changent.

Tu n’as pas le temps de penser plus en profondeur au destin de ton robin, Batman, pas alors que c’est le tien qui est en jeu, alors qu’Alfred revient à la charge, sortant une arme terrifiante : les menaces. En temps normal, ces dernières ne seraient pas exécutables, mais à l’instant, elles te semblent très réalisables, alors qu’un de tes regards en coin vient se perdre pour observer les sangles. Alfred le ferait, tu en as la certitude. Tu n’es même pas en état de te défendre, surtout pas contre quelqu’un qui ne veut que ton bien. Allons Bruce, reconnais que le combat est perdu d’avance, et qu’il serait à l’encontre de tes intérêts. A contre cœur, tu le concèdes.

« Argumentaire imparable Alfred... » Reponds-tu, rendant les armes en te levant, prenant le plus sur toi pour minimiser les efforts que cela te demande pour suivre ta propre figure paternelle vers la sortie de la batcave une fois Jason de retour, alors qu’instinctivement, au retour du jeune garçon, tu essaies de paraître une nouvelle fois en meilleur état que tu ne l’es. Pourquoi tant d'illusion alors qu’il t'a vu tomber par deux fois aujourd’hui? « Peut-etre va-t-on enfin pouvoir prendre ce repas...  » Conclus-tu, une façon indirecte et maladroite d’attendre de Jason qu'il reste, et d’honorer cette table qui attend. Elle doit être tiède, désormais, mais ce n’est pas comme si cela te dérangeait profondément. Si le repas n’est pas froid, cela changera des habitudes…

Évidemment, tu dénigres volontairement la chaise roulante au passage, ne lui accordant pas même un regard. S’il faut te menacer pour te mettre sous assistance respiratoire, que faudrait-il pour t’asseoir dans cette chaise ?
Ne le nions pas, ce ne serait pas un luxe, vu la difficulté que te demande la plupart de tes mouvements, ou le fait que tu es à peine capable de respirer correctement, mais tu t’y refuses, comme si la prendre serait un trop grand aveux de faiblesse, un argument imparable qui te porterait préjudice quand viendrait le moment de t’en lever pour retourner combattre le crime, ce que tu comptes bien faire au plus vite, aussi inconscient soit cette décision, et quand bien même une part de toi a plus ou moins conscience que tu joues avec tes limites. Mais tu le dois à cette ville, Robin à raison après tout. Si tu ne le fais pas, qui le fera ? Lui, peut-être, un jour...
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Jeu 14 Mai - 23:40

Alfred couva son protégé d'un regard flegmatique mais clairement plus tempéré, laissant Bruce avancer d'un pas difficile. Le majordome attendit que le garçon passe devant lui avant de complémenter le groupe et de refermer les portes de l'ascenseur, restant droit comme un piquet, si discret qu'il semblait se fondre dans les murs. Du moins du point de vu inconfortable du Robin qui avait remit son jean et son tee-shirt et qui rangeait ses mains dans ses poches arrières en se balançant de la pointe des pieds à ses talons.

Son regard était fuyant et ses pupilles faisaient tout le tour de la cabine en esquivant la silhouette massive du maître des lieux, honteux. Après les soins d'Alfred, il avait gagné une attelle et des bandages pour protéger les brûlures superficielles. L'ascenseur était silencieux, comme le reste du manoir, son mécanisme ne devait pouvoir se discerner dans la quiétude plombante des lieux. Et si, au début de ses escapades, le garçon avait trouvé ça d'une incroyable classe, il avait apprit avec le temps que c'était simplement leur quotidien en dehors du devoir. Là où les rues de Crime Alley hurlaient tout les soirs, vivaient au travers des sons, des cris, des escapades, des détonations, le manoir Wayne était bercé de ses sifflements venteux étouffés, de ses craquement de bois plein d'humilité et des bruits de couverts qui fendait le silence dans une grande solennité. Même les galas de charités n'avaient rien à voir avec les ambiances saturés des bars du quartier, et plus âgé il comprit que le silence était d'or et seul un milliardaire comme Bruce Wayne pouvait se le payer.

Todd leva le nez et du coin de l’œil se focalisa sur le visage aux traits tiré face à lui. Loin du fard et des lumières avantageuses, chaque blessure de Gotham était inscrite en sillon creusé sur sa chair pâle. Quand les portes coulissèrent sans un bruit, en balayant les fausse bibliothèque d'un système pneumatique, Jason se glissa entre le majordome et le mur boisé pour s'extraire de l'engin exiguë. Parfois, il aimerait avoir d'autres activités que sortir en fumée une sur le toit ou lire des magazine en écoutant la musique à fond et en roulant ses filtres, il aimerait avoir quelque chose à proposer, pour le faire sourire. Mais ce qui faisait sourire Jason, ce n'était pas ce qui sauvera un homme, c'était se lever tôt après une nuit blanche pour s'entraîner, montrer ses nouveaux coup et tenter sa chance de mettre à terre Batman, c'était l'idée d'arrêter, de soumettre, de dominer, d'éradiquer le crime, et l'impressionner.

Quand Alfred alla réchauffer les plats dans la cuisine et qu'ils étaient enfin dans la salle à manger, la voix brute du garçon s'éleva. "On raconte sur les dock que des militaires des autres pays utilise des nouvelles formes d'armement qui ont un système de rechargement à emprunt de gaz qui permettent des tirs plus précis et rapides. On pourrait peut-être s'en inspirer pour notre propre armement avant que nos ennemis ne le fasse avant nous. Wayne Enterprise doit bien pouvoir travailler avec des correspondants étrangers." Tout en parlant, il mordait dans un grand morceau de pain.
Bruce Wayne
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Ven 15 Mai - 3:16

La silence qui surplombait l’ascenseur était très symptomatique de vos relations interpersonnelles, se figeant dans le mutisme que personne n’osait ou ne savait briser, considérant cela comme trop normal pour chercher à faire évoluer les choses. En dehors de la batcave, tout devenait plus compliqué, moins naturel, moins simple, aussi. Dépourvue de ton rôle de Batman, tu redevenais plus inhibé par tout ce que le nom « Wayne » faisait peser sur toi.

Placé au centre de l’ascenseur, tu restais droit malgré la douleur, les bras légèrement croisés, reposant avec grande prudence sur ton buste. Tes yeux restaient fixé sur la porte qui s’ouvrit bien vite sur une bibliothèque quitté il y a presque une heure désormais, tandis que la procession avançait, rejoignant la salle à manger avant qu’Alfred ne disparaissait dans la cuisine. Prenant place à table avec un certain soulagement tandis que Jason prenait la parole, tu examinas la bouteille d’oxygène dont le masque respiratoire se trouvait accroché au haut de ta chaise, mais tu le dédaignas pour quelques instants encore, profitant déjà d’être de nouveau assis pour reprendre, comme tu pouvais, une position moins douloureuse que d’autres.

Tu offres un léger mouvement de tête positif à Jason, étant cependant assez surpris que ce genre d’informations soient arrivé jusqu’aux Dock. Les informations circulent toujours trop vite à Gotham, malgré la quarantaine. Bien sûr, l’armement militaire n’est pas la branche principale de la Wayne Entreprise, mais l’information pourrait être utile à la Wayne Tech. « Travailler est un bien grand mot, mais nous pouvons collaborer. Nous avons heureusement l’avantage des échanges sur ce point. » Quand bien même Gotham vivait depuis plus de cent ans en autarcie, la Wayne entreprise avait su rester à la pointe des technologie modernes, restant alors d’un poids conséquent sur les tables de négociations. Attrapant enfin le masque à oxygène, tu l'examines d'un oeil sceptique, comme à chaque fois qu'il te faut y recourir. Attendons encore un peu. « Tu es bien informé. J’ai entendu parler de ces nouveaux procédés, actuellement la Wayne entreprise est en train de négocier avec les forces armées américaines pour s’en procurer quelques modèles. La Wayne Tech étudierons alors le procédé à des fins défensives, et Fox devrait pouvoir en tirer quelque chose pour améliorer notre armement non-letal, mais aussi nos tenues d'un point de vue défensif. » Tu n’insistes pas sur le terme non-létal, mais il n’est pas foncièrement innocent, alors que vous parlez d’arme de tir précises et rapides. S’il y a bien des choses sur lesquels des concessions sont possibles, il y en a d’autres ou tout débat est clos avant même d’être commencé.
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